MrRipley est un être séducteur et envoûtant, magnétique et inquiétant. Il révéla Alain Delon à l’écran dans Plein Soleil et réveilla le souvent trop lisse Matt Damon dans la version américaine. Confronté à Jude Law et Gwyneth Paltrow, ce talentueux monsieur Ripley se déguste comme un gelato sous le soleil de la côte Amalfitaine ; une carte postale italienne où le style
INFORMATION IMPORTANTE Vous trouverez dans cette section tous les documents distribués en cours FICHE CLAVIER, FICHE DE NOTATION, CHANTS, MORCEAUX, LEÇONS... pour les imprimer si besoin. Également les vidéos des chansons à apprendre, les écoutes faîtes en classe, les tutoriels clavier avec Synthesia...Aussi, pour toute autre demande ou information, n'hésitez pas à me contacter par mail à l'adresse suivantemusiqueaucollegedeverneuil LANDEGHEM ANNÉE SCOLAIRE 2019-2020 PRODUCTION/CHANT/CLAVIER Notre nouveau chant, Let it be est ci-dessous en vidéos avec paroles, en karaoke ainsi que la version Synthesia clavier à deux mains PRODUCTION/CHANT Notre nouveau chant est A la faveur de l'automne, du chanteur/auteur/compositeur français Tété, dont voici ci-dessous la fiche, le vidéoclip original et la version karaoke d'entraînement ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE DE PROTESTATION Dans les extraits ci-dessous, les artistes ses sont engagés contre la ségrégation aux Etats-Unis Billie HOLLIDAY interprète en 1939 le célèbre Strange fruit écrit par Abel MEEROPOL dénonçant les lynchages dans le Sud du pays, chanson reprise par Nina SIMONE en 1965, Beth HART & Joe BONAMASSA en 2013, Annie LENNOX en 2014 entre autre ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE DE PROTESTATION Dans l'extrait ci-dessous, Nina SIMONE dénonce la ségrégation/les violences aux Etats-Unis dans Mississippi goddamn en 1964 référence à l'assassinat de Medgar Evers en 1963 à Jackson et l'attentat dans une église de Birmingham le 15 septembre 1963 faisant 4 victimes jeunes filles Vous trouverez ci-dessous un site d'informations complémentaires faits historiques sur la ségrégation raciale américaine, traduction des paroles de la chanson... PRODUCTION/CHANT LA MUSIQUE DE PROTESTATION/RESISTANCE Notre nouveau chant est Bella ciao, chant de la résistance italienne repris de très nombreuses fois dont voici la fiche ci-dessous avec l'interprétation par Yves Montand ainsi que dans la série La casa de Papel et également une explication historique en vidéo ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE DE PROTESTATION/RESISTANCE LE CHANT DES PARTISANS est composé le 30 Mai 1943 par Anna Marly musicienne d'origine russe immigrée en Angleterre, sur des paroles de Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon. La France est sous l’occupation allemande dès Mai 1940 le réseau de la Résistance se met alors en place et le 18 Juin 1940, le général de Gaulle a appelé à la radio BBC les Français qui avaient une quelconque compétence militaire à venir le rejoindre à Londres. Ceux qui ont répondu à son appel sont classés comme membres de la "France libre" ou résistants de l'extérieur. Les chefs de la Résistance cherchaient alors un chant capable d’unir au mieux les combattants de l’ombre. Ils choisiront ainsi ce Chant des partisans, qui deviendra le générique sifflé de l'émission "Honneur et patrie" sur la BBC, et qui sera le signe de reconnaissance des résistants dans le maquis. Simple mais efficace, il est constitué de 5 couplets, organisés en quatrains, avec des rimes plates ex AABB. La mélodie est facilement mémorisable et s'étend sur un ambitus réduit 1 octave, ce qui permet, comme la plupart des hymnes patriotiques, de le chanter aisément. De nombreux artistes très célèbres ont interprété Le chant des partisans Anna Marly en 1943, Joan Baez en 1973 à New York, Les chœurs de l’Armée rouge à Paris en 1976. Voici le texte ci-dessous en pièce jointe. Ci-dessous deux versions vidéo également très célèbres Yves Montand et le groupe Zebda en 2000 dans une version rythmée, en live, intitulée Motivés ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE DE PROTESTATION En complément, voici trois extraits de musique et un passage de film en lien à notre leçon - Aux armes et caetera de Serge Gainsbourg en 1979, hommage à La Marseillaise façon reggae - Hurricane de Bob Dylan, chant de contestation de l'injustice américaine Rubin "Hurricane" Carter envoyé en prison pour un crime qu'il n'avait pas commis - God save the queen des Sex Pistols en 1977, ou la contestation de la monarchie par de jeunes punks londoniens - Discours final de Charlie Chaplin dans Le dictateur, ou la satirique contestataire du pouvoir nazi de cette période ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE DE PROTESTATION La prestation de Jimi Hendrix au festival américain de Woodstock reste un symbole du mouvement hippie "Peace and love" de la fin des années 1960, en interprétant l'hymne américain The star spangled banner de manière personnelle rock, solo de guitare accompagné de la batterie, glissendi représentant les bombes lâchées par les avions B-52 lors de la guerre du Vietnam une protestation musicale d'un génie de la guitare électrique ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE DE PROTESTATION En complément de notre leçon, voici des oeuvres d'art en lien avec la guerre du Vietnam - la photographie La jeune fille à la fleur de Marc Riboud 1967 - la bande-annonce du film Hair film sur une communauté hippie ainsi que la chanson qui termine l'oeuvre de Milos FORMAN Let the sunshine - l'extrait de l'attaque d'hélicoptères avec la musique de Richard WAGNER La chevauchée des Walkyries dans le film Apocalypse now de Francis Ford Coppola 1979 PRODUCTION/CHANT Notre premier chant est une composition des Beatles Yesterday, avec ci-dessous la version originale puis les reprises par Boyz 2 Men, Himesh Patel dans le film du même nom et Frank "The voice" Sinatra ANNEE SCOLAIRE 2018-2019 ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE DE PROTESTATION Pour continuer avec le reggae, voici deux morceaux de Bob Marley 1945-1981 Get up Stand up, chant de contestation contre l'oppression blanche et le racisme en Jamaïque, puis No Woman no cry. Les racines du reggae sont alors le menton et le ska, dont voici ci-dessous deux extraits également avec Rich man de Stanley Beckford mento et Dance the ska ska de The skatalites CHANT/PRODUCTION LA MUSIQUE DE PROTESTATION Le chant Né en 17 à Leidenstadt nous fait réfléchir sur l'Histoire à travers 3 situations la Seconde Guerre Mondiale, la guerre civile en Irlande du Nord et l'apartheid en Afrique du sud. Voici un montage vidéo d'un internaute ainsi que la version karaoke PRODUCTION/CHANT/CLAVIER Notre nouveau chant ci-dessous est composé/interprété par le groupe allemand FOOL'S GARDEN en 1995 Lemon tree, avec la version originale et la version karaoke d'entraînement ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE DE PROTESTATION Dans les extraits ci-dessous, les artistes ses sont engagés contre la ségrégation aux Etats-Unis Billie HOLLIDAY interprète en 1939 le célèbre Strange fruit écrit par Abel MEEROPOL dénonçant les lynchages dans le Sud du pays, chanson reprise par Nina SIMONE en 1965, Beth HART & Joe BONAMASSA en 2013, Annie LENNOX en 2014 entre autre ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE OPERATIQUE Dans les extraits ci-dessous, l'opéra fait partie intégrante du scénario en image et en musique bien sûr, tant dans un film d'action tel que Mission impossible Rogue nation de Christophe McQuarrie 2015 avec un extrait de l'opéra Turandot de Puccini que dans deux drames tels que Le talentueux Mr Ripley d'Anthony Minghella 1999 avec un extrait de l'opéra Eugène Onéguine de Tchaikovsky et Philadelphia de Jonathan Demme 1993 avec un extrait de l'opéra Andréa Chénier d'Umberto Giordano PRODUCTION/CREATION SONORE MUSIQUE OPERATIQUE ET CINEMA Au deuxième trimestre, les élèves devront sonoriser l'extrait vidéo ci-dessous, en créant leur bande originale sur Audacity enregistrement de dialogues, musiques, effets sonores, bruitages.... Il s'agit du film Une nuit à l'opéra 1935 des Marx Brothers LECON/ECOUTE/PERCEPTION MUSIQUE OPERATIQUE ET CINEMA Notre nouvelle leçon nous conduit à étudier un extrait du film Le 5ème élément, avec l'analyse détaillée de la scène ci-dessous extrait de l'opéra Lucia di Lammermoor de Donizetti ainsi que Diva dance de la bande originale composée par Eric Serra CHANT/CLAVIER/PRODUCTION MUSIQUE OPERATIQUE ET CINEMA Notre nouveau chant/morceau de clavier est un "tube" de l'opéra L'amour est un oiseau rebelle, extrait de Carmen de Georges Bizet, dans son interprétation ici par le Metropolitan opera avec Elina Garance en Carmen LECON/ECOUTE/PERCEPTION MUSIQUES URBAINE/DU QUOTIDIENA l'image de Steve Reich dans City life ou bien de Pierre Henry dans Variations pour une porte et un soupir en 1963 musique contemporaine "concrète" ci-dessous, le guitariste David Gilmour a incorporé lui aussi dans son morceau rock Rattle that rock un son bien connu du quotidien le jingle sonore de la SNCF ci-dessous en version live à Pompéi en 2016 PRODUCTION/CHANTNew York avec toi chanson du groupe français Téléphone, ci-dessous dans sa version originale puis karaoke d'entraînement, avec la fiche de cours en .pdf PRODUCTION/CHANTNew Amsterdam composition de Moondog, ce chant est un hymne à la ville de New York LECON/ECOUTE/PERCEPTION MUSIQUES URBAINE/DU QUOTIDIENCity Life "Vie de la ville" musique contemporaine de style minimaliste musique "répétitive", elle fut composée en 1995 par Steve Reich né en 1936, 2 ans après le premier attentat du World Trade Center de New ci-dessous les fiches de cours avec correction, le thème de répétition rapide dans le 1er mouvement "Check it out", le fichier MIDI du thème de City Life avec la vidéo tutoriel Synthesia correspondante, les vidéos de la 1ère partie du reportage Arte sur la composition de l'oeuvre et l'interprétation en public les 5 mouvements LECON/ECOUTE/PERCEPTION MUSIQUES DES VILLES/DE LA CAMPAGNE"The Great Animal Orchestra Symphony" du compositeur Richard Blackford et de l'ingénieur du son Bernie Krause musique mêlant des instruments acoustiques et les sons enregistrés d'animaux sauvages au moyen d'un clavier avec les sons pré-enregistrés PRODUCTION/CHANT/MORCEAU DE CLAVIERSummer nights extrait de la comédie musicale Grease création sur scène à Broadway en 1972, ce chant est un duo entre Sandy Young et Danny Zuko avec leurs groupes d'amis ci-dessous - la fiche distribuée en classe- la version filmée 1978 avec John Travolta Danny et Olivia Newton-John Sandy- la version théâtrale filmée 2016 en direct avec Aaron Tveit Danny, Julianne Hough Sandy et Vanessa Hudgens Betty Rizzo - la version avec paroles pour son apprentissage- le fichier MIDI du morceau pour le faire jouer par le logiciel Synthesia- la version Synthesia pour l'introduction de clavier aux deux mains ANNEE SCOLAIRE 2017-2018 ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE DE PROTESTATIONLes écoutes suivantes nous font découvrir l'univers musical de la Jamaïque, dans le cadre de la musique de contestation- Le reggae de Bob Marley avec Get up stand up et No woman no cry- Le mento avec le titre Rich man de Stanley Beckford- Le ska avec le titre Dance the ska du groupe The skatalites CHANT/PRODUCTION LA MUSIQUE DE PROTESTATIONLe chant de Jean-Jacques Goldman Né en 17 à Leidenstadt date de 1990 et a été interprété par Jean-Jacques Goldman, Carol Fredericks et Michael Jones. Il dénonce la guerre et nous amène à nous poser la question suivante qu'aurions-nous fait en temps de conflit? PRODUCTION/CREATION LA MUSIQUE OPERATIQUEL'extrait du film ci-dessous est muet afin de pouvoir le sonoriser vous-même grâce à Audacity ou un autre logiciel facile d'utilisation laissez parler votre imagination et créativité sur ce court passage d'Une nuit à l'opéra des frères Marx 1935 ;- Une fois le fichier sonore créé, il pourra être envoyé en pièce jointe sur l'adresse mail suivante musiqueaucollegedeverneuil ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE OPERATIQUEDans les extraits ci-dessous, l'opéra fait partie intégrante du scénario en image et en musique bien sûr, tant dans un film d'action tel que Mission impossible Rogue nation de Christophe McQuarrie 2015 avec un extrait de l'opéra Turandot de Puccini que dans deux drames tels que Le talentueux Mr Ripley d'Anthony Minghella 1999 avec un extrait de l'opéra Eugène Onéguine de Tchaikovsky et Philadelphia de Jonathan Demme 1993 avec un extrait de l'opéra Andréa Chénier d'Umberto Giordano CHANT/PERCUSSIONS CORPORELLES/PRODUCTION LA MUSIQUE OPERATIQUEL'amour est un oiseau rebelle chanson de l'opéra Carmen de Georges BIZET, voici ci-dessous l'interprétation en "live" au Metropolitan Opera de New York City par Elina Garance, également en versions karaoke d'entraînement ECOUTE/PERCEPTION LA MUSIQUE OPERATIQUELucia di Lammermoore/Diva dance dans cet extrait du film Le 5ème élément de Luc Besson, l'opéra est représenté de manière traditionnelle 1ère partie puis moderne 2ème partie CHANT/CLAVIER/PRODUCTIONManhattan Kabboul chanson de Renaud en duo avec Axelle Red, qui reprend le thème des événements tragiques du 11 Septembre 2001 à New York City, d'un point de vue partagé par deux protagonistes un jeune portoricain intégré dans la société américaine et une jeune fille afghane... Ci-dessous la version originale et la version karaoke LECON/ECOUTE/PERCEPTIONSur le principe du sampling en anglais "sample" signifie "échantillon", voici la version de la chanson Every breath you take du groupe The Police ainsi que sa version samplée par Puff Daddy/Faith Evans I'll be missing you
LeTalentueux Mr Ripley [VHS] : Damon, Matt, Paltrow, Gwyneth, Law, Jude, Blanchett, Cate, Seymour Hoffman, Philip, Minghella, Anthony, Damon, Matt, Paltrow, Gwyneth: Amazon.fr: DVD et Blu-ray . Continuer sans accepter. Choisir vos préférences en matière de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nécessaires pour vous permettre
Dans Les Infiltrés, Martin Scorsese semble travailler sur la relation entre les personnages et les interprètes qui les incarnent offrant un tableau complet ? de l’acteur masculin à Hollywood au début du XXIe siècle. Je m’intéresse ici à Matt Damon, véritable star incomplète… - Matt Damon qui vient de lire cette note Prolégomènes 1 L’art en général et le cinéma en particulier utilisent des idées génériques la vie, la mort, l’amour, le bien, le mal, le pouvoir, … ainsi que des archétypes qui les incarnent[1] le Héros, la Femme, la Mère, le Père, Dieu, le Diable, … et des situations qui les portent. Concernant Les Infiltrés, je puis ainsi affirmer – sans choquer – que Costello Jack Nicholson est le Diable mais aussi le père de Sullivan pour Sullivan bien que d’un point de vue scénaristique, il ne soit ni le Diable, ni le père de Sullivan. L’homosexualité de ce dernier a donc peut-être un caractère plus symbolique que diégétique. 2 Dès lors, certaines des associations précédemment évoquées nous apparaissent clairement quand nous en ignorons, voire en refusons, d’autres. Cela peut traduire notre malaise devant certains d’entre elles[2] ici qu’un héros soit homosexuel pose problème tant pour le rapport à notre propre sexualité nous sommes toujours notre premier partenaire sexuel – ce que l’on voudrait nier[3] cela renvoie à la thématique du double qu’en ce qui concerne la confrontation entre notre perception sociale – rêvée et réelle – de l’homosexualité ils – c’est-à -dire eux donc d’autres que nous – sont nos égaux et notre modèle du héros masculin viril, forcément viril ; hétérosexuel, forcément hétérosexuel cela met en jeu le thème du héros – ou du double rêvé. Il revient ainsi à l’artiste de pointer les questionnements des individus et des sociétés, parfois sans pouvoir les formuler autrement que par leur art et en laissant les réponses ouvertes[4] à moins de souhaiter se transformer en moralisateur[5]. Le spectateur peut alors choisir de s’y confronter lui-même. 3 Dans le même ordre d’idées, rappelons l’une des plus courantes de ces associations l’érection, fondamentalement fonctionne comme métaphore de la puissance d’où l’une des acceptions du mot impuissant tout simplement car il s’agit pour les jeunes adolescents mâles – à peine sortis de l’enfance et des rêves d’héroïsme qui la peuplent – d’une matérialisation concrète et surtout quasi-simultanée avec différentes positions … que l’on doit s’efforcer de contrôler d’un nouveau pouvoir. Cela donne naissance à deux grands types de héros le héros simple qui mobilise son pouvoir quand les circonstances l’exigent et le héros tourmenté qui ne cesse de se demander s’il ne crée pas artificiellement ces circonstances à la seule fin d’exercer son pouvoir d’où l’alternative que l’on peut crûment exposer ainsi Je l’aime donc je bande/Je bande donc – peut-être ? – je l’aime ; dans cette seconde catégorie se rangent tout aussi bien le Peter Parker de Spiderman de Sam Raimi, 2002, que de nombreux héros de Fiodor Dostoïevski Raskolnikov dans Crime et Châtiment, 1866 ou Aliocha dans Les Frères Karamazov, 1880, l’incapacité à assumer son désir sexuel étant l’une des problématiques favorites du grand romancier russe. Cette question n’est guère abordée dans Les Infiltrés mais une autre, tout aussi fondamentale, l’est l’incomplétude du héros c’est-à -dire l’homme tel qu’on peut le rêver et ce notamment à travers les troubles sexuels de Colin Sullivan. Car, que nous disent Les Infiltrés ? I- Sullivan, héros incomplet Le personnage de Billy Costigan Leonardo Di Caprio apparaît comme un personnage complexe torturé par un passé familial qui l’amène du côté des truands, dans l’incapacité de communiquer, en permanence au bord de l’explosion et régulièrement dominé par ses pulsions violentes, il demeure, malgré ce passif, du côté de la loi. Cependant cette complexité n’est qu’un leurre car, quelle que soit sa difficulté, la mue finira par s’effectuer et il ne fait guère de doutes qu’il figurera en héros absolu. En effet, il a d’emblée rompu avec son passé et ce qu’il représentait ; celui-ci, donc, ne figure plus en modèle ce qui résout, au moins en partie, son complexe d’Œdipe et ce quelles que soient les forces le ramenant à son passé. Ce n’est pas tant en fait son engagement du côté de la loi qu’on ne peut trop directement assimiler au Bien[6] qui en fait un héros mais bien cette résolution. Ainsi contre les apparences, il file droit et possède, en outre, toutes les armes du héros notamment celle de la séduction. C’est donc lui qui, in fine, séduit Madeleine Vera Famiga, seule et unique personnage féminin de cette œuvre et qui figure la Femme[7] pour les hommes. Existe alors une différence entre ce que l’histoire raconte et ce que montre le film si on lit le scénario, cette femme ne devrait pas tomber amoureuse de Costigan ; or si on regarde le film, il est évident que c’est le cas[8]. Vera Farminga Colin Sullivan, lui, semble plus simple truand doué dès sa jeunesse, placé dans une situation plus confortable que Costigan, il joue son rôle à la perfection allant même jusqu’à être le premier à séduire Madeleine. Seulement quelle est sa situation réelle ? Il s’est détourné de son père dès son enfance pour s’en choisir un autre, Costello[9]. Or ce dernier l’écrase rendant paradoxalement caduque sa décision initiale qui n’avait pour but que de ne pas se confronter à la faiblesse de son géniteur faiblesse que Costigan, lui, assume. Ramené en situation d’infériorité, il subit doublement le poids de la figure paternelle. Ce n’est pas tout s’il séduit Madeleine, celle-ci n’est, en réalité, attirée par lui que par qu’il représente l’homme idéal mais non pas le héros[10] ce sera Costigan. En aucun cas donc, elle ne tombe amoureuse de Sullivan mais se contente d’appliquer une leçon bien apprise tout comme Sullivan l’a séduite en récitant, de façon millimétrique, une leçon. Cela n’est déjà guère glorieux mais le fait que Sullivan joue un rôle réduit cet amour à un leurre et le condamne à se dérégler ce qui ne serait pas le cas si elle était vraiment tombée amoureuse de Sullivan d’où son impuissance. Ce dernier est donc pour le moins un héros très incomplet qui fonctionne comme un double[11], une ombre de Costigan. A n’en pas douter, Sullivan aurait voulu être Costigan alors que l’inverse n’est pas vrai ; tout juste peut-on suggérer que Costigan aurait rêvé être le rôle que joue Sullivan et encore aurait-il perdu l’occasion de se confronter – victorieusement – à son passé. Or cette confrontation/fascination pour un autre soi-même n’est pas, d’un point de vue symbolico-sexuel neutre, qu’on le veuille ou non. Du reste, s’il n’est peut-être pas un homosexuel, Sullivan est bien un héros incomplet, c’est-à -dire un pédé » au sens des cours d’écoles en ce sens qu’il n’assume pas la fonction de virilité absolue, idéal des petits garçons[12]. Il ne semble pas d’ailleurs que l’explicite impuissance de Sullivan puisse signifier ce qui serait pourtant logique, l’incomplétude dans notre modèle sociétal, un héros impuissant n’est même pas un héros car il perd la possibilité de figurer un héros on dira même qu’il n’est pas un homme. C’est ainsi, l’impuissance de Sullivan qui, malgré tout reste un peu un héros ne serait-ce que pour tenir le choc » face à Costigan ne peut que suggérer que son désir sexuel est orienté vers autre chose que Madeleine mais non – cela ne cadrerait pas avec notre outillage mental – qu’il est totalement impuissant. Or, comme il n’existe pas d’autre femme dans le film et qu’il est confronté à de nombreuses – et parfois écrasantes – présences masculines, Sullivan ne peut guère n’être autre chose qu’un homosexuel. De plus, il ne me semble pas que le film de Scorsese pose la question d’un héros impuissant, comme Alfred Hitchcock l’ose dans Sueurs froides, 1958[13] ; ce serait pourtant passionnant. Léonardo Di Caprio et Jack Nicholson II- Mise en abyme Matt Damon, star incomplète Le fait que Sullivan joue un rôle » écrivais-je quelques lignes plus haut. Il est évident que cette œuvre dans laquelle les personnages jouent des rôles, tout comme Le roi Lear de William Shakespeare, 1605-1606 ou Sueurs froides[14], pose question concernant la mise en abyme. En fait, elle semble interroger et jouer du rapport entre l’image et le rôle des principaux interprètes masculins. Ainsi, comme tout film important, Les Infiltrés interrogent le cinéma. Ainsi Leonardo Di Caprio joue-t-il, comme nous l’avons vu, un personnage de héros qui émerge certes difficilement mais surtout inéluctablement. Et ce alors qu’il apparaît aujourd’hui comme une vraie star de cinéma, destin auquel il a toujours été promis mais qui mit un certain temps à s’accomplir il y avait ainsi un espace à franchir entre le fantasme pour adolescentes vendu comme un paquet de lessive et le vrai séducteur viril qu’il est désormais en mesure de jouer. Quant à Jack Nicholson, à son âge et ce point de sa carrière, quel rôle lui reste-t-il à composer si ce n’est justement le Diable ou Dieu c’est-à -dire un personnage qui contrôle les autres et n’est agi par nul autre que lui-même. Certains d’ailleurs ont remarqué – peu importe que cela soit ou non vrai – qu’il semblait s’être dirigé lui-même dans Les Infiltrés. Quant à Matt Damon, l’écho entre son personnage et son image est encore plus assourdissant. Sa carrière a, en effet, été marquée par un compagnonnage initial avec Ben Affleck pas forcément, notamment sur le plan physique, à son avantage du point de vue de la starification. Il a ensuite enchaîné des rôles le définissant comme étant Le talentueux Mr. Ripley – Replay » – d’Anthony Minghella, 1999 ou ayant Gerry de Gus Van Sant, 2002 un double et même comme comparse derrière les vraies stars, George Clooney et Brad Pitt Ocean’s eleven, 2001, Ocean’s twelve, 2004, Ocean’s thirteen, 2007 série de trois films de Steven Soderbergh dans lesquels il est également écrasé par une figure paternelle. De plus, quand il s’approche le plus du modèle classique de héros, son personnage est marqué c’est le pitch de ces films par une identité incertaine La mémoire dans la peau de Doug Liman, 2002 ; La mort dans la peau de Paul Greengrass, 2004 ; La vengeance dans la peau[15] de Paul Greengrass, 2007. Cela dessine donc une carrière singulière d’autant que lorsqu’il s’intègre enfin aux vraies stars comme dans Les Infiltrés où il prend place dans un grand trio d’acteurs – et il existe dans ce film, par comparaison, un petit trio composé de Martin Sheen, Alec Baldwin et Mark Wahlberg – aux côtés de Leonardo Di Caprio et Jack Nicholson, c’est pour mieux être écrasé[16] par un Leonardo Di Caprio qui, en fin de compte, reste le vrai héros donc – pour un film fonctionnant sur la mise en abyme – la seule vraie star[17]. Aussi placé brièvement sur le même plan que Leonardo Di Caprio et Jack Nicholson à l’entrée du film – ce qui, à ce stade de sa carrière, est l’ultime marche qui lui reste à franchir –, Matt Damon est, deux heures et demie plus tard, ramené à son statut de star incomplète[18] comme il est dans le film un héros incomplet. Ainsi, comme le serait un héros homosexuel, il n’a qu’un défaut ne pas cadrer avec le modèle car – et c’est cela qu’il faut noter et surtout interroger – l’homosexualité fonctionne comme une métaphore de l’incomplétude. Matt Damon et Léonardo Di Caprio Alors, pour conclure, résumons-nous Sullivan, explicitement impuissant – et ce alors qu’il n’existe qu’une seule et unique femme – dans Les Infiltrés me semble donc tendre vers un personnage homosexuel et ce d’autant plus qu’il est confronté à un double masculin idéal en la personne de Costigan ce qui ne peut guère être neutre et tend du reste à éliminer l’hypothèse d’une impuissance totale – fut-elle passagère – de Sullivan qui l’annihilerait en tant que héros. Par ailleurs, l’écho entre ce personnage et la carrière de son interprète révèle l’un des thèmes majeurs du film offrir une réflexion sur la star et le héros hollywoodien au début du XXIe siècle en utilisant pas moins de six acteurs masculins importants[19] aux âges et aux carrières contrastées. L’ensemble du tableau reste à préciser. Les infiltrés 2006, de Martin Scorsese [1] On reconnaît les figures algébriques définies par François Truffaut – dans ses entretiens avec Hitchcock – qu’il oppose à des personnages plus denses et complexes. C’est pour lui l’opposition entre cinéma de situations » et cinéma de personnages ». Si cette distinction me semble pertinente plus en tout cas que celle entre cinéma de genre et cinéma d’auteurs, je considère que l’opposition entre les deux types de personnages est trop forcée un héros peut comprendre des dimensions archétypales et receler en même temps une complexité rendant tout ou partie de ses actes inexplicables ou plutôt indécidables. Dans tous les cas, il convient d’éviter les stéréotypes. Voir Truffaut François, Hitchcock/Truffaut, édition définitive, Paris, Gallimard, 1993, pages 161-166, 268, 288. [2] De même éprouve-t-on parfois une gêne et même un dégoût devant certaines images anodines » c’est mon cas devant la façon dont Rainer-Werner Fassbinder filme le corps, vieux et laid, de l’héroïne Brigitte Mira de Tous les autres » s’appellent Ali, 1974 ; il s’agit-là , à mon sens, du principal intérêt d’un film où la présentation et la dénonciation du racisme dans l’Allemagne des années 1970 reste très conventionnelle si ce n’est même caricaturale. [3] D’où l’égoïste nécessité de donner du plaisir à l’autre – ce à quoi Sullivan ne semble pas en mesure de parvenir y compris dans la première moitié du film – pour renforcer cette négation. [4] Le grand dramaturge norvégien Henrik Ibsen écrivait ainsi Questionner est ma vocation, répondre, non » cité par Michel Meyer dans Ibsen ou l’invention du théâtre moderne » in Ibsen Henrik, Drames contemporains, Paris, Le Livre de Poche, 2005, pages 5-38. [5] Que l’on songe à certains artistes engagés … [6] On peut d’ailleurs s’interroger sur la signification de sa sanctification laïque » finale ; et la mettre en rapport avec son statut de héros positif. [7] Ce changement, dommageable du strict point de vue de la vraisemblance, entre le film original Infernal Affairs de Andrew Lau et Alan Mak, 2003 qui fait apparaître deux personnages féminins et le remake de Scorsese trouve ainsi une explication. [8] Cela explique son hésitation combien de fois observe-t-on une différence entre ce que l’on nous a appris sur ce que l’on devrait ressentir le scénario/la présentation de la vie et ce que nous ressentons réellement le film/la vie. [9] On remarque d’ailleurs que le nom de Costello est beaucoup plus proche de celui de Costigan que de celui de Sullivan. [10] On pourrait par ailleurs reprocher à Martin Scorsese de sacrifier le personnage de Madeleine pour en faire une idée, la Femme, voire – avec une perspective machisante – un objet. Ce serait, à mon avis, une injustice une œuvre, si riche soit-elle, ne peut brasser toutes les dimensions de l’Univers. Ici le sujet, c’est l’homme le héros, le père, le fils, l’homme fantasmé, l’acteur, … avec comme postulat qu’il est différent de la femme il n’y a donc guère d’étude sur la nature de cette différence ; ce n’est déjà pas si mal. [11] Avec Les Infiltrés, Martin Scorsese présente une variation » sur le thème du double déjà largement exploré puisqu’il apparaît comme l’un des pivots des œuvres des trois plus grands créateurs occidentaux, Shakespeare, Dostoïevski et Hitchcock. [12] Pour revenir sur un point précédent, s’agit-il d’un idéal appris ou ressenti ? Cela dépend. [13] A moins que Scottie James Stewart ne soit nécrophile ; voir Truffaut François, Hitchcock/Truffaut, édition définitive, Paris, Gallimard, 1993, pages 206-210. [14] Ce dernier étant, à mon sens, la référence absolue en la matière. [15] Ce dernier film, par ailleurs un peu répétitif, se conclut sur une belle idée ramener Jason Bourne Matt Damon, héros à l’identité détruite, à une ombre. [16] Il n’y a bien sûr là aucun jugement de valeur sur la performance d’acteur de Matt Damon ; nous ne sommes pas dans un cas où un acteur éclipse l’autre comme dans Les Valseuses de Bertrand Blier, 1974, où Gérard Depardieu surpasse irrémédiablement Patrick Dewaere. [17] En ce sens, des trois interprètes principaux du film, Matt Damon est le seul qui prend un risque. Ce qui est logique car il est initialement le moins connu des trois à ce niveau aussi, la mise en abyme fonctionne. [18] On pourrait ainsi paradoxalement poser que le mieux pour la carrière future de Matt Damon serait qu’un spectateur voit non pas Les Infiltrés film mais seulement son affiche. [19] On peut d’ailleurs aller au-delà en s’intéressant aux acteurs moins connus et à leurs rôles.
Italie fin des années cinquante. Le jeune Dickie Greenleaf mène la dolce vita grâce à la fortune de son père, en compagnie de Marge Sherwood. Plutôt irrité par son comportement irresponsable, Herbert Greenleaf, riche armateur, demande à Tom Ripley de ramener son fils en Amérique. Tom découvre un monde éblouissant, qu'il ne soupconnait pas, et ira jusqu'au
Article réservé aux abonnés Le Talentueux Mr. Ripley est, après Plein soleil, la deuxième adaptation du roman de Patricia Highsmith paru en 1955 Calmann-Lévy. On évitera de comparer le film d'Anthony Minghella au chef-d'oeuvre de René Clément dont il se démarque avec intelligence. On s'abstiendra aussi de comparer l'interprétation de Matt Damon à celle, magnifique, d'Alain Delon, unique dans un rôle double, celui d'un jeune homme sur la trace d'un riche héritier dont il s'empare de l'identité après l'avoir tué. A une trame proche du roman, Minghella a ajouté un rapport de classe qui n'existait pas dans le livre entre Tom Ripley et Dickie Greenleaf, le jeune homme de bonne famille qu'il doit retrouver. L'écrivain peignait un Greenleaf terne, dont la fadeur rendait plus simple l'usurpation d'identité de Tom Ripley. Minghella l'a transformé en prince machiavélique venu en Italie dilapider l'argent de son père. Situé à la fin des années 1950, le film tombe parfois dans les travers d'une Italie de carte postale. Celle-ci est peuplée de jeunes bourgeois américains en rupture de ban Gwyneth Paltrow dans le rôle de la petite amie de Dickie Greenleaf ; Philip Seymour Hoffman dans celui de son meilleur ami. Cette reconstitution de la dolce vita italienne apparaît d'autant plus artificielle que Le Talentueux Mr. Ripley est d'abord un film de son époque. Tom Ripley tue davantage par envie que par vice. Sa pulsion meurtrière naît de la menace de ne plus pouvoir continuer à mener le train de vie de milliardaire dispensé par Dickie Greenleaf. Un film très bien réalisé, avec un académisme de rigueur qui sied à cette histoire glacée. Anthony Minghella EU, 1999, 135 min. Avec Matt Damon, Jude Law, Cate Blanchett... Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Anthony Minghella, 1999 LE COMMENTAIRE Personne n’est irremplaçable. À ce titre, personne ne mérite vraiment d’être admiré. Ce qui n’empêche pas une armée de moutons de nourrir une fascination pour la figure du héros ou de l’héroïne. Méfiance envers celles et ceux qui semblent idolâtrer les autres. Car ils peuvent être capables de tout pour devenir celui ou celle qu’ils rêvent secrètement d’être cf Misery. LE PITCH Un faussaire en mission en Italie va se prendre au jeu. LE RÉSUMÉ Le fortuné Herbert Greenleaf James Rebhorn confond Tom Ripley Matt Damon avec l’un des camarades de classe de son fils. Il lui propose $1,000 pour retrouver Dickie Jud Law en Italie et le convaincre de rentrer au pays. Sur le bateau qui fait route vers Mongibello, Tom fait la connaissance de Meredith Cate Blanchett et se fait passer pour Dickie. Sur place, Tom sympathise rapidement avec Dickie et sa fiancée Marge Gwyneth Paltrow. Il gagne leur confiance et mène la grande vie en leur compagnie, aux frais du patriarche cf Les dents de la mer 2. Ce qui fait jalouser Freddie Philip Seymour Hoffman, un ami de Dickie. I want this job of yours Tommy. You live in Italy, you stay at Dickie’s house, you eat Dickie’s food you wear his clothes and his father picks up the tab. If you get bored, you let me know. Tom observe Dickie. Il porte ses vêtements. Son admiration fait place à de l’amour. Mais Dickie se lasse de tout et menace Tom de le lâcher. I’m a little relieved you’re leaving. I think we’ve seen enough of each other for a while. Pris de panique, Tom tue Dickie et le passe par dessus bord. Il profite de leur vague ressemblance, combiné au manque de scrupule des institutions italiennes, pour prendre son identité. De mensonge en mensonge, Tom compose avec Meredith et Marge, entre Venise et Rome. Il se retrouve contraint de tuer Freddie, devenu suspicieux. Where’s Dickie? Dans l’oeil du cyclone de la Polizia, Tom trouve un appui en la personne de Peter Jack Davenport, un ami de Marge, dont il tombe amoureux et auquel il a envie de donner la clé de tous ses secrets. Don’t you just take the past and put it in a room, in the basement and lock the door and never go in there? Then you meet someone special. And all you want to do is toss them the key. Trompé par Tom, Herbert Greenleaf James Rebhorn est convaincu que son fils s’est suicidé. Le milliardaire débarque à Venise et propose une partie de sa fortune à Tom en échange de son silence car la police Italienne soupçonne Dickie d’être le meurtrier de Freddie. Quant à Marge, elle est persuadée que Tom a tué Dickie. I know it was you. cf Le Parrain 2 Absout de ses crimes et désormais nouveau riche, Tom peut enfin vivre son idylle avec Peter. Les deux amants partent en croisière. Problème Meredith, qui le croit être Dicikie, se trouve à bord avec toute sa famille. Le plus simple reste encore de tuer Peter. Tom se retrouve dans sa cabine. Seul avec ses démons. L’EXPLICATION Le talentueux Mr Ripley, c’est la tragédie du génie. Greenleaf Senior affirme que si l’on ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas non plus ses enfants. Ce qui est certain, c’est qu’on ne choisit pas son talent. Celui de Thomas Ripley est de se faire passer pour quelqu’un d’autre. C’est également son drame, car il rêverait secrètement de pouvoir être lui-même cf Imitation Game. Son talent de caméléon va l’en empêcher. Herbert Greenleaf est le premier à le prendre pour quelqu’un d’autre. Depuis le début, Tom doit donc avancer masqué. Soit disant diplômé de Princeton. Lorsqu’il rencontre Meredith pour la première fois, c’est presque naturellement qu’il continue cette comédie en se faisant passer pour Dickie. Au contact du véritable Dickie, il découvre de nouveaux plaisirs le jazz, la voile, les spaghettis alle vongole… C’est grâce à Dickie qu’il découvre quelque chose de fondamental à propos de lui-même, son homosexualité. I’ve gotten to like everything about the way you live. It’s one big love affair. Il est prêt à tout pour Dickie, par amour. I’m prepared to take the blame. Dickie n’en a rien à faire. Comme du reste. Il menace Tom de couper les ponts. L’identité de Ripley pourrait alors disparaître. Les deux hommes se disputent violemment. I’m not pretending to be somebody else and you are! Boring! You want to play the sax. You want to play the drums. Which is it Dickie? Who are you?! Some third class mooch? Who are you to tell me anything? Qui es-tu? Une question à ne surtout pas poser à Tom. Insupportable. Insulté au plus profond de lui, Ripley tue Dickie. Le rêve d’être enfin soi doit aussi pouvoir perdurer. Tom absorbe Dickie. Peut-être peut-il devenir lui-même ainsi, à travers Dickie ? Le rêve se transforme évidemment en cauchemar car Tom doit gérer les conséquences du vol de l’identité de Dickie. Tout serait beaucoup plus simple s’il n’y avait que Meredith. Tom pourrait continuer de promener le père Greenleaf à coups de courriers et de fausses signatures. Mais il reste Marge et Freddie… Dans sa tête, Tom est tout sauf un meurtrier cf Memento. I’m haunted by everything I’ve done and can’t undo. Whatever you do, however terrible, however hurtful, it all makes sense, doesn’t it, in your head. You never meet anybody who thinks they are a bad person. Bientôt à court d’histoires et épuisé de devoir jouer au chat et à la souris avec la police italienne, Tom montre des signes d’épuisement. I can’t face anything anymore. Il navigue à vue. Grâce à Peter, il aperçoit l’autre rive. La personne capable de le comprendre et l’accepter pour ce qu’il est. Avec Peter, Tom a envie de tout dire. Tout sera enfin possible. I always thought it would be better to be a fake somebody than a real nobody. Malheureusement, le piège du mensonge se referme définitivement sur lui cf Un homme idéal. Le monde n’est pas plus gros qu’un bateau de croisière. Débarrassé de Freddie et Marge, revoilà Meredith! Il y a toujours quelqu’un pour l’obliger à jouer la comédie. Le talentueux Mr Ripley, devenu Dickie Greenleaf, ne pourra jamais être qui il est. Il ne trouvera jamais la paix. Trop doué cf Attrape moi si tu peux. Condamné à rester dans sa cave, prisonnier de ses secrets. LE TRAILER Cette explication de film n’engage que son auteur.
LETALENTUEUX M. RIPLEY DE ANTHOY MINGHELLA (1999) I- Fiche technique2 Titre : Le talentueux M. Ripley (titre original : The talented Mr. Ripley) Réalisateur : Anthony Minghella Producteurs : William Horberg, Tom Sternberg, Paul Zaentz, Lydia Dean Pilcher, Sydney Pollack Scénaristes : Anthony Minghella, d’après le roman de Patricia Highsmith Compositeur : Gabriel
Publié le 24 août 2022 à 19h21, mis à jour le 24 août 2022 à 22h46Source Sujet TF1 InfoL’épouse du célèbre acteur américain a déposé une demande de divorce devant un tribunal de l'affaire s'annonce mouvementée puisqu'elle lui reprocherait déjà de dissimuler une partie de ses y a quelques jours, Sly avait remplacé le visage de son épouse, tatoué sur son épaule, par celui de son chien dans "Rocky".Ils ne vieilliront pas ensemble. Sylvester Stallone, 76 ans, et Jennifer Flavin, 54 ans, ont décidé de se séparer après 25 ans de mariage. Les médias américains révèlent que l’épouse de Rocky a déposé une demande de divorce devant un tribunal de Palm Beach, en Floride. On y apprend que, d'après elle, leur union serait "irréparable". "J’aime ma famille", a pour sa part réagi l’acteur dans un communiqué adressé à People. "Nous allons résoudre amicalement et de manière privée ces problèmes personnels". La star fait vraisemblablement allusion à une information du site TMZ qui affirme, documents judiciaires à l'appui, que Jennifer Flavin reprocherait au père de ses enfants de lui avoir dissimulé une partie de sa tatouage qui en dit longMariés en 1997, les époux Stallone ont eu trois filles, Sophia, 25 ans, Sistine, 24 ans et Scarlet, 20 ans. Il y a quelques mois, ils ont fêté leurs 25 ans de mariage. Mais depuis quelques jours, des rumeurs persistantes circulaient au sujet du couple, dont la relation n’a pas été de tout repos au fil des Stallone, sa femme Jennifer à droite et leurs trois filles à Los Angeles en 2017. - AFPTout est en effet parti d’un cliché de l’acteur, posté sur les réseaux sociaux, sur lequel on voyait que le tatouage du visage de sa femme, sur son épaule droite, venait d’être remplacé par celui de… Buktus, son chien dans Rocky. L’entourage de l'acteur avait démenti, affirmant que Sly avait voulu rafraichir son tatouage, mais qu’il avait été déçu par le résultat. On connaît la suite...Il y a quelques jours, Sylvester Stallone avait fait remplacer le tatouage du visage de son épouse, sur son épaule, par celui de son chien dans "Rocky". - InstagramAvant Jennifer Flavin, Sylvester Stallone avait déjà convolé à deux reprises. De 1974 à 1985, il a été marié à Sasha Czack, avec laquelle il a eu deux fils, Sage Moonblood, décédé en 2012 à l'âge de 36 ans, des suites d'une défaillance cardiaque, et Seargeoh, autiste et aujourd'hui âgé de 43 ans. Puis de décembre 1985 à juillet 1987, il a été marié à l'actrice Brigitte Nielsen, sa partenaire dans Rocky IV et dans aussiL'année suivante, l'acteur fera la connaissance de Jennifer Flavin, alors jeune mannequin, dans un restaurant de Beverly Hills. En 1994, ils se séparent lorsque la star révèle avoir eu une liaison avec Janice Dickinson, une autre mannequin qui affirme qu'il est le père de son enfant. Un test de paternité révèlera le contraire et Sly se remettra en couple avec Jennifer Flavin, qu'il épousera en 1997 à VermelinSur lemême thèmeToutTF1 InfoLes + lusDernière minuteTendanceVoir plus d'actualités Voir plus d'actualités Voir plus d'actualités
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