Commeun flash des annĂ©es 1960. À la Bergerie du marais, Camping Ă  la ferme. Attenantes Ă  la maison, trois grandes tentes en feutre de yack ou de mouton, directement venues de Mongolie Mise Ă  jour mai 2022 ne manquez pas le webinaire gratuit prĂ©sentĂ© par JĂ©rĂŽme Malhache le 31 mai 2022 Ă  13h00 CEST 1939-1945, parcours de prisonniers de guerre’. Pour vous inscrire Ă  ce webinaire, veuillez cliquer ici Longtemps j’ai espĂ©rĂ© retrouver la famille allemande qui avait tant marquĂ© la vie de mon grand-pĂšre. Roger Dubuc, mon grand-pĂšre maternel, je ne l’ai pas connu. Il a choisi de partir alors que je n’avais que quatre mois. Je ne me souviens pas lorsque j’entendis son histoire pour la premiĂšre fois mais trĂšs vite ce fut un mystĂšre qu’il me fallait rĂ©soudre. L’histoire commençait comme celle de nombreux autres soldats français. Roger a Ă©tĂ© capturĂ© Ă  Vannes sans avoir combattu le 22 juin 1940. Il avait 20 ans. Lorsqu’il quitta le sol français, il n’imaginait certainement pas qu’il n’allait pas revenir avant cinq longues annĂ©es. Son pĂšre LĂ©on avait Ă©tĂ© lui aussi prisonnier de guerre en Allemagne mais il Ă©tait revenu au bout de 7 mois. Le pĂšre avait Ă©tĂ© fait prisonnier Ă  la fin de la PremiĂšre guerre mondiale, le fils au dĂ©but de la Seconde. Ce que je savais est que Roger, comme des milliers avec lui, avait Ă©tĂ© envoyĂ© en Allemagne, qu’il avait travaillĂ© au service d’une famille allemande avec laquelle il avait gardĂ© un contact Ă©pistolaire toute sa vie durant. Mais de ce lien aucune lettre n’a subsistĂ© que sont-elles devenues ? Les a-t-il dĂ©truites lui-mĂȘme ?. Il reste des photos, des livres pour Ă©tudier l’allemand et l’anglais, de vieux billets de banque allemands
 Au dos des photos, l’indication du stalag, XB, et son numĂ©ro de prisonnier me permirent de commencer ma quĂȘte. Une recherche sur internet durant les derniers jours de 2003 me permit de retrouver le stalag. Par chance un centre d’études sur le camp existait. J’écrivais un e-mail demandant des renseignements sur Roger. La rĂ©ponse m’apporta une piste qui s’avĂ©ra par la suite trĂšs prĂ©cieuse. Le nom d’un village Sandstedt. Mais je laissai cette information dormir dans mes notes. Ce n’est qu’en 2012 que je repris la recherche de cette famille perdue. Dans les pages de ce blog je racontai cette quĂȘte. Ma collĂšgue allemande, Silvia que je ne remercierai jamais assez traduisit mon billet dans le blog allemand de MyHeritage. C’était en mai 2012, la rĂ©ponse qui prĂ©cipita l’épilogue de cette recherche survint en novembre 2013. Comme quoi il ne faut jamais dĂ©sespĂ©rer, mais persĂ©vĂšrer, faire preuve de patience
et avoir de la chance. Que se passa-t-il ce jour de novembre ? Karla, une utilisatrice allemande de MyHeritage qui cherchait alors des photos anciennes de Sandstedt, lut mon billet traduit en allemand dans le blog de MyHeritage et Ă©crivit en commentaire qu’elle habitait Ă  Sandstedt et qu’elle connaissait cette famille. Lorsque je reçus le message de ma collĂšgue allemande m’en informant, j’en ai eu la chair poule. Je l’ai encore lorsque j’y pense. Un second message suivit trĂšs vite avec les noms de la jeune fille de la photo et du petit garçon. AprĂšs toutes ces annĂ©es ces visages avaient un nom Hans Adolf et Elfriede. Merci Karla ! C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai renouĂ© le lien Ă©pistolaire entre Roger et Elfriede. Ma mĂšre savait que la jeune fille sur la photo avait envoyĂ© une petite robe pour sa naissance, mais elle n’avait jamais rien su d’elle. Cette correspondance dura 22 mois pendant lesquels je posai toutes les questions qui avaient longtemps trottĂ© dans ma tĂȘte. Je n’eus pas toutes les rĂ©ponses mais Elfriede qui avait alors 84 ans replongea sans hĂ©siter dans ces lointaines annĂ©es de sa jeunesse pour ranimer le souvenir de Roger. Dans cette famille qui perdit au front en fĂ©vrier 1945 un fils de 19 ans Heinz, le frĂšre aĂźnĂ© d’Elfriede, Roger le prisonnier français, Ă©tait considĂ©rĂ© comme un fils. Elfriede me raconta ce que j’avais entendu de lui car il l’avait Ă©voquĂ© lui-mĂȘme il avait aimĂ© se baigner dans la Weser, y pĂȘcher aussi. Il aimait les neukuchen, ces cigarettes russes, qui Ă©taient prĂ©parĂ©es pour le nouvel an. Il apprit l’allemand qu’il finit par parler parfaitement. En juillet 2015, cinq semaines aprĂšs avoir accouchĂ© quelle folie pensais-je alors, il est vrai que je ne me sentais pas encore tout Ă  fait remise de l’accouchement et mes nuits Ă©taient longues et plutĂŽt blanches, c’est avec ma mĂšre et mon bĂ©bĂ© que nous partĂźmes sur les traces de Roger. Sa fille, sa petite-fille et une arriĂšre-petite-fille allaient dĂ©couvrir ce pan de sa vie qui fut si important pour lui. MalgrĂ© le fait que j’avais entretenu une correspondance chaleureuse avec Elfriede, nous Ă©tions ma mĂšre et moi un peu inquiĂštes. Comment allait-on ĂȘtre accueillies par la famille ? OĂč nous allions du reste passer une semaine entiĂšre. L’accueil fut au-delĂ  de nos espĂ©rances. La premiĂšre bonne surprise Ă  notre arrivĂ©e Ă  l’aeroport de BrĂȘme fut de voir que Dieter, le fils d’Elfriede, Ă©tait venu nous chercher avec son camping-car. Et moi qui m’inquiĂ©tais me demandant si sa voiture Ă©tait assez grande pour contenir nos valises et la poussette de bĂ©bĂ© Gabrielle ! Nous avons tout simplement Ă©tĂ© accueillies Ă  bras ouverts et chouchoutĂ©es Ă  chaque instant par Dieter et Maria, sa femme. Une semaine inoubliable pendant laquelle nous avons parcouru les endroits oĂč Roger a vĂ©cu pendant la guerre. Sandstedt est un charmant petit village situĂ© en Basse-Saxonie, Ă  presque 40 kilomĂštres de BrĂȘme. J’étais presque déçue de ne pas dĂ©couvrir un cousin allemand. Mais comme me le dit Elfriede, il aurait Ă©tĂ© trĂšs dangereux pour un prisonnier allemand d’avoir une relation avec une allemande. Tant pis, j’aurais pourtant bien aimĂ© ajouter une branche allemande Ă  mon arbre gĂ©nĂ©alogique. Dans ma famille on racontait qu’il en pinçait dur pour Elfriede. Elle a Ă©ludĂ© ma question Ă  chaque fois que je l’ai posĂ©e. Un moment fort de notre visite fut une grande surprise pour ma mĂšre et moi. Un voisin, Johan, arriva pour porter un journal. On lui expliqua qui nous Ă©tions. Il en resta d’abord bouche bĂ©e, transportĂ© dans le passĂ©. Puis il nous raconta c’était le 11 septembre 1942. Il avait 11 ans. Il travaillait dans un champ lorsqu’un accident survint qui lui sectionna presque complĂštement le mollet. C’est Roger qui le sauva, nous dit-il, en intervenant promptement. C’était notre tour de rester sans voix. Il nous embrassa ma mĂšre et moi avec une joie Ă©merveillĂ©e. Bien sĂ»r il nous montra aussi la trĂšs vilaine cicatrice qui orne son mollet. Bien sĂ»r nous nous sommes rendus Ă  Sandbostel, Ă  une soixantaine de kilomĂštres de Sandstedt. J’ignore combien de temps Roger a passĂ© dans ce camp, avant d’ĂȘtre envoyĂ© dans une ferme Ă  Sandstedt. Ce qui est certain, c’est qu’il eĂ»t de la chance de ne pas rester trop longtemps dans ce lieu qui fut fatal pour beaucoup. La visite fut trĂšs Ă©mouvante ; il est vrai que d’arpenter les allĂ©es du camp en poussant la poussette de ma fille ajoutait Ă  l’émotion. Violente aussi pour ma mĂšre qui ne s’attendait pas Ă  ce qu’elle dĂ©couvrit des milliers de prisonniers y moururent, de faim, de maladie ou tout simplement tuĂ©s par leurs geĂŽliers allemands. Nous avons Ă©tĂ© accueillis chaleureusement par Andreas Ehresmann, le directeur du MĂ©morial du camp de Sandbostel, Ă  qui j’avais annoncĂ© notre visite. Nous sommes restĂ©s Ă  Sandstedt une semaine, du 3 au 10 juillet 2015. Pour boucler une autre boucle, Dieter et Maria sont arrivĂ©s hier soir, 2 juillet 2016, dans ma ville natale et celle de mon grand-pĂšre et de ma mĂšre. Nous n’avons peut-ĂȘtre pas le mĂȘme sang qui coule dans nos veines, mais le sentiment est lĂ  quand mĂȘme c’est ma famille allemande. Je voudrais remercier ici Silvia, ma collĂšgue allemande qui non seulement a traduit mon billet en allemand mais a Ă©galement servi d’interprĂšte pendant deux ans et facilitĂ© ma correspondance avec Elfriede. Cherchez vos ancĂȘtres soldats sur MyHeritage dans les listes des prisonniers de guerre de la Seconde Guerre mondiale LeBus Palladium est nĂ© au tournant des annĂ©es 1960. À l’origine de la discothĂšque, un homme d’affaires du nom de James Arch. C’est lui qui a eu l’idĂ©e de mettre en place un systĂšme
ï»żCrĂ©dit photo Les fĂȘtes de PĂąques arrivent en avril cette annĂ©e, et un homme, David Latimer, ne peut que se souvenir du dimanche de PĂąques de l’annĂ©e 1960. Comme en 2022, ce dimanche tombait aussi le 17 avril, et ce jour-lĂ , un homme Ă  la main trĂšs verte a dĂ©cidĂ© de planter un jardin dans une bouteille
 Une idĂ©e qui lui est venue par hasard alors qu’il disposait d’une Ă©norme bouteille dont il n’avait pas l’utilitĂ©; il s’est dit qu’il allait tenter l’expĂ©rience d’en faire un jardin ! Il ne devait pas s’attendre Ă  ce que celui-ci devienne mondialement connu. Le jardin dans la bouteille de David Latimer n’a pas Ă©tĂ© arrosĂ© depuis 1972, et pourtant, il est magnifique ! plante peut rĂ©sister Ă  l’enfermement ? David Latimer a plantĂ© dans sa bouteille quelques graines de tradescantia, que nous appelons aussi “misĂšre”. Ces plantes sont connues pour ĂȘtre trĂšs robustes, et pour se multiplier comme par magie, ou presque. La misĂšre est une plante un peu envahissante, et le fait d’ĂȘtre enfermĂ©e dans une bouteille ne l’empĂȘche absolument pas de pousser, la preuve ! Pendant les douze premiĂšres annĂ©es, l’homme a arrosĂ© ses plantations, et en 1972, il a dĂ©cidĂ© de sceller hermĂ©tiquement sa bouteille. Et en privant la plante d’oxygĂšne, elle aurait pu tout simplement mourir. Mais pas du tout ! Au contraire, Mr Latimer a juste tournĂ© mĂ©thodiquement sa bouteille afin de l’exposer Ă  la lumiĂšre du soleil pour qu’elle se dĂ©veloppe uniformĂ©ment dans la bouteille. Il explique ne l’avoir jamais taillĂ©e et l’avoir laissĂ©e Ă©voluer comme bon lui semblait avec comme seule barriĂšre, les parois de la bouteille. Image d’illustration. CrĂ©dit photo Mais comment est-ce possible ? Normalement, une plante a besoin d’air, d’eau, de lumiĂšre. Mais il semblerait que cette misĂšre ait pu dĂ©velopper son propre microsystĂšme Ă  l’intĂ©rieur de la bouteille. En absorbant la lumiĂšre du soleil, elle a pu provoquer l’humiditĂ© dont elle avait besoin, et surtout la convertir en Ă©nergie. Ce cycle bien connu s’appelle la photosynthĂšse. ConcrĂštement, l’espace Ă©tanche crĂ©e un Ă©cosystĂšme autonome dans lequel la plante utilise la photosynthĂšse pour se fournir en Ă©lĂ©ments nutritifs qu’elle utilise, puis recycle. Avec la seule lumiĂšre du soleil, la plante peut donc survivre car elle lui fournit l’énergie nĂ©cessaire Ă  la crĂ©ation de ses propres nutriments. Quant Ă  l’eau, la plante a Ă©galement dĂ©veloppĂ© un systĂšme autonome l’humiditĂ© qui se crĂ©e dans la bouteille est absorbĂ©e par les racines, puis libĂ©rĂ©e lorsque la plante transpire. GrĂące aux parois de verre, elle redescend vers les racines, qui peuvent ainsi ĂȘtre Ă  nouveau irriguĂ©es. Quant aux feuilles qui tombent de la plante, elles forment un humus que la plante rĂ©utilise pour se nourrir. Image d’illustration. CrĂ©dit photo Comment rĂ©aliser votre jardin dans une bouteille ? Il faudra d’abord choisir un rĂ©cipient en verre de grande contenance, avec un col large pour accĂ©der facilement Ă  l’intĂ©rieur. Un grand bocal de lĂ©gumes ou de moutarde sera parfait pour dĂ©buter l’expĂ©rience. Au fond du pot, il faudra ajouter du terreau de rempotage par exemple, et du gravier pour le drainage. Enfin, une couche de compost sera la bienvenue, toujours pour nourrir votre plante. Quant aux variĂ©tĂ©s, vous pouvez choisir de la misĂšre comme David Latimer, mais Ă©galement des fougĂšres, des helxines ou encore des urticaceae. La plupart sont des plantes herbacĂ©es qui n’ont pas besoin de soins particuliers. Vous n’aurez plus qu’à arroser en Ă©vitant les feuilles, et placez votre pot Ă  la lumiĂšre du jour, mais en Ă©vitant le plein soleil. Rendez-vous dans soixante ans pour nous faire dĂ©couvrir votre jardin dans une bouteille peut-ĂȘtre ? Mes sujets de prĂ©dilection sont l'Ă©cologie, l'environnement, les innovations solidaires et les actualitĂ©s en gĂ©nĂ©ral. J'espĂšre que vous prendrez plaisir Ă  me lire. Ma devise "Carpe Diem" parce que la vie est trop courte et qu'il faut en savourer chaque instant.
Leniveau plus Ă©levĂ© du coĂ»t de la vie a aussi un impact sur les entreprises, puisqu’il les oblige Ă  verser des salaires plus Ă©levĂ©s, ce qui nuit Ă  leur productivitĂ© et leur compĂ©titivitĂ©, et leur ferme les portes de l’exportation. Le rĂ©sultat, c’est que les villes africaines n’attirent guĂšre les investisseurs rĂ©gionaux ou mondiaux et partenaires Du XVĂšme siĂšcle Ă  nos jours... Son histoire n'est pas un long fleuve tranquille L'Hof ter Musschen Histoire & Anecdotes d'une ferme brabançonne Cette ferme, dont les origines remontent au XVĂšme siĂšcle, fut la propriĂ©tĂ© des Princes de Ligne, puis du comte d'Oultremont 1836-1869 avant d'appartenir Ă  la famille DuprĂ©-Evenepoel qui, par hĂ©ritages successifs, la conservera durant prĂšs d'un siĂšcle 1869-1963.Lorsque, leur petit-fils, le notaire Edmond Morren, consent Ă  s'en sĂ©parer 1963, le nouvel acquĂ©reur est
l'ArchevĂȘchĂ© de Malines-Bruxelles qui s'engage Ă  laisser les trois fermiers en place exploiter la ferme jusqu'Ă  la fin de leur vie Sans payer de loyer !. Cela ne dure que deux ans car, en 1965, l'ArchevĂȘchĂ© fait un "Ă©change" avec la commune de Woluwe-Saint-Lambert qui en devient le nouveau propriĂ©taire
sans pouvoir changer son affectation
puisque le dernier occupant bĂ©nĂ©ficiant de l'usufruit, Florent Draeck, ne dĂ©cĂšde que 20 ans plus tard 1985. La commune de WSL ne sait apparemment pas trop quoi faire de cette vieille ferme en Ă©tat de vĂ©tustĂ© avancĂ© qui lui reste sur les bras comme un "cadeau empoisonnĂ©. Les bĂątiments, classĂ©s en 1988, nĂ©cessitent une lourde et coĂ»teuse rĂ©novation et, en attendant une solution, ils sont carrĂ©ment laissĂ©s Ă  l'abandon La saga ne s'arrĂȘte pas lĂ  ï»żï»żï»ż Hof ter Musschen - La ferme aux moineaux Cinq ans de rĂ©flexions plus tard 1990, la commune pense avoir trouvĂ© "LA" bonne solution en consentant Ă  la SABENA un bail emphytĂ©otique de 40 ans, sous condition de la rĂ©nover complĂštement suivant un projet adoptĂ© de commun accord. Non sans quelques discussions et contestations suscitĂ©es par les modifications profondes apportĂ©es Ă  un bĂątiment "historique", la rĂ©novation finit par se rĂ©aliser entre 1993 et 1994 et la SABENA y Ă©tablit son siĂšge si d'aucuns pensent qu'elle y a perdu beaucoup de son Ăąme, la ferme sĂ©culaire entame sa nouvelle vie avec un "ouf" de que personne n'avait prĂ©vu que la prestigieuse compagnie aĂ©rienne nationale serait mise en faillite 7 ans plus tard Novembre 2001.Le bon plan Ă©chafaudĂ© par la commune s'effondre tout est Ă  remettre sur la table, avec une nouvelle parenthĂšse de 5 ans Ă  la 2006, la sociĂ©tĂ© Hof ter Musschen met fin au suspense en rachetant le bail de la dĂ©funte Sabena. L'histoire de la ferme se poursuit dorĂ©navant au rythme des Ă©vĂ©nements, fĂȘtes, mariages, rĂ©unions d'entreprise et sĂ©minaires qui s'y dĂ©roulent... JipĂ© PubliĂ© dans le P'tit Journal - Ă©dition mai 2012 Remerciements Ă  Paul Carlier pour son autorisation de publier la photo aĂ©rienne du site DĂ©couvrez d'autres superbes photos de Belgique sur son blog Hof ter Musschen - Ferme aux moineaux - Moulin de la Woluwe Ferme Hof ter Musschen Organisation d'Ă©vĂ©nements - Location d'espaces pour mariages, fĂȘtes de famille, sĂ©minaires - rĂ©unions d'entreprise
\n \nla vie Ă  la ferme en 1960

GeorgeOrwell et La Ferme des animaux. En 1943, George Orwell quitte son emploi à la BBC pour écrire "La Ferme des animaux", apologue publié en 1945. Son titre original est Animal Farm. A Fairy Story. Le roman est court, seulement une dizaine de chapitres, mais c'est une satire brillante du stalinisme et des régimes autoritaires. Le récit

Je ne m’intĂ©resse pas Ă  l’économie mais en 2009 je m’étais amusĂ© Ă  faire un petit comparatif de l’évolution des prix de quelques produits trĂšs diffĂ©rents entre l’annĂ©e de ma naissance en 1960 et l’annĂ©e 2010, soit en 50 ans ! Arbitrairement mais surtout parce que cela a Ă©tĂ© plus facile de trouver ces postes sur Internet ou dans mes archives, j’ai choisi le SMIC bien sĂ»r, la baguette de pain, la place de cinĂ©ma, le litre de super, la consultation mĂ©dicale, un timbre-poste, un journal tĂ©lĂ© et une voiture de bas de gamme CitroĂ«n 2 CV de 1960 Ă  1990, Dacia Logan en 2010 mais pas d’équivalent en 2000. Si entre 1960 et 2010, une baguette est restĂ©e une baguette, un timbre est restĂ© un timbre ou un litre d'essence est toujours un litre d’essence, en revanche les voitures d’aujourd’hui bourrĂ©es d’électronique et d’accessoires de confort et de sĂ©curitĂ© n’ont plus grand chose Ă  voir avec celles d’antan ! Il eut Ă©galement Ă©tĂ© intĂ©ressant de comparer le prix des ordinateurs en 1960, pas de PC, juste d’énormes machines peu performantes qui valaient l’équivalent de 94000 €, les PC de 1990 coĂ»taient quelque 5300 € alors qu’aujourd’hui de superbes machines s’achĂštent 500 € ! Et ne parlons mĂȘme pas du prix du mĂ©gaoctet qui a Ă©tĂ© divisĂ© par 1,3 million en 30 ans ! La chute des prix des tĂ©lĂ©viseurs est moins spectaculaire mais en 1970, un poste couleur cathodique de 56 cm valait environ 4000 F 600 € soit la moitiĂ© du prix d’une voiture moyenne contre environ 300 € aujourd’hui pour une TV Ă  LED. 10 ans aprĂšs on rajoute la colonne 2020 ! 1960 1970 1980 1990 2000 2010 2020 SMIC horaire 0,25 € 1,64 F 0,52 € 3,42 F 2,25 € 14,79 F 4,87 € 31,94 F 6,41 € 42,02 F 8,86 € 10,15 € baguette de pain 0,07 € 0,44 F 0,08 € 0,55 F 0,25 € 1,67 F 0,48 € 3,14 F 0,61 € 4 F 0,83 € 0,90 € place de cinĂ©ma 0,28 € 1,86 F 0,73 € 4,78 F 2,46 € 16,13 F 4,79 € 31,40 F 9,30 € 61 F 10,10 € 11,70 € litre de super 0,16 € 1,03 F 0,18 € 1,15 F 0,47 € 3,08 F 0,79 € 5,16 F 1,14 € 7,45 F 1,42 € 1,53 € consultation mĂ©dicale 1,28 € 8,41 F 2,54 € 16,67 F 6,56 € 43 F 13,72 € 90 F 17,53 € 115 F 23 € 25 € timbre 0,05 € 0,25 F 0,06 € 0,40 F 0,21 € 1,40 F 0,35 € 2,30 F 0,45 € 3 F 0,58 € 1,16 € TĂ©lĂ©-7-Jours 0,09 € 0,60 F 0,18 € 1,20 F 0,53 € 3,50 € 0,99 € 6,50 F 0,99 € 6,50 F 1 € 1,30 € voiture bas de gamme 730 € 4790 F 959 € 6292 F 3046 € 19980 F 6067 € 39800 F 8600 € env. 7600 € 7900 € Évolution de 1960 Ă  2020 Évolution de 1960 Ă  1970 Évolution de 1970 Ă  1980 Évolution de 1980 Ă  1990 Évolution de 1990 Ă  2000 Évolution de 2000 Ă  2010 Évolution de 2010 Ă  2020 Inflation 11,3 fois 1,46 fois 2,37 fois 2,02 fois 1,21 fois 1,19 fois 1,12 fois SMIC horaire 41 fois 2,09 fois 4,32 fois 2,46 fois 1,32 fois 1,38 fois 1,15 fois baguette de pain 13 fois 1,25 fois 3,04 fois 1,88 fois 1,27 fois 1,36 fois 1,08 fois place de cinĂ©ma 42 fois 2,57 fois 3,37 fois 1,95 fois 1,94 fois 1,09 fois 1,16 fois litre de super 9,5 fois 1,12 fois 2,68 fois 1,68 fois 1,44 fois 1,25 fois 1,08 fois consultation mĂ©dicale 19,5 fois 1,98 fois 2,58 fois 2,09 fois 1,28 fois 1,31 fois 1,09 fois timbre 23 fois 1,60 fois 3,5 fois 1,64 fois 1,3 fois 1,29 fois 2 fois TĂ©lĂ©-7-Jours 14,4 fois 2 fois 2,92 fois 1,86 fois 0 fois 1,01 fois 1,3 fois voiture bas de gamme 11 fois 1,31 fois 3,18 fois 1,99 fois 1,42 fois 0,88 fois 1,04 fois 10 ans avant Prix en 1950 en F 1960 Evolution de 1950 Ă  1960 Evolution de 1950 Ă  2020 Inflation 1,87 fois 21 fois SMIC horaire 0,78 F 0,119 € 2,1 fois 85 fois baguette de pain 0,14 F 0,021 € 3,1 fois 43 fois place de cinĂ©ma 0,69 F 0,105 € 2,7 fois 111 fois litre de super 0,46 F 0,07 € 2,2 fois 22 fois consultation mĂ©dicale 2,50 F 0,381 € 3,4 fois 66 fois timbre 0,15 F 0,023 € 1,7 fois 50 fois voiture bas de gamme 2350 F 358,25 € 2 fois 22 fois

Dansles annĂ©es 1960 et 1970, FĂ©lix Mora sillonne en DS le sud du Maroc en quĂȘte de muscles Ă  bas coĂ»t pour les mines de la France gaullo-pompidolienne. Dans
Paysans et maraĂźchers de France des siĂšcles passĂ©s - Les travaux, la vie champĂȘtre, les mƓurs et coutumes de nos ancĂȘtres.209 Pins 2yCollection by Yves MerceronBig HorsesWork HorsesBlack HorsesFarm AnimalsAnimals And PetsCute AnimalsMajestic HorseBeautiful HorsesClydesdale HorsesOld PicturesOld PhotosVintage PhotographsVintage PhotosMonde RuralWhite TractorFarm DayMulhouseFine Art Landscape PhotographyFarm PicturesVintage HorseVintage FarmPretty HorsesPhoto BretagneDarth Vader HeadVader Star WarsHayingSilicone Food CoversFarm SceneParis PhotosPeople Photography,moissonAgricultureFarmingFrench PostcardsWork With AnimalsThose Were The DaysDonkeysBelle EpoqueWagonsUncommonEN SOLOGNE Ramasseur de LitiĂšre attelage ane ExpoFrench PhotographersPortraitConcertFictional CharactersJuliaImagesChildPierre Pedelmas. La ferme des Combelles Aude 1968Robert DoisneauWorking ClassVisitingCieCouple PhotosCouplesPierre PĂ©delmas, Instants de vieVintage PicturesClassic PhotographyBlack And White PhotographyHollandOp pad met zeis en hooivorkJan van BurenPaysans d'autrefoisFarm PhotoFerdinandFarm LifeMemory LaneThe PastBuy And SellCountry RoadsGustave-Roud-vers1940-1Vintage Photos WomenVintage ImagesHistory Of PhotographyArtistic PhotographyArt PhotographyFerdinand Coste Title Les Pommes de Terre. DeuxiĂšme Exposition dArt Photographique LifeHorse FarmsQuel tavailDaniel BĂ©tournĂ©DDaniel BĂ©tournĂ©Paysans d'autrefoisTourFarmerTractorsSubjectsBeautiful PicturesPostersHorses1936 photos de moissons anciennesNew TractorPictures To PaintWooden WagonGood Old TimesRural LifeStoke On TrentHorse DrawnPhoto ancienne - FranceMagnum PhotosBlack White PhotosBlack And WhitePhotographer PortfolioOld AgeRaymond Depardon - La terre des paysansAntique PhotosFosse CommuneBataille De VerdunGustave-Roud-entre1920-1940Vintage LifeIowa FarmsSouvenirs d'autrefois internaute - Bienvenue chez le veteranPortraitsFamous PhotographersLouisArtistPaintingGrand PalaisJulieNostalgiaLessive - Louis Adolphe Humbert de Molard 1850BerryTimelessUrbanCostumesOldsScenes du Berry La Basse Cour Coll. Nouvelles galeries Chateauroux La Chatre ArgentonVille FranceOnce Upon A TimeIllustrationsChateauroux 36 Au pays du Berry. Le meunier berrichonCentreCostumeHistoryPhotographyAntique PicturesEN SOLOGNE - Une BergĂšreFunny PostcardsVintage LifestyleHistory PhotosEquine ArtVintage ItalianTres beau plan Attelage Ane Berry LaitieresDordogneOld ParisArte PopularSouth Of FranceLa RĂ©gion du Limousin. Vieille Maison Ă  Altillac, prĂšs Beaulieu With AnimalsOld Farm EquipmentOld TractorsSur cette photo de 1935, une batteuse est actionnĂ©e par un cheval. © Roger-ViolletPhoto VintagePhoto PortugalFoto MadridPicture LayoutsPhoto ancienne - France
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MUSIQUE- Le rideau de fer est baissĂ© pour de bon. Ce jeudi 17 fĂ©vrier, le Bus Palladium, club de rock mythique de la capitale Ă  Pigalle, a annoncĂ© sur Facebook qu’il fermait dĂ©finitivement ses portes Ă  compter de la mi-mars. “Douze ans de souvenirs, de rencontres, de soirĂ©es mĂ©morables et de reformations improbables, Ă©crit le

Veaux, vaches, cochons, nous avons l’impression de les connaĂźtre depuis les comptines de notre enfance. Les animaux de la ferme valent pourtant mieux que cela, tant ils font partie de notre Histoire et de notre comprĂ©hension d’une partie de notre Ă©poque. Contenu1 Histoire des animaux de la ferme2 Animaux de la ferme et Quels sont les animaux de la ferme ? Top 63 Quels sont les animaux de la Basse-cour ? Animaux de la ferme le plus Animaux de la ferme le plus ancien4 Animaux de la ferme, oh la vache !5 Animaux de la ferme, au fait, l’abeille ?6 OĂč voir les animaux de la ferme ?7 Les sĂ©jours Ă  la Animaux de la ferme, “La ferme prĂ©fĂ©rĂ©e des français” Histoire des animaux de la ferme On les appelait des “bories” dans le sud de la France, des “cense” dans le Nord. Venu d’Angleterre oĂč il Ă©tait utilisĂ© depuis le XVIIĂšme siĂšcle, le terme de ferme fut adoptĂ© en France avec la RĂ©volution française, qui mit fin Ă  la propriĂ©tĂ© par les seigneuries. C’est par extension du nom donnĂ© au contrat entre un propriĂ©taire et celui qui exploite un domaine moyennant une redevance, que la ferme a dĂ©signĂ© cette ferme agricole que nous connaissons. En 1911 encore, la France Ă©tait pour plus de la moitiĂ© rurale. Cette vie, il y a cent ans plus agricole qu’urbaine, a laissĂ© dans notre imaginaire de comptines Ă©vocatrices, d’Une petite poule grise aux Trois petits cochons eux-mĂȘmes datant du XVIIIe siĂšcle et transmis par voie orale avant d’ĂȘtre pour la premiĂšre fois imprimĂ©s dans les Nursery Rhymes of England de James Halliwell en1886, en passant par La chĂšvre de Monsieur Seguin. Prix mis Ă  jour le 26-08-2022 Ă  1020 PM. Animaux de la ferme et domestication Avec le NĂ©olithique, la domestication des animaux a correspondu Ă  l’attachement aux territoires et Ă  la maĂźtrise de la reproduction biologique et du cycle de vie de certaines espĂšces. Ces animaux de ferme ont Ă©tĂ© domestiquĂ©s pour aider l’Homme dans certaines tĂąches l’ñne ou pour le nourrir. La domestication est d’abord apparue au Proche-Orient il y a environ 10 000 ans, avec les premiers “animaux de ferme” que furent le porc, le bƓuf, le mouton et la chĂšvre au Proche-Orient. Elle intervint ensuite en Chine, il y a environ 9 000 ans, avec le porc, en Asie du sud-est avec la poule. On distingue dĂ©sormais les animaux de ferme selon leur destination les animaux de production de viande, les animaux laitiers, les animaux de volaille, les animaux utilisĂ©s pour le transport et les travaux, et les animaux utilisĂ©s pour le textile. Quels sont les animaux de la ferme ? Top 6 Veaux, vaches, cochons, les animaux de la ferme ne sont jamais qu’au nombre d’une dizaine incluant ceux de la basse cour ci-dessous la vache, le cochon, le cheval, l’ñne, le mouton, le lapin Quels sont les animaux de la Basse-cour ? Et les animaux de la basse-cour que sont la poule et le coq, le dindon et le canardou l’oie Sans oublier qu’une ferme qui se respecte a presque toujours un chien. Animaux de la ferme le plus rĂ©pandu Au monde, l’animal de ferme le plus rĂ©pandu est la poule, avec 10 milliards d’individus, qui pondent un moyenne de 500 milliards d’Ɠufs par an. A dĂ©faut de faire encore rĂ©veil-matin, le coq sert, bien sĂ»r, Ă  la reproduction. Animaux de la ferme le plus ancien Issu du cochon sauvage et non pas du sanglier, le cochon a Ă©tĂ© domestiquĂ© en castrant les mĂąles et par l’ablation de leurs canines. Avec la domestication, le cochon a ensuite naturellement raccourci sa dentition, affinĂ© son groin et vu sa robe virer du noir au rose jambon. La simplicitĂ© de son Ă©levage en a fait le premier animal de ferme au Moyen-Age en Europe. Le ministre de Louis XIV, Vauban, voyait dans le cochon un moyen d’éradiquer les famines. Un siĂšcle plus tard, avec l’introduction de la pomme de terre, culture dĂ©diĂ©e aux cochons, les Ă©levages de porcs français sont devenus les plus importants d’Europe. Tout Ă©tait si bon dans le cochon, que l’on utilisait sa graisse y compris pour prĂ©parer un onguent contre les maux de dents et de savonnettes, et sa vessie servait de blague Ă  tabac. Animaux de la ferme, oh la vache ! Les animaux de la ferme ont jouĂ© un grand rĂŽle dans la sĂ©lection des espĂšces. DomestiquĂ©es Ă  partir du VIe siĂšcle avant nos vaches actuelles sont le rĂ©sultat de croisements Ă  escient, pour obtenir une meilleure production de lait et de viande. LĂ  aussi, dĂ©cidĂ©ment, les choses nous sont venues d’Angleterre reconnu comme l’artisan de la rĂ©volution agricole Outre-Manche, l’anglais Robert Bakewell 1725-1795 a posĂ© les bases de l’élevage tel que nous le connaissons. Deux de ses Ă©lĂšves sĂ©lectionneront la race Shorthorn, qui donnera la Durham », exportĂ©e en France. Le Second Empire est la pĂ©riode oĂč le nombre de races de vaches diffĂ©rentes est Ă  son apogĂ©e. A noter que Bakewell ne prĂ©conisait pas d’élever le bĂ©tail enfermĂ© en stabulation, mais au contraire d’irriguer les prairies et de fertiliser les pĂąturages afin que les vaches se mettent une bonne herbe sous la dent. CĂŽtĂ© sĂ©lection, il aura fait se croiser des gĂ©nisses Ă  longues cornes et un taureau de Westmoreland la race Ă  viande “Dishley Longhorn” pesait dans les 381 kilos, contre 168 kilos pour les races non croisĂ©es. En 1856, le Concours universel agricole de Paris est celui des premiĂšres photographies de vaches Nadar Jeune, le frĂšre cadet de l’illustre photographe, en immortalise 96, tout premier tĂ©moignage du genre. Animaux de la ferme, au fait, l’abeille ? Attention aux chiens, pour lesquels il reprĂ©sentent un vrai risque. Sinon, notre prĂ©cieux insecte pollinisateur est aujourd’hui entrĂ© Ă  la ferme, oĂč il pollinise verger et potager. Et fournit du miel. Pour le fermier, la lĂ©gislation est celle qui s’impose Ă  l’apiculteur. Un trĂšs bel exemple en est la ferme biologique du Bec Hellouin, dans l’Eure, qui dispense des formations pour amateurs et professionnels. Pour l’habitant de la ville, le Salon international de l’agriculture Ă©tant principalement une vitrine de la FNSEA, mieux vaut se rendre dans une ferme pĂ©dagogique, qui garantit un respect des animaux et permet de les voir dans leur environnement habituel. En rĂ©gion parisienne, vous avez la ferme de Paris dans le bois de Vincennes ou la ferme de Gally, Ă  Sartrouville. DĂ©sormais, les animaux de la ferme peuvent ĂȘtre vus dans Paris intra-muros, par exemple Ă  la ferme pĂ©dagogique du Jardin d’Eole, dans le nord de la capitale 27 rue d’Aubervilliers ou celle du parc Kellermann, dans le sud du XIIIe arrondissement. Les sĂ©jours Ă  la ferme En France, 10 000 fermes proposent des vacances Ă  la ferme. Cette façon d’arrondir leurs fins de mois et de faire connaĂźtre leur mĂ©tier rĂ©pond Ă  un vĂ©ritable engouement. Une bonne partie de ces fermes se sont organisĂ©es en rĂ©seaux labellisĂ©s, tels que “Bienvenue Ă  la ferme”, “Accueil paysan” ou “Un lit au prĂ©â€. Cette valorisation des campagnes est souvent associĂ©e Ă  la dĂ©couverte des lieux emblĂ©matiques environnants, le Mont-Saint-Michel ou les chĂąteaux de la Loire, mais aussi Ă  l’apprentissage du “manger local”, bio et de saison. Animaux de la ferme, “La ferme prĂ©fĂ©rĂ©e des français” En 2021, les tĂ©lĂ©spectateurs français ont plĂ©biscitĂ© la ferme du Hitton, dans le Gers, oĂč CĂ©cile et Manu Guichard Ă©lĂšvent des Ăąnes depuis une dizaine d’annĂ©es. Lait d’ñnesse et savon et surtout mĂ©thodes artisanales ont sĂ©duit. En lice, un total de 14 fermes, tĂ©moignant de la richesse du vrai savoir-faire de nos fermiers, du reblochon savoyard Ă  la viande bovine de Charente, en passant par les porcs de la Haute-Corse. En somme, s’intĂ©resser aux animaux la ferme consiste Ă  s’intĂ©resser Ă  notre patrimoine vivant. Et Ă  entamer toute une dĂ©marche sur ce que nous mettons dans notre assiette.

34 La Basse Cour - 38160 Saint-Antoine-l’Abbaye - 04 76 36 45 97. contact secretariat@arche-sta.com. La communautĂ© de l'Arche de la FlayssiĂšre (HĂ©rault) La FlayssiĂšre est situĂ©e en pleine nature, sur les plateaux sauvages et ventĂ©s du Haut Languedoc, en bordure du Larzac, dans un cadre propice au calme

LES FRANÇAIS EN VACANCES 2/3 - La guerre met un coup d’arrĂȘt au dĂ©veloppement des vacances, malgrĂ© les congĂ©s payĂ©s de 1936. Les Français commencent Ă  partir nombreux en vacances seulement dans les annĂ©es 1950. Charles TrĂ©net chante La Nationale 7 tandis qu’en 4CV, les vacanciers investissent les retient surtout la date de 1936 lorsque le Front populaire a votĂ© les deux premiĂšres semaines de congĂ©s payĂ©s. ImmortalisĂ©s en photographie, des Français radieux partent en vacances, sautent dans les trains grĂące Ă  des prix rĂ©duits pour les congĂ©s annuels» et dĂ©couvrent la mer, souvent pour la premiĂšre fois. Mais ce mythe grossit trĂšs largement la lire aussiVacances vintages la nationale 7 en DS cabrioletComme l’explique au Figaro l’historien AndrĂ© Rauch, professeur Ă©mĂ©rite Ă  l’UniversitĂ© de Strasbourg, une large majoritĂ© des salariĂ©s français ont profitĂ© de ces premiers congĂ©s pour retaper» leur intĂ©rieur, pour partir au vert un jour ou deux Ă  vĂ©lo sans s’éloigner beaucoup de leur domicile et surtout pour rentrer Ă  la campagne retrouver leur famille, histoire de donner le coup de main». En 1936, la civilisation des vacances» - expression de Claude Goguel, auteur d’une enquĂȘte de l’INSEE de 1967 sur les vacances des Français - est loin d’ĂȘtre intĂ©riorisĂ©e par les Français. En 1938, il y a l’inflation, puis en 1939, c’est la guerre. À la libĂ©ration, la situation est difficile. Il y a des tickets de rationnement jusqu’en 1949», rappelle l’auteur de l’ouvrage Les vacances des Français de 1830 Ă  nos Renault 4 CV, moteur des vacances. AFP/AFPLa massification des vacances commence lentement dans les annĂ©es 1950, portĂ©e par la croissance des Trente glorieuses», qui va durer jusqu’au premier choc pĂ©trolier, en 1974. Un moment trĂšs important est le lancement de la Renault 4CV, une voiture populaire, la premiĂšre produite en grande sĂ©rie en France», raconte AndrĂ© Rauch. La motte de beurre» - c’est son surnom dĂšs son lancement en 1947 - devient rapidement l’un des symboles des congĂ©s payĂ©s et des grandes vacances, beaucoup plus que sa concurrente de chez CitroĂ«n, la 2 CV, dont les dĂ©buts sont trĂšs lents. Avec la pĂ©nurie d’acier, il faut alors attendre trois Ă  cinq ans avant de recevoir sa Deuche». La 4CV est l’un des grands moteurs des vacances, mais marque aussi un changement. Dans cette petite voiture, on met les parents, les enfants, mais pas la belle-mĂšre», plaisante AndrĂ© Rauch. Avec la dĂ©mocratisation de la voiture et le dĂ©veloppement des campings, c’est le dĂ©but de vacances oĂč parents et enfants dĂ©cident d’aller ailleurs que dans leurs familles», reprend-il plus TrĂ©net chante la Nationale 7À partir de la seconde moitiĂ© des annĂ©es 1950, les Français commencent Ă  emprunter largement les routes nationales et Ă  investir massivement les campings sur les cĂŽtes. À l’étĂ© 1955, sur la route des vacances, ils chantent Nationale 7, le succĂšs estival de Charles TrĂ©net, qui emprunte lui-mĂȘme cette route mythique de 996 km, reliant Paris au sud de la France, pour se rendre dans sa propriĂ©tĂ© de Juan-les-Pins Nationale Sept/Qui fait d’Paris un p’tit faubourg d’Valence/Et la banlieue d’Saint-Paul de Vence/Le ciel d’étĂ©/Remplit nos cƓurs de sa luciditĂ©/Chasse les aigreurs et les aciditĂ©s/Qui font l’malheur des grandes citĂ©s/Tout excitĂ©es/On chante, on fĂȘte/Les oliviers sont bleus ma p’tite Lisette/L’amour joyeux est lĂ  qui fait risette/On est heureux Nationale 7».En deux vagues successives - juillet et aoĂ»t -, toute la France se rĂ©fugie-t-elle pour autant sur la CĂŽte d’Azur? Loin de lĂ , en rĂ©alitĂ©. Il faut relativiser la place de la Nationale 7, il n’y a pas qu’elle! Pour les parisiens, il y a aussi la cĂŽte Atlantique et celle de la Manche», rappelle AndrĂ© Rauch. La campagne demeure une valeur forte. En 1959, sur les 45 millions de Français, 10 millions partent en vacances l’étĂ©, 35% choisissant encore la campagne contre 34% la mer. La Nationale 7 est plutĂŽt le signe extĂ©rieur des vacances». Ce qui change fondamentalement, c’est la prĂ©fĂ©rence qui est progressivement donnĂ©e Ă  l’eau, Ă  la mer, alors qu’il y avait auparavant un privilĂšge de la terre et de la campagne», explique l’historien, qui cite Gaston Bachelard, philosophe auteur de plusieurs essais sur les quatre Ă©lĂ©ments, notamment L’eau et les rĂȘves et La Terre et les rĂȘveries du des Français sont partis en vacances en 1964, contre 64% en 2017. Service Infographie Le FigaroLa mer dĂ©trĂŽne la campagneAutre changement majeur avec la civilisation des vacances, il faut dĂ©sormais ĂȘtre hĂąlĂ© - bronzĂ©, ce sera pour plus tard... C’est un autre signe extĂ©rieur des vacances. Dans la culture collective, quelqu’un qui revient blanc comme un cachet d’aspirine n’a pas pu prendre de vacances», commente AndrĂ© Rauch. Cette prĂ©fĂ©rence pour un teint mĂątinĂ© par le soleil se heurte tant Ă  la vieille culture aristocratique qu’à celle du peuple. Dans la haute sociĂ©tĂ©, jusqu’aux annĂ©es 50, tout Ă©tait fait pour ĂȘtre le plus blanc possible. Plus largement, un souci hygiĂ©niste trĂšs ancien est demeurĂ© longtemps. Il fallait Ă  tout prix protĂ©ger sa peau du soleil. Les paysans portaient chemises Ă  manches longues et chapeaux», prĂ©cise l’historien, qui poursuit Dans les dĂ©cennies d’aprĂšs-guerre, nous nous sommes peu Ă  peu familiarisĂ©s avec notre corps. On oublie que la salle de bains est une crĂ©ation rĂ©cente. C’est pourtant l’espace domestique oĂč l’on prend soin de soi». Dans ce nouveau cadre, la mer et la plage deviennent le lieu public par excellence de cette nouvelle familiaritĂ© des parenthĂšse enchantĂ©eLes vacances sont alors vĂ©cues comme une coupure radicale dans l’annĂ©e. Pendant onze mois, on travaille ; pendant un mois, on tourne la page. Les vacances sont alors synonymes de dĂ©lassement, de repos. Dans cette civilisation des vacances, on ne faisait pas forcĂ©ment grand-chose. S’ennuyer de temps en temps Ă©tait normal», poursuit AndrĂ© Rauch. Les vacances reprĂ©sentaient ainsi une forme de parenthĂšse enchantĂ©e. Dans les annĂ©es 1960, pendant les vacances, on ne comptait pas. On consommait ce qu’on avait Ă©pargnĂ© pendant le reste de l’annĂ©e. Ça scandalisait les ministres du GĂ©nĂ©ral de Gaulle!», poursuit l’auteur de Les vacances de Français de 1830 Ă  nos les ingrĂ©dients sont rĂ©unis pour une victoire triomphale de la civilisation des vacances». AprĂšs les accords de Grenelle en 1968, les salaires ont augmentĂ©. Le SMIG, notamment, a bondi de 35%. Depuis 1936, les deux semaines de congĂ©s payĂ©s se sont Ă©largies Ă  trois dĂšs 1956, puis Ă  quatre en 1969. Ainsi, cette annĂ©e-lĂ , 45% des Français partaient au moins une fois en vacances dans l’annĂ©e. Ils sont 51%, cinq ans plus tard, en 1974. Plus d’un demi-siĂšcle aprĂšs le dĂ©but de cette civilisation des vacances», qu’en reste-t-il? L’autoroute a remplacĂ© les nationales, l’avion permet d’aller plus loin, les vacances se morcellent, Ă©talĂ©es sur l’annĂ©e. Une autre page de l’histoire des vacances s’ DĂ©couvrez tous les bons plans et codes promo Ouigo pour voyager moins chers
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  • la vie Ă  la ferme en 1960