TroisbigoudĂšnes sont parties prendre le car Farine de froment farine de blĂ© noir trois bigoudĂšnes sont parties prendre le car elles vont Ă  New York faire des crĂȘpes et du far . Gare de Quimper, kenavo au revoir farine de froment, farine PubliĂ© le 23-04-2016 Ă  09h42 - ModifiĂ© Ă  16h3452 rĂ©actions 33059 lu Temps de lecture 3 minutesLE PLUS. Existe-t-il une phobie française au sujet du voile ? Oui, explique François Burgat. Pour ce directeur de recherche au CNRS, les rĂ©centes dĂ©clarations d’Élisabeth Badinter ou de Manuel Valls sur le sujet le prouvent. Cette phobie repose sur un dĂ©ni, celui de considĂ©rer que les femmes qui portent un voile puissent participer Ă  la longue lutte et parrainĂ© par sebastienbillardUn rassemblement de mĂšres voilĂ©es, demandant le droit de participer aux sorties scolaires. Le 18/05/14 Ă  Paris F. DUFOUR/AFP. La phobie française Ă  l’égard du voile – dont les surenchĂšres rĂ©centes d’Élisabeth Badinter contre les alliĂ©s de la "mode islamique" ou de Manuel Valls proposant d’interdire l’universitĂ© aux femmes le portant ne sont que les ultimes expressions – repose, entre autres, sur un dĂ©ni. Ce dĂ©ni consiste, en poussant dans ses retranchements ultimes l’analyse des fĂ©ministes "ultra-laĂŻques", Ă  refuser de considĂ©rer que les femmes qui portent un voile puissent, de prĂšs ou de loin, participer Ă  la longue lutte Ă©mancipatrice qui a Ă©tĂ© la leur. "Peuvent-elles ĂȘtre des nĂŽtres, celles qui ne luttent pas contre leur religion comme nous autres ?" Pour accepter que la rĂ©ponse Ă  cette question de principe puisse Ă©ventuellement ne pas ĂȘtre nĂ©gative, encore faut-il prendre le temps de resituer la militance fĂ©minine musulmane dans son historicitĂ© propre. Or celle-ci n’est pas la mĂȘme que celle d’Élisabeth Badinter et des militantes ou des militants qui s’identifient passionnĂ©ment Ă  son combat. Peuvent-elles ĂȘtre des nĂŽtres... Le refus d’accorder Ă  leurs consƓurs "islamiques" la moindre lĂ©gitimitĂ© militante rĂ©sulte d’un raisonnement assez facilement identifiable. Il repose sur l’idĂ©e que la soumission Ă  une rĂšgle de nature religieuse, par laquelle les militantes musulmanes lĂ©gitiment certaines de leurs pratiques sociales, et notamment le port du hijab, ne saurait avoir une portĂ©e ou une signification si peu que ce soit diffĂ©rente de celle qu’elle aurait eu dans leur propre trajectoire de militance. DĂšs lors qu’elle s’accommode du respect d’une rĂšgle religieuse, l’affirmation fĂ©ministe "islamique" leur apparaĂźt comme trĂšs strictement antinomique avec l’idĂ©al d’émancipation pour lequel elles ont elles-mĂȘmes combattues. Ce faisant, elles refusent d’entrevoir la possibilitĂ© que la configuration historique dans laquelle s’inscrit depuis quelques dĂ©cennies la lutte d’émancipation des musulmanes puisse avoir un certain cƓfficient de spĂ©cificitĂ©. Elisabeth Badinter dans l'Ă©mission "La grande librairie" sur France 5, le 25 fĂ©vrier 2010 BALTEL/SIPA. Cette spĂ©cificitĂ© est pourtant bien rĂ©elle. Car la mobilisation des "fĂ©ministes islamiques", Ă  la diffĂ©rence de leurs consƓurs occidentales, vise en quelque sorte deux "cibles" distinctes. Les musulmanes s’émancipent d’abord, en tant que femmes, par une dĂ©marche tout Ă  fait comparable Ă  celle des chrĂ©tiennes ou des juives qui les ont parfois prĂ©cĂ©dĂ©es. Elles s’opposent Ă  des traditions patriarcales et machistes qui n’ont jamais rĂ©pugnĂ© Ă  mobiliser, pour se lĂ©gitimer, des interprĂ©tations trĂšs circonstancielles de la norme religieuse. Mais les "fĂ©ministes islamiques" se trouvent Ă©galement, quelle que soit leur pays de rĂ©sidence, ĂȘtre membres d’une communautĂ© les musulmans qui est elle-mĂȘme collectivement engagĂ©e dans un processus de libĂ©ration de ou d’affirmation contre la tutelle occidentale, politique et Ă©conomique mais Ă©galement culturelle, directement hĂ©ritĂ©e de la domination coloniale. ... celles qui ne luttent pas contre leur religion comme nous autres ? Or ce processus comprend une dimension d’affirmation identitaire. Et, Ă  la diffĂ©rence radicale de l’histoire occidentale, la rĂ©fĂ©rence religieuse, Ă©troitement liĂ©e Ă  la culture rĂ©gionale, n’y joue aucunement le rĂŽle d’un obstacle Ă  abattre. Elle ne sert en effet aucunement de repoussoir ou en tout cas pas seulement. Elle sert, au moins conjoncturellement, de point d’appui ou de rĂ©servoir de rĂ©fĂ©rences "endogĂšnes", celles que les fĂ©ministes et leur groupe musulman d’appartenance mobilisent pour contrer la propension de la culture de l'"Autre" occidental Ă  maintenir son hĂ©gĂ©monie symbolique. Cette posture de suspicion des fĂ©ministes dites laĂŻques Ă  l’égard du fĂ©minisme dit islamique n’est donc en rĂ©alitĂ© pas trĂšs diffĂ©rente de celle, plus gĂ©nĂ©rale, de l’homo-occidentalus Ă  l’égard de toute affirmation de la diffĂ©rence islamique. C'est le vivre-ensemble qui est en jeu Ces militantes ont en quelque sorte la conviction, pernicieuse, que pour exprimer une demande fĂ©ministe universelle, le seul lexique et les seuls itinĂ©raires Ă  ĂȘtre lĂ©gitimes et fonctionnels sont ceux qu’elles ont employĂ©s. Elles ne reconnaissent donc pas la lĂ©gitimitĂ© des aspirations, Ă  bien des Ă©gards identiques accroĂźtre l’autonomie de la femme dans l’espace familial d’une part, dans l’espace public d’autre part, qu’il soit politique ou Ă©conomique Ă©manant d’acteurs usant d’un autre lexique et d’autres rĂ©fĂ©rences que les leurs. Peuvent-elles ĂȘtre des nĂŽtres celles qui ne luttent pas contre leur religion comme nous autres ? Oui, je le crois personnellement trĂšs sincĂšrement. Et je crois Ă©galement que pour le plus grand honneur de la RĂ©publique, et l’avenir de notre vivre-ensemble, il serait grand temps, enfin, de s’en apercevoir. claudedelyon a postĂ© le 25 avril 2016 Ă  09h47La barbue qui a agressĂ© la porteuse de jupe s'explique... a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  22h43En rĂ©sumĂ© osez le clitoris et osez le voile.....!claudedelyon a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  21h39L'Ă©galitĂ© n'est pas pour demain! a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  20h18Oui "on" peut ĂȘtre fĂ©ministe mais on grosse majoritĂ© en a rien Ă  foutre... Merci !goyaveananas a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  18h38S'il fallait retenir UNE chose du fĂ©minisme, c'est l'idĂ©e suivante il n'y a pas de hiĂ©rarchie entre hommes et femmes. Si une personne affirme le contraire, elle n’est pas fĂ©ministe. Fin de l’histoire. Ce que ce monsieur ne pige pas, c’est qu’ĂȘtre fĂ©ministe, ce n’est pas se regarder le nombril en affirmant son identitĂ© Ă  tout va, c’est considĂ©rer que les hommes ne nous sont pas supĂ©rieurs, y compris nos pairs les musulmans dans le cas prĂ©sent. Le fĂ©minisme, c’est une redĂ©finition du rapport des femmes aux HOMMES. Que signifie le voile pour ces salafistes? Deux choses 1/ La femme n'a pas de lĂ©gitimitĂ© dans l'espace public, qui appartient aux hommes, et doit donc se couvrir pour le traverser. 2/ Sa vision provoquerait des pulsions supposĂ©es incontrĂŽlables chez les hommes et sa pudeur offre une garantie de paie sociale. CQFD le voile instaure un lien de subordination entre hommes et femmes puisque le territoire public est dĂ©fini comme appartenant aux hommes. C’est elle qui doit s’adapter Ă  lui. L’emploi usurpĂ© du mot pudeur » veut tout dire. Conclusion certes, une femme peut ĂȘtre voilĂ©e et fĂ©ministe dans un contexte oĂč le voile est obligatoire ex. Malala, mais NON et encore NON, une femme ne peut pas ĂȘtre voilĂ©e et fĂ©ministe en Occident. Son voile balaie des dĂ©cennies de combats pour le droit des femmes Ă  circuler librement dans l'espace public, et en cas de viol, Ă  ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des victimes et non desgoyaveananas a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  18h55fin de ma contribution du 24 avril 2016 Ă  18h38 ... prostituĂ©es. je pense que vous aviez compris, de toute façon!christiangelin a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  20h03 Goyave Ananas Bravo et merci !claudedelyon a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  15h58Une musulmane fĂ©ministe,c'est comme une automobiliste saoudienne...Harmonica a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  15h52La laideur de ces croque-morts qui hantent les rues est tout simplement inquiĂ©tante, triste et a l'opposĂ© de tout Ă©panouissement de l'humanitĂ© qui est en chaque ĂȘtre. Quel dramatique gĂąchis...cracker a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  12h35C'est triste de voir que Centre national de la recherche scientifique CNRS gaspille son argent Ă  financer des politologues et autres sociologues. LĂ  il y a des Ă©conomies Ă  faire. En ce qui concerne le papier, dĂ©jĂ  il commence mal puisque notre "chercheur" dĂ©signe les musulmanes par le mot islamiques. Tout ça pour convenir que le port du voile est une forme de rejet de l'occident. A ce moment-lĂ , il fallait les appeler islamistes, et pas islamiques. Et puisque vous constatez ce que tout le monde sait dĂ©jĂ , pourquoi parler d'un vivre ensemble alors qu'on est dans un cercle vicieux qui finira en guerre civile, par le dĂ©part de ces anti-occidentaux ou par les deux ?cracker a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  12h34Christophe Maillaux a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  17h42 Bien sĂ»r, on pourrait rappeler Ă  François Burgat que le voile est la marque obligatoire de la diffĂ©rence de statut des femmes, diffĂ©rence qui n'est pas en leur faveur, et qu'un fĂ©ministe cohĂ©rent ne peut dĂ©fendre le voile. Il est cependant plus efficace de rappeler que François Burgat Ă©tait un ancien partisan du FIS algĂ©rien, un admirateur du rĂ©gime iranien, et reste le soutien le plus affirmĂ© de Tariq Ramadan et des FrĂšres musulmans en France. Bref, pas la peine de perdre son temps avec un communautariste et un collabo, qui a dĂ©couvert le fĂ©minisme depuis peu, quand ses amis barbus lui ont demandĂ© de venir faire masse afin d'empĂȘcher les vrais dĂ©bats de se tenir et les valeurs de la RĂ©publique de s' a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  19h05cracker no je ne savais pas ça, merci pour l'info. Je viens de vĂ©rifier et j'ai trouvĂ© un CR de son dĂ©bat avec Caroline Fourest, dans lequel elle soulĂšve effectivement qu'il a soutenu le FIS. Un mouvement qui, rappelons-le, est responsable de massacres d'hommes, de femmes et d'enfants, parfois devant les membres de leurs propres familles. On peut donc lĂ©gitimement soupçonner ce texte d'ĂȘtre de la propagande. Comme vous le dites pas besoin de perdre son temps Ă  vouloir raisonner quelqu'un comme ça. En revanche, je laisse le bĂ©nĂ©ficie du doute Ă  LePlus, mais cela appelle Ă  des justifications de la part de la rĂ©daction de ne pas nous avoir informĂ©s des sympathies militantes de ce gugusse, compte tenu du sujet a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  20h18 Goyave Ananas L'info est intĂ©ressante, c'est vrai, mais elle ne vient pas de moi j'ai pris sur moi de copier le texte de Christophe Maillaux en prĂ©vision d'une censure ou d'un bug. Bien m'en a a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  09h39David Weber a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  22h44 Vous n’ĂȘtes plus Ă  une connerie prĂȘt , hein ? Agression Ă  Gennevilliers "Je ne vois pas pourquoi je frapperais une fille en jupe", se dĂ©fend la principale suspecte = Mais elle ne voit pas aussi le fait de se mettre Ă  3 pour tabasser une fille de 16 ans Ah le Weber,y changera pas VRP de DAESH un jour,VRP de DAESH toujoursdavidweber a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  10h26VRP de la connerie Haier ne changera pas. Autre chose Ă  faire que perdre mon temps, ici, avec de pareil Idiotsazrael a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  09h26Le fĂ©minisme ne se marie pas bien avec la soumission Ă  dieu et aux hommes, ces femmes voilĂ©es veulent d'avantages de mansuĂ©tude de leurs maitres ou opium c est un peu different il me a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  10h23La mondialisation libĂ©rale dĂ©libĂ©rĂ©ment "dĂ©rĂ©gulĂ©e" n'a toujours exclusivement profitĂ© qu'Ă  3 groupes dĂ©sormais clairement identifiĂ©s -les Multinationales, les Mafias et les Religions prosĂ©lytes. Le fĂ©minisme est un mouvement trĂšs louable et respectable d'Ă©mancipation des femmes. Mais comment pouvoir s'Ă©manciper lorsque l'on dĂ©clare par principe que la "Loi Divine" prime sur tout le reste de "l'Ă©volution de l'humanitĂ©" ?? Une seule solution et rĂ©ponse possible = Croire en la divine providence.......= et ainsi la boucle de rĂ©troaction est bel et bien bouclĂ©e et minutieusement cloisonnĂ©e..........XIIIsucre a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  09h12Cet article me fait l'effet d'un bla-bla-bla face Ă  l'impression d'un immense gĂąchis que j'ai entrevu dans toute sa puissance il y a quelques heures en passant dans l'aire de jeux des enfants dans le parc. Les mamans en foulards sur leurs bancs et un peu plus loin les autres en cheveux. Donc pour ces enfants , il y aura TOUJOURS "chacun de son cĂŽtĂ©", c'est ce monde en devenir qu'il faut envisager et arrĂȘter ces niaiseries sexistes. Ajoutez Ă  cette prise de conscience la nĂ©cessitĂ© d'instaurer une Ă©cole Ă©galitaire, chose possible si nos impĂŽts ne partaient plus dans les Ă©coles privĂ©es pour commencer....Plumeetpinceau a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  09h11Oui, les fĂ©ministes des pays de la Charia portent effectivement le voile, mĂȘme quand elles prĂ©tendent rĂ©clamer le droit de ne plus avoir Ă  le subir, parce qu'elles risquent leur vie Ă  l'ĂŽter. Tant que des neuneus ne comprendront pas cette rĂ©alitĂ©, on continuera de nous abreuver d'articles lĂ©nifiants sur le bonheur et la libĂ©ration qu'est le voile en a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  10h16 Tigre Bleu, + 1 000 000 Bravo, "lĂ -bas" oui, on comprend bel et bien l'utilitĂ© vitale donc nĂ©cessaire de cet accessoire. Mais "ici" ?? A moins bien sĂ»r de vouloir progressivement transformer le "ici", en "lĂ -bas" pour paraphraser le grand Huysmans..............XIIIFreezBee a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  17h22 Tigre Bleu, + 1 000 000 Bravo, "lĂ -bas" oui, on comprend bel et bien l'utilitĂ© vitale donc nĂ©cessaire de cet accessoire. Mais "ici" ?? A moins bien sĂ»r de vouloir progressivement transformer le "ici", en "lĂ -bas" pour paraphraser le grand Huysmans..............XIIIgerardbrayle a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  00h25Encore un! Pas un jour sur ce site sans un plaidoyer visant nous dĂ©montrant que le voile est l'avenir de la femme et un symbole de sa libĂ©ration. Entrez-ici,Pascal Burgat ,dernier arrivĂ© mais non le moindre pour voss contorsions rhĂ©toriques et vos oeillĂšres hexagonales!5496bab589fb4 a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  12h03Simple constat Il y a disons, une vingtaine d'annĂ©es, la population musulmane Ă©tait quasi la mĂȘme qu'aujourd'hui. Pourtant, on ne voyait pas beaucoup plus de femme voilĂ©es que... de BigoudĂšnes en coiffe!... Ces "Musulmanes-fĂ©ministes" Ne pas rire Sont bien françaises, avec tout les acquis fĂ©ministes, de la 2Ăšme ou 3eme gĂ©nĂ©ration, et pire, bien souvent de bonnes cathos franchouillardes rĂ©cemment "converties" Ă  la soumission-volontaire-libĂ©ratrice, Ă  leur nouveau dieu et Ă  leur homme, son reprĂ©sentant sur terre.. .Dont la stricte application des rĂšgles serait et est pour beaucoup, totalement incompatible pour une femme, avec une vie active normale dans nos sociĂ©tĂ©s, la rĂ©duisant Ă  la reproduction et aux taches mĂ©nagĂšres, et sous contrĂŽle permanent des membres du groupe ou de la famille. RĂ©gresser pour mieux rebondir?...Ce fĂ©minisme lĂ  m'Ă©tonne!!...christiangelin a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  23h18C'est la grande braderie prosĂ©lyte de printemps sur l'Obs pas un jour oĂč l'on ne tente de justifier le port du voile. La France a mis des siĂšcles Ă  se dĂ©barrasser de l'emprise du religieux sur les individus, la France est un pays de contestation, de rĂ©bellion, de rĂ©volution. Il est donc naturel qu'elle tousse face au retour d'une soumission Ă  une religion dont le nom signifie d'ailleurs "soumission" Vous ne comprenez pas que c'est derriĂšre le port du voile dans l'espace public que s'avance l'hydre de l'intolĂ©rance, et non derriĂšre son rejet comme vous tentez de nous le faire croire. Ce qui se profile derriĂšre le port du voile, c'est la sĂ©grĂ©gation hommes/femmes, musulmans/non musulmans, croyants/non croyants, europĂ©ens/non europĂ©ens, blancs/non blanc. C'est justement le "vivre ensemble" qui est en pĂ©ril devant la montĂ©e du "vivre cĂŽte-Ă -cĂŽte", en attendant le "vivre face-Ă -face" et ses dĂ©rives a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  18h12 = +1 !christiangelin a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  19h56VoilĂ  Ă  quoi on en arrive avec ces dangereuses Ăąneries a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  22h44davidweber a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  22h56"connerie prĂ©s", voulais je a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  23h18Toujours aussi peu d'arguments, mais une injure ? C'est bien de croire un agresseur sur parole mais ça s'appelle de la naĂŻvetĂ©. On s'interroge aussi sur la dĂ©ontologie journalistique de cette interview bizarre de l'auteur d'une agression d'une trĂšs grande violence. Mon exemple visait Ă  illustrer les dĂ©rives que peuvent engendrer cette chasse Ă  l'impudeur qui se glisse insidieusement dans notre sociĂ©tĂ©. Une fille violĂ©e Ă©tait probablement trop lĂ©gĂšrement vĂȘtue, une fille trop lĂ©gĂšrement vĂȘtue ne mĂ©rite pas de respect, c'est une p
, une fille qui veut la tranquillitĂ© dans certains quartiers et ne pas ĂȘtre "embĂȘtĂ©e" par les garçons sait comment se vĂȘtir. Mais ça n'existe pas, bien a postĂ© le 24 avril 2016 Ă  10h25Le nez dans la merde, vous certifierait que ce n'en est pas... Pas de temps Ă  perdre avec de pareil a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  18h31Dablam Aba a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  11h39 Pour prouver que le voile - ou toute autre sorte de vĂȘtement ou accessoire de mode - est dangereux pour la sociĂ©tĂ©, il faudrait montrer un lien entre le-dit vĂȘtement et un dĂ©lit. RĂ©ponse les emblĂšmes et marques, fanions et drapeaux ne sont pas dangereux eux-mĂȘmes, mais c'est la mentalitĂ© qu'ils reprĂ©sentent et ce sont des signes de ralliements fabriquĂ©s Ă  la demande de dominateurs bons ou mauvais ! Une armĂ©e de vĂȘtements kakis ou autres ne sont rien, un homme n'est rien, une arme n'est rien.....tant qu'ils ne servent pas !christiangelin a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  18h19Tiens, oĂč sont passĂ©es les rĂ©actions nombreuses publiĂ©es entre 11h39 et 17h31 ? Bug ou ciseaux ? Etonnant de voir le site d'un grand mĂ©dia d'information maĂźtriser aussi mal les techniques de l'information. Plus de 2 ans de perturbations, il serait peut-ĂȘtre temps de changer de responsable informatique ?pagecarla a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  19h04+ = ce site sur le web est un pseudo site internet car sans informaticien ni journaliste ni .dĂ©buggage minimal pire que W.... qui fait dĂ©bugger ses versions par les users !!.. Ici, seulement l'Obs en base arriĂšre crĂ©dible... Serait-ce une "coquille" ? Chaque jour ? Toute l'annĂ©e ? Impossible. Donc bug 50% humain & 50% technique, qui sera remis en Ă©tat peut ĂȘtre un jour ... = jamais ... ?!dablamaba a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  11h39Tant qu'on restera dans le symbolique, le dĂ©bat se perpĂ©tuera. La France est LE pays de la mode tout sujet abstrait - politique, religion, santĂ© - ne peut qu'y finir dans le chiffon de temps en temps. Pour prouver que le voile - ou toute autre sorte de vĂȘtement ou accessoire de mode - est dangereux pour la sociĂ©tĂ©, il faudrait montrer un lien entre le-dit vĂȘtement et un dĂ©lit. Par exemple montrer un lien entre les lunettes de soleil et les excĂšs de vitesse. Ou bien montrer un lien entre le port du voile et ...daronblue a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  11h36Moi je veux bien tout ce que voulez Mister Politologue...mais vous pourriez aligner encore et encore d'autres brillants paragraphes que vous n'empĂȘcheriez pas 95% des gens qui croisent une femme voilĂ©e de ne se dire qu'une chose " tiens voilĂ  une croyante-musulmane ! " Et de ne jamais se poser cette question " celle-ci est elle fĂ©ministe ? " Enfin...bon courage Ă  vous quand mĂȘme ;FreezBee a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  10h47La mondialisation libĂ©rale dĂ©libĂ©rĂ©ment "dĂ©rĂ©gulĂ©e" n'a toujours exclusivement profitĂ© qu'Ă  3 groupes dĂ©sormais clairement identifiĂ©s -les Multinationales, les Mafias et les Religions prosĂ©lytes. Le fĂ©minisme est un mouvement trĂšs louable et respectable d'Ă©mancipation des femmes. Mais comment pouvoir s'Ă©manciper lorsque l'on dĂ©clare par principe que la "Loi Divine" prime sur tout le reste de "l'Ă©volution de l'humanitĂ©" ?? Un seule solution et rĂ©ponse possible = Croire en la divine providence.......= et ainsi la boucle de rĂ©troaction est bel et bien bouclĂ©e et minutieusement cloisonnĂ©e..........XIIIdaronblue a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  11h08" ...ainsi la boucle de rĂ©troaction est bel et bien bouclĂ©e..." Comme la laine de tes moutons quoi !!! sinon, quand tu vivais au milieu des hommes, t'avais dĂ©jĂ  cette qualitĂ© d'expression...ou tu l'as travaillĂ©e Ă  garder ton troupeau ? FreezBee a postĂ© le 23 avril 2016 Ă  11h30Salut Ă  toi mon cher Igor, Un certain Colbert disait "le peuple c'est comme les moutons, il faut le tondre tout en douceur, mais surtout pas le tuer, ou alors tout le mĂ©canisme s'effondre". Aujourd'hui, on applique hĂ©las visiblement, crise Ă©conomique majeure "aidant" tout le contraire, et celles et ceux qui se vantent d'ĂȘtre des experts ne nous "prophĂ©tisent" en fait que l'exact inverse de ce qui va se produire, les faisant ainsi verser dans l'absolu contraire de ce qu'est la "Science & la Raison".
Lenuage de poussiÚre retombe, il en reste bouche bée, séduit à son tour. Le lendemain, un coup de téléphone à la veuve, qui est bien vieille, et l'achÚte pour une bolée de cidre. Une révision, un coup de peinture et voilà notre belle partit pour deux petits nouveaux voyages en Bretagne. Mais, hélas, elle fait doublon.
Invitations Gourmandes L'Allier est aussi bien rĂ©putĂ© pour la qualitĂ© de ses produits du terroir que pour celle de ses bonnes tables. Recettes du terroir bourbonnais, fĂȘtes gastronomiques et vins de Saint-Pourçain, il y en a pour tous les goĂ»ts. Les vins de Saint-PourçainL'Allier possĂšde aussi son bon vin le Saint-Pourçain. Et un cĂ©page unique au monde le tressallier ! DĂ©couvrirRecettes bourbonnaisesLa gastronomie bourbonnaise rassemble de nombreuses recettes piquenchĂągne, pompe aux grattons, patĂ© aux pommes de terre, ... DĂ©couvrez des recettes dĂ©licieuses et faciles Ă  rĂ©aliser ! DĂ©couvrirBalades gourmandes en AllierSillonner l'Allier, c'est aussi faire de belles rencontres avec des producteurs et artisans fiers de leur terroir. Voici 6 idĂ©es de balades "gourmandes" qui mĂšneront vos papilles et pupilles Ă  la dĂ©couverte des produits locaux, pour certains assez insolites... DĂ©couvrirLes produits du terroirLes produits du terroir de l'Allier sont nombreux et de qualitĂ©. Citons le boeuf charolais, le poulet bourbonnais, la dinde de Jaligny, les fromages ChambĂ©rat ou CĂ©rilly ou la savoureuse moutarde de Charroux. DĂ©couvrirAllier Bourbonnais ProduitsAllier Bourbonnais Produits a pour objectif de promouvoir et de valoriser les productions agricoles, agroalimentaires, artisanales et industrielles de l’Allier et de garantir au consommateur une information claire sur l’origine des produits qu’il achĂšte et TablesDe grands chefs cuisiniers, dans des maisons cossues et confortables, ont su marier la tradition culinaire Ă  une crĂ©ativitĂ© maĂźtrisĂ©e. On pense Ă  Jacques DĂ©coret de la Maison DĂ©coret Ă  Vichy, ValĂ©rie Saignie de la Ferme Saint-SĂ©bastien Ă  Charroux, Jacky Morlon du Grenier Ă  Sel Ă ...DĂ©couvrirLes marchĂ©s de l'AllierRetrouvez la liste de tous les marchĂ©s du dĂ©partement !DĂ©couvrirLes carnets de JulieFigure emblĂ©matique des Ă©missions culinaires sur France 3, la pĂ©tillante Julie Andrieu a consacrĂ© deux de ses Carnets » aux richesses du terroir bourbonnais. Au menu Vichy, Charroux, Noyant-d’Allier et bien d'autres... Au fil de ses parcours, Julie prend le temps de goĂ»ter quelques...DĂ©couvrirTous les restaurantsDĂ©couvrir AchetezAutocollant Transparent Noir BigoudĂšnes Bretagne sur Auto et Moto Livraison gratuite possible dĂšs 25 € d'achat . Continuer sans accepter. Choisir vos prĂ©fĂ©rences en matiĂšre de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nĂ©cessaires pour vous permettre d'effectuer des achats, pour amĂ©liorer vos expĂ©riences d'achat et fournir nos Chargement en cours... Chargement en cours... Roger Non Membre Messages 2225 EnregistrĂ© le 22 mai 2014, 0845 Localisation Suisse Âge 76 Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Le mastic sur le cĂŽtĂ© cachait bien des choses! Quel boulot pour la mĂ©mĂšre...Elle Ă©tait vraiment fatiguĂ©e. Roger, la mĂ©moire des GM ... Link BBcode HTML Hide post links el bombier Non Membre Messages 46 EnregistrĂ© le 15 oct. 2018, 1456 Localisation Isarien Âge 64 Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par el bombier » 08 fĂ©vr. 2021, 1726 Elle avait dĂ©jĂ  subi une restauration mais les gars s'Ă©taient contentĂ©s de rhabiller sur la "misĂšre" existante et le Dakota c'est pas la Californie ... ModifiĂ© en dernier par el bombier le 09 fĂ©vr. 2021, 0839, modifiĂ© 1 fois. VĂ©nal corruptible facĂ©tieux, fondamentalement Mopar je voue tout le reste au bucher pour hĂ©rĂ©sie Chrysler Windsor coupĂ© Highlander 1949 Link BBcode HTML Hide post links JJH71 Membre ABC Messages 741 EnregistrĂ© le 27 janv. 2014, 2339 Localisation 71 LOUHANS , France Âge 73 Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par JJH71 » 08 fĂ©vr. 2021, 2110 ... Wahou !!!...... tu fais dans la dentelle ?... Quel boulot !... .... Bon courage pour la suite . On a hate de voir des photos .... Jean Jacques HervĂ©, ex ACCF Membre du club & voisin de Bourgogne Ford F100 venu de Bretagne Link BBcode HTML Hide post links Yvon Membre ABC Messages 23492 EnregistrĂ© le 16 janv. 2014, 1102 Localisation 29600 Plourin-lĂšs-Morlaix, France Contact Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par Yvon » 09 fĂ©vr. 2021, 0744 Aussi compliquĂ© que la dentelle des coiffes de bigoudĂšnes Il faut avoir bien de la patience et connaĂźtre aussi la soudure. Yvon Le Saout, ex ACCF, PrĂ©sident fondateur & Webmaster Tout est meilleur quand on partage. if it's not metal or chrome, leave it at home. ex Corvette 78, ex Ford Skyliner 1958, Cadillac Coupe Deville 1961, Pontiac Firebird Conv. 1968 Link BBcode HTML Hide post links canastel Non Membre Messages 404 EnregistrĂ© le 19 juin 2019, 0721 Localisation 47170 MĂ©zin, France Âge 80 Contact Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par canastel » 09 fĂ©vr. 2021, 0901 Yvon a Ă©crit ↑09 fĂ©vr. 2021, 0744 et connaĂźtre aussi la soudure. ... Et la tĂŽlerie ! Mais cela parait bien fait. Avec un bĂ©mol, Ă  mes yeux ce genre de travail si important dans ce cas se fait sur un marbre et pas sur des trĂ©teaux de maçons, fussent-ils " calibrĂ©s ". Je sais qu'on fait avec ce qu'on a... MĂȘme si l'ouverture des portes a Ă©tĂ© Ă©tayĂ©e. Ne pas nĂ©gliger au final les corps creux. Beau boulot ! Jean, Chevrolet Stylemaster coupĂ© 1948, ex Buick Centurion 1971 convertible, ex Plymouth Furry 3 1969 Link BBcode HTML Hide post links el bombier Non Membre Messages 46 EnregistrĂ© le 15 oct. 2018, 1456 Localisation Isarien Âge 64 Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par el bombier » 10 fĂ©vr. 2021, 1503 VĂ©nal corruptible facĂ©tieux, fondamentalement Mopar je voue tout le reste au bucher pour hĂ©rĂ©sie Chrysler Windsor coupĂ© Highlander 1949 Link BBcode HTML Hide post links Yvon Membre ABC Messages 23492 EnregistrĂ© le 16 janv. 2014, 1102 Localisation 29600 Plourin-lĂšs-Morlaix, France Contact Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par Yvon » 10 fĂ©vr. 2021, 1616 Dommage que tes photos soient hĂ©bergĂ©es ailleurs car elles disparaĂźtront d’ici qq temps et ton post bien sympa ne voudra plus rien dire. Google l’a annoncĂ© il y a qq mois Yvon Le Saout, ex ACCF, PrĂ©sident fondateur & Webmaster Tout est meilleur quand on partage. if it's not metal or chrome, leave it at home. ex Corvette 78, ex Ford Skyliner 1958, Cadillac Coupe Deville 1961, Pontiac Firebird Conv. 1968 Link BBcode HTML Hide post links Roger Non Membre Messages 2225 EnregistrĂ© le 22 mai 2014, 0845 Localisation Suisse Âge 76 Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par Roger » 10 fĂ©vr. 2021, 1654 C'est toujours courageux de sabler une carrosserie. Dans 100 ans, malgrĂ© avoir soufflĂ© dans tous les trous, tu trouveras encore du sable! Roger, la mĂ©moire des GM ... Link BBcode HTML Hide post links el bombier Non Membre Messages 46 EnregistrĂ© le 15 oct. 2018, 1456 Localisation Isarien Âge 64 Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par el bombier » 10 fĂ©vr. 2021, 1957 Dommage que tes photos soient hĂ©bergĂ©es ailleurs car elles disparaĂźtront d’ici qq temps DĂ©solĂ© c'est pas volontaire, je sais pas faire c'est tout ... VĂ©nal corruptible facĂ©tieux, fondamentalement Mopar je voue tout le reste au bucher pour hĂ©rĂ©sie Chrysler Windsor coupĂ© Highlander 1949 Link BBcode HTML Hide post links Yvon Membre ABC Messages 23492 EnregistrĂ© le 16 janv. 2014, 1102 Localisation 29600 Plourin-lĂšs-Morlaix, France Contact Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par Yvon » 10 fĂ©vr. 2021, 2143 el bombier a Ă©crit ↑10 fĂ©vr. 2021, 1957Dommage que tes photos soient hĂ©bergĂ©es ailleurs car elles disparaĂźtront d’ici qq temps DĂ©solĂ© c'est pas volontaire, je sais pas faire c'est tout ... t'inquiĂštes pas, on est Ă©galement lĂ  pour te guider du mieux possible, il n'y a pas de honte Ă  ne pas savoir, tout le monde passe par cette Ă©tape en venant sur un forum. regardes les 3 sujets sur les photos ici c'est tellement agrĂ©able d'avoir un post qui dure et de voir directement les photos sans avoir Ă  cliquer. le principal - il faut les renommer, exemple 2021_caisse01, 2021 capot01, 2021 moteur 01, etc ... - il faut les dimensionner en 700 pixels de large, ça charge bien plus vite - si tu ne les nommes pas certaines arriveront un jour Ă  Ă©craser des anciennes et si tu bloques, envoies-moi un mail Yvon Le Saout, ex ACCF, PrĂ©sident fondateur & Webmaster Tout est meilleur quand on partage. if it's not metal or chrome, leave it at home. ex Corvette 78, ex Ford Skyliner 1958, Cadillac Coupe Deville 1961, Pontiac Firebird Conv. 1968 Link BBcode HTML Hide post links Yvon Membre ABC Messages 23492 EnregistrĂ© le 16 janv. 2014, 1102 Localisation 29600 Plourin-lĂšs-Morlaix, France Contact Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par Yvon » 11 fĂ©vr. 2021, 0823 Avec cette neige et la glace, pas possible de bosser sur de la tĂŽle, ni mĂȘme sur la mĂ©canique Yvon Le Saout, ex ACCF, PrĂ©sident fondateur & Webmaster Tout est meilleur quand on partage. if it's not metal or chrome, leave it at home. ex Corvette 78, ex Ford Skyliner 1958, Cadillac Coupe Deville 1961, Pontiac Firebird Conv. 1968 Link BBcode HTML Hide post links el bombier Non Membre Messages 46 EnregistrĂ© le 15 oct. 2018, 1456 Localisation Isarien Âge 64 Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par el bombier » 10 avr. 2021, 1334 La suite ... Le "bleu ocĂ©an" est sorti du pot ! ModifiĂ© en dernier par el bombier le 10 avr. 2021, 1430, modifiĂ© 1 fois. VĂ©nal corruptible facĂ©tieux, fondamentalement Mopar je voue tout le reste au bucher pour hĂ©rĂ©sie Chrysler Windsor coupĂ© Highlander 1949 Link BBcode HTML Hide post links Yvon Membre ABC Messages 23492 EnregistrĂ© le 16 janv. 2014, 1102 Localisation 29600 Plourin-lĂšs-Morlaix, France Contact Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par Yvon » 10 avr. 2021, 1427 c'est dommage qu'elles soient sur Google car elles ne seront pas conservĂ©es dans le temps, toutes les photos sur Google sont perdues d'avance Yvon Le Saout, ex ACCF, PrĂ©sident fondateur & Webmaster Tout est meilleur quand on partage. if it's not metal or chrome, leave it at home. ex Corvette 78, ex Ford Skyliner 1958, Cadillac Coupe Deville 1961, Pontiac Firebird Conv. 1968 Link BBcode HTML Hide post links tatayĂ© Non Membre Messages 87 EnregistrĂ© le 15 fĂ©vr. 2021, 1921 Localisation 91540 Mennecy, France Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par tatayĂ© » 10 avr. 2021, 1916 O la vache l'Ă©tat de la cabine . Je ne comprendrait jamais les mecs qui ponce les bagnoles dans leurs cabines de peintures, y'a pas mieux pour la flinguer et ce retrouver avec toutes les merdes qui volent et qui se collent sur la carrosserie toute fraiche de peinture. Le pire c'est qu'il peint sans mĂȘme nettoyer et enlever les disques abrasifs qui traine partout par terre. Il est peut ĂȘtre trĂšs bon comme peintre, mais il a pas l'air trĂšs perfectionniste ou maniaque en tout cas. MĂȘme moi quand je pose de l'apprĂȘt garnissant je le fais en cabine et surtout dans l'Ă©tat le plus propre possible. Bref, en tout cas ta voiture avance. Laurent, Chevrolet 3100 de 1950 Link BBcode HTML Hide post links JJH71 Membre ABC Messages 741 EnregistrĂ© le 27 janv. 2014, 2339 Localisation 71 LOUHANS , France Âge 73 Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par JJH71 » 10 avr. 2021, 2157 Allez ... ça prend tournure ....ça devient beau ... vivement la suite !... Bon courage . Jean Jacques HervĂ©, ex ACCF Membre du club & voisin de Bourgogne Ford F100 venu de Bretagne Link BBcode HTML Hide post links el bombier Non Membre Messages 46 EnregistrĂ© le 15 oct. 2018, 1456 Localisation Isarien Âge 64 Re Chrysler 1949 le dĂ©sassemblage Message par el bombier » 11 avr. 2021, 1607 Yvon a Ă©crit ↑10 avr. 2021, 1427 c'est dommage qu'elles soient sur Google car elles ne seront pas conservĂ©es dans le temps, toutes les photos sur Google sont perdues d'avance Sauf erreur de ma part les tofs sont sur ton serveur non ? VĂ©nal corruptible facĂ©tieux, fondamentalement Mopar je voue tout le reste au bucher pour hĂ©rĂ©sie Chrysler Windsor coupĂ© Highlander 1949 Link BBcode HTML Hide post links Yvon Membre ABC Messages 23492 EnregistrĂ© le 16 janv. 2014, 1102 Localisation 29600 Plourin-lĂšs-Morlaix, France Contact Re Restauration Chrysler Windsor "highlander" 1949 Message par Yvon » 11 avr. 2021, 1912 ta derniĂšre sĂ©rie oui mais ici tu as mis un lien vers Google sur la premiĂšre de ta sĂ©rie je remarque que le tunnel comporte une ouverture pour le rĂ©glage des bandes, c'est impec' car ce n'est pas toujours le cas Yvon Le Saout, ex ACCF, PrĂ©sident fondateur & Webmaster Tout est meilleur quand on partage. if it's not metal or chrome, leave it at home. ex Corvette 78, ex Ford Skyliner 1958, Cadillac Coupe Deville 1961, Pontiac Firebird Conv. 1968 Link BBcode HTML Hide post links el bombier Non Membre Messages 46 EnregistrĂ© le 15 oct. 2018, 1456 Localisation Isarien Âge 64 Re Restauration Chrysler Windsor "highlander" 1949 Message par el bombier » 27 juil. 2021, 1819 Petite partie des chromes de retour de Lusitanie VĂ©nal corruptible facĂ©tieux, fondamentalement Mopar je voue tout le reste au bucher pour hĂ©rĂ©sie Chrysler Windsor coupĂ© Highlander 1949 Link BBcode HTML Hide post links Yvon Membre ABC Messages 23492 EnregistrĂ© le 16 janv. 2014, 1102 Localisation 29600 Plourin-lĂšs-Morlaix, France Contact Re Restauration Chrysler Windsor "highlander" 1949 Message par Yvon » 27 juil. 2021, 1852 ça fait bien plaisir de voir de belles piĂšces chromĂ©es comme ça au Portugal ça bosse encore bien, chez nous il ne reste presque plus de polisseurs ... j'ai fait tous les chromeurs du pays, impossible avant fin octobre. Yvon Le Saout, ex ACCF, PrĂ©sident fondateur & Webmaster Tout est meilleur quand on partage. if it's not metal or chrome, leave it at home. ex Corvette 78, ex Ford Skyliner 1958, Cadillac Coupe Deville 1961, Pontiac Firebird Conv. 1968 Link BBcode HTML Hide post links Yvon Membre ABC Messages 23492 EnregistrĂ© le 16 janv. 2014, 1102 Localisation 29600 Plourin-lĂšs-Morlaix, France Contact Re Restauration Chrysler Windsor "highlander" 1949 Message par Yvon » 28 juil. 2021, 0804 el bombier a Ă©crit ↑27 juil. 2021, 1819 Petite partie des chromes de retour de Lusitanie au fait, ça vient de chez Luis au Portugal ? Yvon Le Saout, ex ACCF, PrĂ©sident fondateur & Webmaster Tout est meilleur quand on partage. if it's not metal or chrome, leave it at home. ex Corvette 78, ex Ford Skyliner 1958, Cadillac Coupe Deville 1961, Pontiac Firebird Conv. 1968 Link BBcode HTML Hide post links Retourner vers Les Fameux Grands Travaux » Aller Ă  Infos & PrĂ©sentations ↳ Annonces Officielles ↳ Nos FidĂšles Sponsors ↳ Premiers Pas sur le Forum ↳ Porte d'EntrĂ©e du Forum ↳ Pour Ma PrĂ©sentation ↳ Pour un Mariage ↳ Pour un Film ou Photos ↳ Besoin d'aide ↳ Les Urgences Les Forums par Passion ↳ Marques Ford ↳ Marques General Motors ↳ Marques MoPar ↳ Marques Independantes ↳ Rods n' Customs ↳ Les Limousines US ↳ 2, 6, 8, ... Roues & Autres ↳ La Culture US ↳ Bikes & Bikers ↳ Airstream ↳ Diners et Drive in ↳ Vans ↳ Machines Agricoles ↳ Trucks & Bus ↳ Junkyards ↳ Vu ici ↳ Miniatures ↳ Dioramas ↳ Pedal Cars ↳ Gas Stations ↳ Trains ↳ Avions ↳ Musiques, VidĂ©os & Country Dance Les Forums Ateliers ↳ V8 Diesel, les mal aimĂ©s ↳ Les Fameux Grands Travaux Les Forums Divers ↳ Le Saloon du Forum ↳ Achats, Ventes, Aides et Partages, Revues ↳ Ebay et Le Bon Coin ↳ Achats et Recherches ↳ Ventes et Echanges ↳ Ventes Voitures ↳ Aides et Partages ↳ Arnaques Web ↳ Les Revues ↳ Le Club ABC et tous les Autres ↳ Voyages, Balades, Expos, Salons, Concerts, Festivals ↳ Sorties US Bzh ↳ Sorties US Fr et Eu ↳ Mensuelles ↳ Shows USA ↳ Convois & Co Voiturages ↳ Vos Voyages ↳ Souvenirs rapportĂ©s ↳ MusĂ©es ↳ la Zone de Tests Les Forums des Membres du Club ↳ Le Clubhouse ↳ Les Fournisseurs AmĂ©ricains ou Français ↳ Codes de Remises ↳ Les Bons Plans ↳ Les Arnaqueurs ↳ Conseils & Infos ↳ Les Experts ↳ Outillage, Manuels, Bouquins ↳ Les Documentations Utiles ↳ Infos F. F. V. E. ↳ Les Spammeurs Voyous et Profiteurs ↳ La Revue du Club ABC Les Forums de l'Administration ↳ AssemblĂ©es GĂ©nĂ©rales ↳ Groupe Mensuelles & Facebook Qui est en ligne Utilisateurs parcourant ce forum Aucun utilisateur enregistrĂ© et 0 invitĂ©
LesBigoudĂšnes sont les plus cĂ©lĂšbres Bretonnes, dĂ©couvrez dans cette collection d'autocollants Bretons des crĂ©ations originales Ă  le BigoudĂšnes – Page 3 – Autocollant BZH Les BigoudĂšnes sont les plus cĂ©lĂšbres Bretonnes, dĂ©couvrez dans cette collection d'autocollants Bretons des crĂ©ations originales Ă  leur image.
Elle aime se promener le long de la jetĂ©e, quand les derniers rayons du soleil Ă©blouissent l'ocĂ©an. Sur la plage, au-delĂ  du muret, deux gamins jouent dans le sable pendant que les parents plient les serviettes. Un couple se prend en photo, les pieds dans l'eau. Plus tard, ils iront sĂ»rement dĂźner Ă  La Marine, au Captain ou Ă  La Rhumerie, ces bistrots dont les terrasses donnent sur le port de plaisance. C'est le cƓur de l'Ă©tĂ© Ă  Camaret-sur-Mer FinistĂšre, petite station balnĂ©aire familiale de l'ouest de la presqu'Ăźle de Crozon, en rade de Brest. Tania Shkurenko aime se promener le long de la jetĂ©e, mais, pour cette Ukrainienne de 43 ans, coupe au bol et nuque rasĂ©e, c'est un bonheur presque insupportable Je suis Ă©merveillĂ©e par la beautĂ© du paysage, mais, en mĂȘme temps, je pense Ă  mon pĂšre, Ă  ma sƓur, au pĂšre de ma fille, Ă  tous mes amis restĂ©s au pays, et j'ai honte d'ĂȘtre lĂ , dans un environnement si paisible, devant un si beau coucher de soleil, alors qu'il y a la guerre lĂ -bas. » Depuis qu'elle a quittĂ© l'Ukraine avec Severina, sa fille de 9 ans, un mois aprĂšs le dĂ©but du conflit – le 24 fĂ©vrier dernier –, Tania vit dans deux rĂ©alitĂ©s parallĂšles. D'un cĂŽtĂ©, elle loue chaque jour sa chance d'avoir trouvĂ© refuge Ă  Camaret, oĂč elle est arrivĂ©e le 18 mars, et rĂ©pĂšte combien elle est touchĂ©e par la gĂ©nĂ©rositĂ© des Bretons. De l'autre, elle scrolle dĂšs l'aube son tĂ©lĂ©phone portable pour lire les derniĂšres nouvelles de la situation en Ukraine et elle parle aussi souvent qu'elle le peut Ă  sa sƓur, qui vit Ă  Dnipro dans l'est du pays, dans un quartier oĂč les immeubles ont Ă©tĂ© conçus sans abris anti-bombes J'entends le bruit des bombardements, et je sais qu'elle n'a nulle part oĂč se rĂ©fugier. De nouveau, je me sens coupable, moi, d'ĂȘtre dans cet endroit oĂč je ne risque rien. » ©AglaĂ© Bory Un long voyage Au dĂ©but, Ă  Kiev, elle rĂ©veillait sa fille au rythme des alarmes Il fallait courir aux abris plusieurs fois par nuit, c'Ă©tait trop dur pour elle. » Elle l'envoie chez ses grands-parents mais comprend trĂšs vite que la guerre va durer et que la fillette a besoin d'elle. J'ai mis le doudou et quelques photos de famille dans un sac Ă  dos et nous avons franchi la frontiĂšre Ă  pied. J'essayais de dĂ©dramatiser la situation, je souriais, j'ai dit Ă  Severina “Ne t'inquiĂšte pas, tout va bien !'' Elle m'a regardĂ©e, et m'a rĂ©pondu ''Si tout va bien, pourquoi tu serres tellement les mĂąchoires, maman ?'' » De Pologne, elles prennent un avion pour Paris, puis un train pour Brest, puis la voiture jusqu'Ă  Camaret. Tania est cĂ©ramiste. C'est la propriĂ©taire de la galerie ukrainienne oĂč elle exposait qui l'a orientĂ©e vers ce village de Bretagne connu des artistes. LĂ , dans un logement Airbnb oĂč elles passent leurs deux premiers mois en France, Tania et Severina font la connaissance d'une autre rĂ©fugiĂ©e, Natasha Steshenko. Cette peintre de 31 ans a quittĂ© le pays avec Agent Katovski, une chatte au poil blanc et aux yeux jaunes Je ne pouvais pas prendre l'avion avec elle, alors je suis montĂ©e dans un bus. J'ai mis vingt-deux heures pour quitter l'Ukraine. » Tania rencontre aussi Liudmila Postova, 65 ans, arrivĂ©e Ă  Camaret le 30 avril grĂące au rĂ©seau de son fils, artiste. ÉvacuĂ©e par un train, oĂč elle a passĂ© plus de treize heures debout, sans eau, sans pouvoir aller aux toilettes, Liudmila a laissĂ© sa fille et ses petits-fils en Ukraine Elle n'a pas voulu se sĂ©parer de son mari. » Lire aussi >> Ukraine comment nos consoeurs de ELLE ont rĂ©ussi Ă  sortir un nouveau numĂ©ro tournĂ© vers l'avenir Une sĂ©paration difficile DĂ©but juin, il faut libĂ©rer l'appartement Airbnb. La saison touristique commence
 Tania et Severina se retrouvent dans une chambrette rudimentaire, d'ordinaire attribuĂ©e aux saisonniers. La fillette est dĂ©sespĂ©rĂ©e et surtout Ă©puisĂ©e Ă  l'Ă©cole, elle apprend le français, mais la maĂźtresse s'adresse Ă  elle en anglais, pour qu'elle traduise les leçons en ukrainien Ă  ses camarades rĂ©fugiĂ©s – J'avais besoin de plusieurs cerveaux », rĂ©sumera Severina. Vous ne pouvez pas rester lĂ  », tranche alors Claude Quintric, inspectrice de l'Éducation nationale Ă  la retraite, qui va accueillir Tania et Severina chez elle pendant un mois. Elle est l'une des bĂ©nĂ©voles que Maryvonne Le Floch, Ă©lue municipale, a mobilisĂ©s dĂšs le mois de mars pour aider les 19 rĂ©fugiĂ©s accueillis Ă  Camaret. Maryvonne Le Floch, qui se dĂ©finit elle-mĂȘme en riant comme un couteau suisse », finit par tĂ©lĂ©phoner au prĂȘtre de la paroisse, dont le presbytĂšre est vide. DĂ©but juillet, le diocĂšse ouvre la grande bĂątisse avec jardin Ă  douze rĂ©fugiĂ©s ukrainiens. Au premier Ă©tage s'installe une famille de huit personnes sur trois gĂ©nĂ©rations. Au second, Tania et Severina partagent une grande chambre avec salle d'eau, sur le mĂȘme palier que Natasha et une troisiĂšme artiste. Tania accroche Ă  ses fenĂȘtres un drapeau ukrainien et un drapeau breton. Severina scotche sur le mur au-dessus de son lit des silhouettes d'animaux dĂ©coupĂ©es et coloriĂ©es. Elle parle Ă  son pĂšre en visio tous les jours Pour lui, c'est difficile, murmure Tania. Il fait un effort pour ne pas pleurer
 Mais le fait qu'elle soit en sĂ©curitĂ© est plus important que tout. J'ai des amies avec des enfants qui ont prĂ©fĂ©rĂ© rester pour ne pas sĂ©parer la famille. Je les comprends, simplement, dans un pays oĂč chaque jour des enfants meurent, je ne voudrais pas ĂȘtre Ă  la place de ces parents. » ©AglaĂ© Bory Des habitants mobilisĂ©s Depuis le dĂ©but des vacances, Severina joue avec Liza et Valeria, 8 et 6 ans, les filles d'une autre Tania*. Ce matin de fin juillet, les fillettes se sont retrouvĂ©es Ă  la banque alimentaire de Camaret, ouverte deux fois par mois. Valeria a mis la main sur une breloque Ă  porter autour du poignet et elle gambade en agitant le bras. Valeriy, son pĂšre, lunettes fumĂ©es sur le nez, finit de ranger les sacs dans la voiture de Maryvonne Le Floch son Ă©pouse Tania* a trouvĂ© un emploi de femme de mĂ©nage dans un hĂŽtel, alors il s'occupe des courses et des filles, Valeria, Liza et Anastasia, une adolescente de 13 ans. La mĂšre de Tania* est lĂ  aussi, logĂ©e avec eux au camping Le Grand Large, sur les hauteurs de Camaret. Ils sont arrivĂ©s avec leurs papiers, quelques vĂȘtements, et trois couvertures jetĂ©es Ă  la hĂąte dans la voiture. StĂ©phane et Danielle Lacour, les propriĂ©taires du Grand Large, ont mis Ă  leur disposition deux des petits chalets qui bordent la piscine. En voyant les images de ces familles sur les routes de l'exode, je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose, se souvient DaniĂšle. Ça se passe trĂšs bien, mĂȘme si personne, au niveau administratif, ne nous aide Ă  gĂ©rer la situation. » Une situation d'autant plus compliquĂ©e que la mĂšre de Tania a besoin d'ĂȘtre dialysĂ©e trois fois par semaine Ă  Brest
 Tania* commence Ă  se dĂ©brouiller en français, mais Valeriy, lui, n'en parle pas un mot. En Ukraine, ce quinquagĂ©naire dirigeait une importante salle de concert. Au camping, il aide autant qu'il le peut, au nettoyage des bungalows, Ă  l'entretien de la piscine
 ©AglaĂ© Bory Je suis trĂšs reconnaissant Ă  l'Ă©gard de tous ceux qui nous aident, et pourtant je ne veux qu'une chose rentrer dans mon pays. Écrivez bien, nous presse-t-il, que je trouve injuste d'avoir Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  partir seulement parce que j'avais trois enfants et des parents malades. » Parfois, les familles qui descendent passer l'aprĂšs-midi Ă  la plage proposent Ă  Valeriy d'emmener avec elles Valeria et Liza – les deux petites ne parlent pas encore français, mais leur joie de vivre ressemble Ă  celle de n'importe quelle fillette. ©AglaĂ© BoryUn avenir incertain Au presbytĂšre, Tania Shkurenko sait bien que la situation est plus douloureuse pour Severina, trĂšs inquiĂšte pour son papa. Elle est alors une mĂšre moins sĂ©vĂšre qu'elle pouvait l'ĂȘtre Ă  Kiev, et l'autorise de temps en temps Ă  regarder un film sur l'iPad pendant les repas. Et, lorsqu'elles se promĂšnent le long de la cĂŽte Ă  vĂ©lo ou s'asseyent sur le sable, Tania insiste ImprĂšgne-toi de toute cette beautĂ© ! Quand nous rentrerons, ce seront de merveilleux souvenirs
 » Mais comment faire face Ă  l'incertitude de l'avenir ? Quand nous sommes arrivĂ©es, je me disais que c'Ă©tait pour quelques semaines. Ensuite, on a parlĂ© d'aprĂšs l'Ă©tĂ©. Maintenant, on se prĂ©pare Ă  passer l'hiver ici. Je ne veux mĂȘme pas penser Ă  la suite. » ©AglaĂ© BoryQuelques jours plus tĂŽt, Tania et ses voisins ont donnĂ© un dĂźner Ă  la maison » pour remercier tous les CamarĂ©tois qui les ont aidĂ©s, Maryvonne Le Floch, Claude Quintric, Joseph Le MĂ©rour le maire et les autres. Sur le rĂ©frigĂ©rateur de la cuisine du presbytĂšre, la rĂ©partition des tĂąches est encore affichĂ©e chacun a prĂ©parĂ© sa spĂ©cialitĂ©. Le soir du dĂźner, le 23 juillet, le maire a rĂ©pĂ©tĂ© que les Ukrainiens Ă©taient les bienvenus Ă  Camaret. Tania, elle aussi, a prononcĂ© un petit discours de remerciement. Elle parle mieux français que les autres car elle l'a appris quand elle Ă©tait Ă©tudiante J'aimais cette langue. Mais je me demandais Ă  quoi elle pourrait bien me servir, et je n'ai pas Ă©tĂ© aussi assidue en cours que j'aurais dĂ» l'ĂȘtre ! » Tania n'a qu'une crainte Je ne veux pas qu'on me considĂšre comme un parasite. » Elle s'est dĂ©menĂ©e pour obtenir les papiers lui donnant droit Ă  une aide de l'État ; elle veut agir, participer. Elle hĂ©site mĂȘme Ă  accepter d'ĂȘtre photographiĂ©e sur la jetĂ©e, pour ne pas donner l'image de l'insouciance. Dans l'atelier oĂč elle travaille l'argile, elle a fabriquĂ© des vases en hommage aux coiffes bigoudĂšnes. Et, en mĂȘme temps qu'elle enrichit son vocabulaire d'expressions courantes – d'ac », Ă  tout' », c'est nickel » –, elle apprend des mots de breton. Comme Liudmila, qui arbore un T-shirt FiĂšre d'ĂȘtre bretonne » et qui, pour rĂ©pondre aux clients du rayon fromagerie du supermarchĂ© oĂč cette biologiste a trouvĂ© un travail, a appris Ă  dire Je suis de Kiev » et merci beaucoup ». Ce matin du 27 juillet, Tania est un peu gĂȘnĂ©e. Elle voudrait demander aux couvreurs perchĂ©s sur le toit de l'Ă©glise de ne pas uriner au pied du figuier du presbytĂšre. Car, vraiment, ça l'ennuie. Bon, on verra. C'est pas si grave, non ? » La jeune femme fait des efforts pour partager les prĂ©occupations des Français Lors des incendies [de juillet, ndlr], j'acquiesçais quand j'entendais dire “c'est terrible” ! Mais moi, en regardant les feux, je pensais Ă  mon pays, Ă  la guerre, aux immeubles en flammes aprĂšs les bombardements. » La guerre affleure toujours sous le sable de Camaret. * Tania n'a pas souhaitĂ© communiquer son patronyme.
DĂ©couvrezFarine De Froment, Farine De BlĂ© Noir (3 BigoudĂšnes A New York) de Breizh sur Amazon Music. Écoutez de la musique en streaming sans publicitĂ© ou achetez des CDs et MP3 maintenant sur Amazon.fr.
PubliĂ© le vendredi 27 mars 2020 Ă  07h01 JeSuisSoignant. Personnels soignants, infirmiĂšres, infirmiers, mĂ©decins, sont en premiĂšre ligne face Ă  la pandĂ©mie de coronavirus. Conditions des soins, avec le manque de masques notamment, rapport aux patients, Ă©volution de leurs mĂ©tiers, ils, elles, nous ont confiĂ© prĂšs d'une semaine de leur quotidien. "Personnels soignants, infirmiĂšres, infirmiers, mĂ©decins, vous ĂȘtes en premiĂšre ligne. Racontez-nous vos conditions de travail, votre quotidien, faites-nous part de vos rĂ©flexions plus personnelles face Ă  cette pandĂ©mie que vous affrontez." C'est en ces termes samedi dernier, Ă  midi, que nous en avons appelĂ© Ă  vos tĂ©moignages. Depuis, la situation en France s'est particuliĂšrement aggravĂ©e avec des dizaines de nouveaux dĂ©cĂšs chaque jour - 365 morts enregistrĂ©s dans les derniĂšres 24 heures dont une adolescente de 16 ans - et pour le moment un bilan ce jeudi 26 mars de 1 696 dĂ©cĂšs en milieu hospitalier. Selon JĂ©rĂŽme Salomon, le directeur gĂ©nĂ©ral de la SantĂ©, ce jeudi, 3 375 patients Ă©taient en rĂ©animation + 548 en une journĂ©e avec une forme grave de la maladie, sur un total de 13 904 + 2 365 patients hospitalisĂ©s en France. Cinq mĂ©decins infectĂ©s ont trouvĂ© la mort en France. A commencer par le docteur Jean-Jacques Razafindranazy, mĂ©decin aux urgences de CompiĂšgne, dans l’Oise. Et Ă  l’AP-HP, plus de 600 soignants sont contaminĂ©s, a annoncĂ© ce 25 mars Martin Hirsch, le directeur gĂ©nĂ©ral de ces hĂŽpitaux. Depuis samedi dernier, voici ce que nombre de professionnels de santĂ© nous ont confiĂ©. Professeur FrĂ©dĂ©ric Adnet "Nous ne sommes pas des hĂ©ros"Quand on appelle le Professeur FrĂ©dĂ©ric Adnet ce mercredi 25 mars, il est 20 heures. Comme tous les soirs depuis une dizaine de jours, les Parisiens applaudissent Ă  leur fenĂȘtre ou leur balcon le personnel soignant qui lutte contre l’avancĂ©e inexorable du Covid-19. "Les chiffres sont exceptionnels” , reconnaĂźt celui qui dirige le SAMU 93 et le service des urgences de l'hĂŽpital Avicenne Ă  Bobigny, "on est autour des 7 000 appels par jour au SAMU, pour une normale qui est de 2 000 appels”. Quant aux interventions du service, elles ont triplĂ©, dit-il. MalgrĂ© cela, il tient Ă  rester humble ”Bien sĂ»r que ça nous fait chaud au cƓur de sentir que la population est avec nous et nous encourage ... mais attention Ă  ne pas tomber dans un dĂ©guisement de hĂ©ros ou de chevalier blanc. Faut bien savoir qu'on fait notre job, point ! ... Je n'attends pas que le monde entier me dĂ©cerne une mĂ©daille”. "On fait notre job, point !" 2 min France Culture Intervention du SMUR Avicenne le 22 novembre 2019. Ne nous idĂ©alisez pas demande donc le mĂ©decin. Sinon, prĂ©vient-il, certains risquent d’entrer dans une dynamique de surinvestissement. Et gare au retour de bĂąton pour lui et le reste de ses Ă©quipes - environ 70 mĂ©decins et 150 autres personnels soignants “Dans un deuxiĂšme temps, ça revient comme un boomerang, avec des phĂ©nomĂšnes d'Ă©puisement, de burn out trĂšs rapides. 
 Le surinvestissement a des effets dĂ©lĂ©tĂšres extrĂȘmement importants, surtout sur des gens qui peuvent ĂȘtre fragiles. Par exemple, Ă  Singapour, ils ont obligĂ© les personnels soignants Ă  prendre 8 jours de congĂ©. Travailler 8 jours et avoir 8 jours de congĂ©s. Je crois que le respect des repos 
, se changer les idĂ©es est extrĂȘmement important. Il ne faut pas se lancer de maniĂšre Ă©perdue dans une mission un peu divine qui serait de sauver le monde. Parce que d'abord, ça ne marche pas. Et en plus, ça amĂšne a des phĂ©nomĂšnes d'Ă©puisement. Donc, moi, au contraire, je voudrais que les gens comptent leurs heures 
 On est parti pour la gestion d'une crise qui va se rĂ©vĂ©ler longue. Le super-hĂ©ros, il a une action instantanĂ©e, elle ne s'inscrit pas dans la durĂ©e 
 Le maĂźtre mot, c'est “protĂ©gez-vous”. "Vous n'ĂȘtes pas Zorro. On a tous nos faiblesses 
 Sinon, je vais perdre toutes mes troupes en deux semaines”. Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies RĂ©seaux cookies permettent de partager ou rĂ©agir directement sur les rĂ©seaux sociaux auxquels vous ĂȘtes connectĂ©s ou d'intĂ©grer du contenu initialement postĂ© sur ces rĂ©seaux sociaux. Ils permettent aussi aux rĂ©seaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications Ă  des fins de personnalisation et de ciblage 38 ans, infirmiĂšre libĂ©rale dans le FinistĂšre systĂšme D et tension qui monte Les centaines de masques cousus main par un petit groupe de BigoudĂšnes, Penmarc'h, mars 2020 Depuis le dĂ©but du confinement, Florence et ses collĂšgues se creusent la tĂȘte pour trouver des alternatives au manque de moyen matĂ©riel. C'est ce qu'elle nous explique quand on l'appelle ce mardi 24 mars. Les masques ? L’infirmiĂšre nous rĂ©pond qu'elle les fait faire par des mamies du pays Bigouden "Je leur ai donnĂ© un tuto via YouTube et avec des vieux draps Ă©pais et des tissus nĂ©cessaires", nous explique-t-elle au tĂ©lĂ©phone, "certaines se sont mises volontiers Ă  la couture. Elles sont maintenant un petit groupe Ă  le faire, elles en font peut-ĂȘtre dix par jour”. Du cousu main Ă  fleurs ou Ă  carreaux. Quant aux charlottes, sur chaussures, gants et combinaisons ? Une centaine de kits complets ont Ă©tĂ© fournis par “d_es entreprises locales de pĂȘche et de criĂ©e”_. Ainsi, si Florence doit rendre visite Ă  un patient qui prĂ©sente les symptĂŽmes du virus une toute petite poignĂ©e pour l’instant, c’est avec une tenue de poissonnier qu’elle le fait. Est-ce fiable ? “Je n’en sais rien” rĂ©pond-t-elle, sans Ă©tats d’ñme, “toujours est-il que c’est mieux que rien”. MĂȘme pas peur donc. Pas le temps, pas le choix. "Certaines mamies se sont mises Ă  coudre des masques" 1 min France Culture Florence, infirmiĂšre libĂ©rale dans le FinistĂšre, se fournit en tenues de protection dans les conserveries du coin Comme avant l’arrivĂ©e du Covid-19, c’est Ă  vĂ©lo que l’infirmiĂšre prodigue ses soins, de village en village. Une cinquantaine de patients par tournĂ©e, ĂągĂ©s pour la plupart de 70 Ă  80 ans. Dans une ambiance qu’elle sent de plus en plus tendue “Je pense qu'ils passent beaucoup de temps devant la tĂ©lĂ© Ă  regarder les informations et c’est trĂšs anxiogĂšne” observe Florence, “e_t au vu de la vague de personnes qui sont venues dans les campagnes pour vivre le confinement de la meilleure façon, certains locaux 
 adoptent un comportement trĂšs agressif”. _ "Il m'a traitĂ©e de porteuse de germes" 3 min France Culture Quitte, parfois, Ă  tout mĂ©langer. La preuve avec l’agression dont elle a rĂ©cemment Ă©tĂ© victime En pleine tournĂ©e, un homme ouvre sa fenĂȘtre pour l’insulter, “S_ale Parisienne, porteuses de germes, rentre chez toi, dĂ©gage !”,_ avant de donner “un violent coup de pied” dans sa bicyclette. Comme une mĂ©fiance qui s’installe “Il a dit un peu tout haut ce que tout le monde dit tout bas c'est-Ă -dire que les gens croient que tous ceux qui se promĂšnent Ă  vĂ©lo et qui se promĂšnent dans la rue sont les Parisiens venus faire un confinement vacances Ă  la campagne et je suis passĂ©e pour la Parisienne”. Il en faut plus pour dĂ©monter l’infirmiĂšre, vingt ans de mĂ©tier derriĂšre elle “Je crois que ma volontĂ© de bien faire mon travail prend le dessus. Je suis dans l'instant prĂ©sent et pragmatique”. Au bout du fil, pas de tremblement dans la voix. Sauf, un petit, peut-ĂȘtre, quand elle Ă©voque “les anciens” dont elle s’occupe, et “le partage entre gĂ©nĂ©rations” qu’elle considĂšre prĂ©cieux. Elle fait des piqĂ»res, des prises de sang, prĂ©pare des piluliers, change des pansements ou Ă©coute “comme une psy”. Ils lui racontent leur expĂ©rience passĂ©e, leur histoire “Dans son discours, Ă  l'annonce du confinement, le PrĂ©sident a utilisĂ© le mot “guerre” et je pense que ça a Ă©tĂ© une rĂ©sonance trĂšs familiĂšre pour ces personnes lĂ  
 Pour elles, c'Ă©tait du dĂ©jĂ  vĂ©cu. C'est un soutien des aĂźnĂ©s, en fait. C'est mĂȘme rassurant. Ça m'apprend que la peur ne doit pas prendre le dessus. C’est ça que ça m’apprend Ă  rester calme”. Interne en psychiatrie "Je vais au travail la boule au ventre" "Interne indignĂ©e". Ainsi se prĂ©sente le lundi 23 mars celle qui est spĂ©cialisĂ©e en psychiatrie et souhaite rester anonyme. De son grand hĂŽpital public universitaire dans le centre de la France, elle confie notamment Ă  lire en intĂ©gralitĂ© ici Tous les matins, je vais, la boule au ventre, au travail, avec la peur de contaminer les patients dont je m'occupe, mon Ă©quipe et moi n'avons pas de masque. Le peu qu'il y a est rĂ©servĂ© aux cas avĂ©rĂ©s ou suspicion de cas. Il est difficile de regarder les patients dans les yeux lorsqu'ils me demandent pourquoi je n'ai pas de masque, puisque eux sont "enfermĂ©s" et que moi, je fais les entrĂ©es et sorties de l'hĂŽpital, pourquoi je ne les protĂšge pas ? MĂ©decin en libĂ©ral Ă  Paris, elle reçoit dans son cabinet avec deux autres collĂšgues. Elle tĂ©moigne anonymement aussi ce lundi et livre sa colĂšre rĂ©trospective. Ayant fini son internat il y a peu, elle voit dans sa profession, au-delĂ  du diagnostic et du soin, l’opportunitĂ© de suivre, d’aider et soutenir tous les membres d’une famille Ă  travers chaque Ă©preuve de leur vie... Elle remonte le fil de cette pandĂ©mie et insiste sur le manque d'informations, quand la semaine passĂ©e, avec ses collĂšgues, elles n’avaient par exemple aucun masque Ă  disposition intĂ©gralitĂ© du tĂ©moignage ici C’est dĂ©but mars que tout s’est accĂ©lĂ©rĂ©, au mĂȘme moment que nous pour tous les Français. On avait des nouvelles infos tous les jours, mais avec une semaine de retard. Et ces infos, ce ne sont pas nos instances officielles qui nous les communiquaient, du moins pas les premiers temps. C’est grĂące Ă  nos copains Ă  l’hĂŽpital qui nous donnaient les infos de leur rĂ©union de crise, c’est parfois les mĂ©dias comme pour l’ibuprofĂšne, appris grĂące Ă  Twitter
, c’est le bouche Ă  oreille entre nous. ... On a passĂ© la moitiĂ© du mois de mars, sans masque, sans gant, sans tout dĂ©sinfecter, parce qu’on Ă©tait pas au courant. ça veut dire, qu’en plus de nous ĂȘtre exposĂ©s, on a exposĂ© tous les patients ; et ça a forcĂ©ment contribuĂ© Ă  aggraver l’épidĂ©mie. Et pour un mĂ©decin, se dire qu’on a mis en danger nos patients, c’est insupportable. Autre parole de femme mĂ©decin en libĂ©ral exerçant dans le Val-de-Marne. RĂ©cit anonyme lĂ -aussi Ă  lire en intĂ©gralitĂ© ici, "Ă©crit comme ça, n'ayant aucun talent et ne sachant dans quel sens partir". Extraits RĂ©diger des arrĂȘts de travail 'illĂ©gaux' parce que nous sommes la derniĂšre solution pour protĂ©ger certains patients, et donc les autres avec. Les applaudissements aux soignants ? Oui, mais restez vous chez vous ? On attendait cette pandĂ©mie, j’en ai souvent parlĂ© aux patients. Mais vĂ©cu de l’intĂ©rieur, c’est encore pire. Et pourtant, la vague n’est pas encore lĂ . Je me sens comme regardant la mer qui se retire avant le tsunami. L’angoisse et les cauchemars sont le quotidien. Avec en complĂ©ment le lien vers un blog de gĂ©nĂ©raliste Ă©tablie Ă  Strasbourg, "sous la vague, dĂ©jĂ  depuis plusieurs jours" "Elle m'a donnĂ© son accord pour que je vous transmette ce lien". Cadre de santĂ© en oncologie "On dĂ©shabille l'Ă©quipe pour prĂȘter main forte" Elle est cadre de santĂ©, responsable d'une unitĂ© qui soigne des patients atteints de cancer. Exerçant dans un grand hĂŽpital public parisien, elle nous a rĂ©pondu le samedi 21 mars, anonymement car "La communication avec les mĂ©dias est sĂ©rieusement contrĂŽlĂ©e et j’ai un devoir de rĂ©serve" La tension est montĂ©e tout au long de la semaine, atteignant son apogĂ©e hier. On diffĂšre les traitements des patients, on 'dĂ©shabille' l'Ă©quipe pour prĂȘter main forte aux unitĂ©s dites critiques. ... On navigue en pleine confusion, en pleine incertitude. On dort mal, on a peur. On n'a pourtant pas le droit. On est agacĂ©s de voir les gens continuer Ă  sortir. Le Covid-19 est une saloperie qui se diffuse Ă  vitesse vertigineuse. LavezVousLesMains RestezChezVous ProtĂ©gezNous" "Il faut rĂ©volutionner nos mentalitĂ©s et faire comme en Asie"GynĂ©cologue obstĂ©tricien, le docteur ClĂ©ment nous Ă©crit choquĂ© par la gestion des masques autour de lui. "L'idĂ©al, mais nous en sommes loin, c'est que tout le monde puisse porter un masque chirurgical comme en Chine ou en CorĂ©e. PlutĂŽt que chacun pense Ă  lui et se procure comme il peut un masque FFP2 qui manque du coup au soignant, qui est cher et rare, il faut "simplement" porter un masque chirurgical qui n'est pas cher, d'oĂč l'intĂ©rĂȘt des masques en tissus que l'on peut faire." explique-t-il. Et d'ajouter "Il faut rĂ©volutionner nos mentalitĂ©s et faire comme en Asie mais nous assurer les moyens de le faire". Peu importe mon anonymat, prĂ©cise celui qui Ɠuvre Ă  l'HĂŽpital franco-britannique de Levallois-Perret, Ă©tablissement privĂ© Ă  but non lucratif Ă  lire en intĂ©gralitĂ© ici Ce qui m'a le plus choquĂ©, c'est de voir sur le chemin de l'hĂŽpital de nombreuses personnes avec des masques FFP2. J'habite AsniĂšres-sur-Seine et j'ai vu trois employĂ©s municipaux avec des masques FFP2, dont un qui balayait la rue seul en plein air, donc avec un risque nul... J'ai vu plus de masque FFP2 dans la rue que nous en avons Ă  l'hĂŽpital ! Dans mon hĂŽpital, il nous reste des masques pour 4 jours, il semble que dans certaines rĂ©animations parisiennes, il n'y a plus de masque FFP2. Ces fameux masque FFP2 sont rĂ©servĂ©s Ă  des soins sur des patients infectĂ©s, des soins en rapport avec la sphĂšre ORL ou les poumons. Nous les prenons en maternitĂ© pour des prĂ©lĂšvements diagnostics ou pour les accouchements de patientes infectĂ©es. ... Que les gens comprennent qu'en privant les soignant de masques FFP2, ils se mettent en danger eux-mĂȘmes. Car il n'y aura plus de soignant pour les soigner lorsque Ă©ventuellement leur tour viendra d'ĂȘtre infectĂ©. Vous trouvez cet article intĂ©ressant ? Faites-le savoir et partagez-le.
LeBelem s'impose, transmettant une sĂ©rĂ©nitĂ© collective. Toutes Ă  cƓur de bien faire et voir ce qu'on peut rĂ©aliser. ArrivĂ©e sur le Belem. PremiĂšre nuit sur le Belem. Instructions de l'Ă©quipage. Lundi 1er mai 2017. Mardi 2 mai 2017. Mercredi 3 mai 2017. Vendredi 5 mai 2017.
Ca y est ! Entre deux ateliers, nos Ă©crivains en herbe ont eu le temps de corriger leurs premiers essais littĂ©raires. Certains ont mĂȘme tout remaniĂ©, le premier jet n’était pas le bon
 D’autres se sont dit que, peut ĂȘtre, on ne sait jamais, Daniel Pennac lui mĂȘme pourrait lire leur prose
 Alors on fait de son mieux, on s’applique et voilĂ  le rĂ©sultat ! Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968, j’ai un pincement au cƓur d’avoir quittĂ© Julia et une boule au ventre aprĂšs avoir lu le livre d’Edgar Morin. AccompagnĂ© de mon fidĂšle compagnon Julius, j’entre dans le CafĂ© des sports », par la fenĂȘtre, je vois un soleil radieux, qu’Edgar Morin n’avait pas prĂ©cisĂ© dans son livre. Le barman prend ma commande avec un sourire humoristique, encore un grand Ă©tonnement. Un PlozĂ©vĂ©tien vient s’asseoir Ă  cĂŽtĂ© de moi. Avec un bon français, il me parle sans aucune timiditĂ© et je me laisse embarquer par la discussion. Deux heures plus tard, je demande Ă  Jack oĂč je pourrai passer la nuit. Il me propose de venir dormir chez lui. J’accepte volontiers et nous marchons jusqu’à chez lui. Sa maison est vaste, moderne et colorĂ©e. Sa femme est trĂšs accueillante. par Manon, Nolwenn et Camille Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968 je suis accueilli pas des habitants qui n’ont pas l’air trĂšs heureux de me voir. Je trouve la commune dĂ©serte comparĂ© Ă  Paris. Je pense que le climat est froid, venteux et humide. J’aimerai repartir Ă  Paris mais Ă©tant payĂ© pour interroger les habitants, je ne peux pas partir. Les PlozĂ©vĂ©tiens me dĂ©visagent et sont trĂšs froids, agressifs et dĂ©sagrĂ©ables. par Alycia Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968, accompagnĂ© de Clara et Julius, la pluie est au rendez-vous. J’éprouve du dĂ©goĂ»t pour les PlozĂ©vĂ©tiens et la coiffe est vraiment bizarre voire mĂȘme ridicule. Clara est de mon avis. À l’hĂŽtel, les PlozĂ©vĂ©tiens me dĂ©visagĂšrent tout le long de mon accueil. En plus il n’y avait mĂȘme pas de chauffage, j’avais vraiment trĂšs froid. par Yann Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968, il faisait froid, humide, venteux et il y avait de la pluie. Le patron m’accueille dans un hĂŽtel. Je suis timide et j’ai mon chien, je passe la nuit lĂ . Le matin, quand je me rĂ©veille, je vais dans le bourg de PlozĂ©vet et on me prend pour un martien. par Guillaume Lorsque j’arrivais Ă  PlozĂ©vet en 1968, je me sentis observĂ© par les habitants qui me fixaient avec Ă©nervement, par crainte de renouveler l’expĂ©rience d’Edgar Morin. Tout de suite, j’eus une bourrasque de vent dans la figure et senti une odeur qui sentait comme une odeur fumiesque. En plus j’étais timide, mais, je devais interroger les Bretons. Je commençais Ă  parler de leurs vĂȘtements Ă  une jeune femme qui avait une fille et deux garçons qui me dit qu’elle avait l’habitude de porter ces vĂȘtements et cette coiffe immense. Ensuite, j’allais dans le bar, oĂč, il y avait une partie de cartes. J’essayais de trouver une place autour de la table, mais je n’y arrivais pas car les vieillards s’asseyaient sur les places libres. Ensuite j’allais au comptoir et commanda du lambic. A cause de cette commande, tous les habitants qui Ă©taient dans le bar se retournĂšrent, me fixant. Je partis par timiditĂ©. Puis appela l’auteur, Edgar Morin, pour lui annoncer que sa venue n’était pas la bienvenue. Puis je partis en criant que je ne reviendrais jamais. Puis Ă  PlodĂ©met, la nouvelle Ă©tait affichĂ©e Ă  l’aube ensuite rien ne se passait. par Bryan Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968, je sortis de la voiture, accompagnĂ© de mon fidĂšle compagnon poilu, j’étais dĂ©couragĂ© et vraiment triste d’arriver au fin fond de la Bretagne, dans ce pays pluvieux, aux maisons de pierre grise. En regardant en l’air, je vis un PlozĂ©vĂ©tien Ă  sa fenĂȘtre me regardant d’un air incrĂ©dule. L’air froid sentait le pain chaud car je me trouvais Ă  cĂŽtĂ© de la boulangerie. Mais cela ne m’empĂȘcha pas le moins du monde de courir vers l’hĂŽtel, sans mĂȘme prendre le temps de visiter le quartier. par Tugdual Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968, je suis accueilli par des habitants qui ont l’air lassĂ© d’ĂȘtre interrogĂ©s par les enquĂȘteurs. Je trouve la commune dĂ©sertique, comparĂ©e Ă  Belleville. Je pense que le climat est trop nuageux et humide. Je suis devenu de plus en plus froid Ă  les voir se comporter comme ça. Ils font comme si je n’existais pas. Ils ne sont pas chaleureux. Je ne comprend pas pourquoi je suis venu ici. par Line Lorsque Benjamin MalaussĂšne arriva Ă  PlozĂ©vet, en 1968, il n’était pas trĂšs content d’ĂȘtre lĂ , inquiet, je dirais mĂȘme. Tous les habitants de cette petite ville le dĂ©visageaient. Il n’était pas le bienvenu car il venait de la part d’Edgar Morin, celui qui les avait humiliĂ©s. Personne ne voulait lui adresser la parole. Il avait envie de pleurer tellement il se sentait seul. par Gwen Lorsque Benjamin MalaussĂšne arriva Ă  PlozĂ©vet, en 1968, la tranquilitĂ© de ce village venait d’ĂȘtre rompue
 Ce matin lĂ , seul, je me dĂ©sepĂ©rais de ce mauvais temps
 par Manon Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968, il pleut comme le veut le mythe cĂ©lĂšbre !. Je viens de Paris. A PlozĂ©vet, certaines personnes sont habillĂ©es en costume traditionnel. Je rentre dans un bar au bourg et lĂ  je me mets Ă  essayĂ© de me fondre dans le dĂ©cor, mais les habitatns se connaissent presque tous ici. A ce moment, un vieux du village » se met Ă  me questionner. Je lui rĂ©ponds, mal Ă  l’aise, que je me sentais observĂ©. Les PlozĂ©vĂ©tiens n’aiment vraiment pas les inconnus
 par Émilie Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968, les PlozĂ©vĂ©tiens sont encore sous le choc de la trahison d’Edgar Morin. Ils n’aiment pas les Ă©trangers, encore moins ceux qui posent Ă©normĂ©ment de questions
 par Laura Lorsque j’arrivais Ă  PlozĂ©vet, en 1968, j’avais le coeur gros. J’avais dĂ©jĂ  des idĂ©es sur cette rĂ©gion il pleut, il pleut, et surtout
 il pleut! La chambre d’hĂŽtel dans lequel j’étais installĂ© n’avait ni chauffage, ni eau courante. Pour se soulager, il fallait traverser le jardin de l’hĂŽtel. Les habitants n’étaient pas trĂšs enthousiastes Ă  l’idĂ©e de ma venue. par Jules Lorsque j’arrive en voiture Ă  PlozĂ©vet en 1968 pour dĂ©fendre le livre d’Edgar Morin qui a eu une trĂšs mauvaise critique dans cette commune, je suis trĂšs angoissĂ© Ă  l’idĂ©e de ne pas ĂȘtre bien reçu et de plutĂŽt me faire taper dessus. Au moment oĂč j’entre dans le village, je sens mon cƓur qui bat Ă  100 Ă  l’heure. Je le traverse une premiĂšre fois, il n’y a personne. La seconde fois, je vois un paysan prĂšs de l’église, je luis demande ce qu’il a pensĂ© du livre d’Edgar Morin sur la commune de PlozĂ©vet. Il me rĂ©pond – Je l’ai dĂ©testĂ©, Edgar Morin nous a trahi ! » – Mais il n’était pas si mauvais ce livre ? » je lui rĂ©ponds – Si tu es venu pour le dĂ©fendre, tu peux dĂ©gager ! » Et je me mets Ă  pleurer. Puis il s’énerve et me dit ArrĂȘte de pleurnicher et pousse-toi de lĂ , tu me gĂȘnes ! » par Florent et Nathan Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968 Ă  bord de mon taxi, aprĂšs avoir payĂ© le chauffeur je descends vers l’hĂŽtel. ArrivĂ© devant la pancarte oĂč est Ă©crit HĂŽtel des Bretagnes », je pousse la porte et arrive Ă  l’accueil. La rĂ©ceptionniste antipathique m’accueille couteau Ă  la main, tablier plein de sang. – DĂ©solĂ©e, je faisais la cuisine. Un cochon ! » – D’accord » je rĂ©ponds anxieux En me regardant elle me dit – Vous voulez une chambre ? » – Oui merci » Me tendant les clĂ©s elle me dit – Vous ĂȘtes du coin ? » – Non de Paris ! » Ecarquillant les yeux elle me dit – Ah, vous ĂȘtes encore un chercheur
 » – Non, un homme de passage » Je prends mes valises et monte l’escalier. ArrivĂ© devant ma chambre, je remarque une dĂ©coration Ă  l’image des Bretons neutre et discrĂšte. Je pose mes valises et m’assois sur mon lit. Mes yeux font le tour de la piĂšce et je vois, posĂ© sur le chevet, le livre d’Edgar Morin. J’évoque l’idĂ©e d’un oubli d’un voyageur du dimanche. Une envie me prend d’assaut, une envie de lire, malgrĂ© les critiques des journaux. Juste pour trouver confirmation. Je vois, posĂ©e sur une table ronde dans le coin de ma chambre, une bouteille de cidre que je bois. par AnaĂŻs et Owregane J’arrivai sur PlozĂ©vet le 12 aoĂ»t 1968. J’avais dĂ©cidĂ© d’y aller pour enquĂȘter et trouver confirmation de ce qu’avait dit Edgar Morin dans son livre. Je ne fus pas déçu. Les PlozĂ©vĂ©tiens n’étaient vraiment pas trĂšs accueillants. DĂ©jĂ  quand j’avais lu son livre, je fus surpris, mais je le fus plus encore en voyant de mes propres yeux les bigoudĂšnes et leurs coiffes. Les gens parlaient une langue qu’Edgar Morin avait appelĂ©e breton ». J’entrai dans le bourg et ma voiture fut stoppĂ©e par un fermier qui faisait traverser la route Ă  des vaches. Je n’avais jamais vu ça Ă  Paris. J’étais une des seules voitures Ă  circuler. Le bourg qui Ă©tait censĂ© reprĂ©senter l’ensemble de PlozĂ©vet Ă©tait vide, fade, simple, mort, sans animation. Il devait ĂȘtre 21 heure et un groupe de jeunes m’aborda et me proposa de venir avec eux au bal » comme ils disaient
 par Orianne et Sarah Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968 accompagnĂ© de mon chien fidĂšle, j’aperçois une jeune femme vĂȘtue d’une longue robe noire cintrĂ©e munie d’un tablier blanc Ă  dentelles. Une coiffe orne sa chevelure Ă©bĂšne. Ses sabots pointus claquent sur le sol. Elle me lance un regard hautain qui me fait baisser les yeux. Je continue mon chemin en direction de mon hĂŽtel situĂ© en face du bistro. ArrivĂ© dans ma chambre, extĂ©nuĂ© aprĂšs avoir rempli une tonne de paperasses, je m’allonge sur mon lit. Je me dirige Ă  la fenĂȘtre, alertĂ© par des cris. Je dĂ©couvre alors des hommes et des femmes, verre Ă  la main, chantant et dansant en cƓur. Je regarde ma montre, il est Ă  peine onze heures. Les habitants sautent sur les tables, criant des choses incomprĂ©hensibles, je ne comprends absolument rien Ă  ce langage qui me paraĂźt vulgaire. par Evane et Sarah Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet par le train, un taxi m’attendait Ă  la gare de Quimper. Onze heures trente, le taxi me dĂ©pose Ă  PlozĂ©vet. Les gens me regardent bizarrement parce que je suis habillĂ© en costume – cravate, alors que les Bretons sont habillĂ©s en bottes, salopette et chapeaux de paille plus parapluie. De vrais ploucs ces Bretons ! Ils parlent dans mon dos et quand je dis bonjour ils ne me rĂ©pondent pas. Ce qui me choque est que les Bretons ne parlent pas la mĂȘme langue que moi ! par CloĂ© et Elie Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet aprĂšs deux longues semaines de vĂ©lo, car mon Ă©diteur Ă©tait si radin qu’il n’a pas voulu me payer un billet de train, le premier PlozĂ©vĂ©tien que je rencontre se met Ă  me taper. Les gens disaient se douter de l’arrivĂ©e d’une personne pour le livre. Les autres se mirent Ă©galement Ă  me taper dessus car les nouvelles circulent vite dans un petit village qui pourtant avait l’air sympa, sur une carte postale
 par Constantin Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968, je dĂ©couvre une petite ville qui a des habitations vieilles et modernes. Je trouve bizarre les vĂȘtements des personnes car je n’avais jamais vu de tels vĂȘtements auparavant. Les gens de cette ville m’accueillent de maniĂšre gentille. Je discute avec eux afin de connaĂźtre leur point de vue sur le livre d’Edgar Morin. Je dĂ©cide de dormir chez mes amis avec qui je me suis fais un point de vue sur ce fameux ouvrage. Je continue mon enquĂȘte en allant au marchĂ© interroger d’autres personnes qui ont lu le rĂ©cit d’Edgar Morin. Ils ont tous un point de vue nĂ©gatif. Ils me conseillent de l’acheter si je veux vraiment confirmer mon opinion. Donc je l’achĂšte, je descends sur le port de Pors-Poulhan le lire. Une fois terminĂ©, je dĂ©cide d’appeler Clara. Je lui propose de venir me rejoindre avec la tribu. Elle accepte. Elle arrive dans l’aprĂšs-midi. Je leur trouve un endroit oĂč dormir pendant la durĂ©e de mon sĂ©jour. par Romane Lorsque j’arrive Ă  PlozĂ©vet en 1968, je dĂ©couvre une petite ville qui a des habitations vieilles et modernes. Je trouve bizarre les vĂȘtements des personnes car je n’avais jamais vu de tels vĂȘtements auparavant. Les habitants de PlozĂ©vet m’accueillent de maniĂšre gentille. Je discute avec eux, ils me donnent leur point de vue sur le livre d’Edgar Morin. AprĂšs avoir entendu leur avis sur l’ouvrage d’Edgar Morin, je dĂ©cide d’aller voir oĂč je vais dormir. Je suis arrivĂ© ici avec le train et le car. Les personnes que j’avais rencontrĂ©es plus tĂŽt dans l’aprĂšs-midi me proposent de dormir chez eux. J’accepte bien sĂ»r. Mais je dois aider Edgar Morin. par Lucynda Lorsque j’arrivai Ă  PlozĂ©vet en 1968, je pris mes bagages et je regagna mon appartement. Plus tard je partis visiter PlozĂ©vet pour savoir Ă  peu prĂšs me situer. AprĂšs je suis allĂ© voir des habitants dans le bar et dans la rue pour leur demander ce qu’ils ont pensĂ© du livre. Ils me disent qu’ils ont trouvĂ© ça insultant pour certaines personnes. Presque tous les gens m’ont dit ça. En me promenant, je trouve que la ville a peu changĂ© par rapport Ă  ce que disait le livre. J’allais chez le docteur pour voir ce qu’il a pensĂ© du livre et lĂ , je vis Clara qui se promenait. Je courus vers elle. Elle prenait des photos de la ville de PlozĂ©vet. Elle m’accompagna voir le docteur. Je lui demanda ce qu’il avait pensĂ© du livre d’Edgar Morin et il commença Ă  me faire des remarques trĂšs dĂ©placĂ©es sur lui. Je lui dis que le livre Ă©tait bien etc
 Et il me dit qu’il avait mis dans son livre que le docteur du village Ă©tait un ivrogne. Alors je regardai Clara, elle aussi, et on se mit Ă  courir vers la sortie avec le docteur aux trousses. Cette journĂ©e Ă©tait un scandale. par Lou
4views, 0 likes, 0 loves, 0 comments, 0 shares. video created by ART Yoda14: 4 views, 0 likes, 0 loves, 0 comments, 0 shares, Facebook Watch Videos from ART
Isabelle Rettig avec - PubliĂ© le 13/11/2017 Ă  1300, mis Ă  jour le 16/11/2017 Ă  1006 Qu’on soit Ă  Marseille, Bordeaux, Paris ou Strasbourg , lorsqu’on dit "Kouign Amann, chapeau rond, beurre salĂ©", invariablement, tout le monde pense Ă  la Bretagne. Qui se cache derriĂšre ces objets ou produits indissociables de notre rĂ©gion ? Parions qu’ils nous rĂ©servent, malgrĂ© les clichĂ©s, quelques belles histoires. Chapeaux et coiffes "Ils ont des chapeaux ronds, vive la Bretagne !" Si cette chanson a parfois le don d’agacer les Bretons, elle a permis de populariser l’un des principaux accessoires du costumer rĂ©gional le chapeau d’homme. Un accessoire que Jean-Louis Chapovaloff, agent de la marine marchande de son Ă©tat, n’est pas peu fier de porter quasiment tous les jours avec les autres piĂšces du costume veste, pantalon, gilet et chemise. C’est Ă  l’aube de ses 50 ans que ce Morbihannais s’est piquĂ© au jeu. Par goĂ»t et par plaisir de porter l’habit traditionnel d’abord mais aussi par curiositĂ© pour voir la rĂ©action des gens qu’il croise vĂȘtu ainsi. "Les gens sont surpris mais curieux et bienveillants", raconte Jean-Louis, ancien danseur d’un cercle celtique. PassionnĂ© par les traditions bretonnes, il en connait un rayon sur les diffĂ©rents chapeaux masculins qu’arboraient autrefois les hommes de la rĂ©gion, les jours de fĂȘte comme les jours ouvrĂ©s. Souvent des chapeaux Ă  guides, ces longs morceaux de tissus en simple velours ou richement brodĂ©s et perlĂ©s, qui pendent Ă  l’arriĂšre du couvre chef. © BENELUXPIX/MAXPPP CotĂ© femmes, ce sont les coiffes des bigoudĂšnes qui sont cĂ©lĂšbres dans la France entiĂšre et mĂȘme au-delĂ . Des coiffes qui ont grandi pendant l’entre-deux guerres pour atteindre les 35 Ă  40 cm et qui a elles seules symbolisent la Bretagne. Si 300 femmes la portaient rĂ©guliĂšrement dans les annĂ©es 90 en 93 Ă  Pont-L’AbbĂ©, un grand rassemblement en avait rĂ©uni 280 aujourd’hui, il n’y en aurait plus qu’une. La plupart sont dĂ©cĂ©dĂ©es, Ă  commencer par les plus cĂ©lĂšbres d’entre elles, Berthe Jaouen, Jeanne GuĂ©guen ou Maria Lambour, vedettes d’une cĂ©lĂšbre publicitĂ©. Et la coiffe fait dĂ©sormais partie du folklore. Le caban, une affaire de famille © I. Rettig Le caban est entrĂ© dans le patrimoine breton grĂące aux marins. Et pourtant, celui qui tire son nom du mot arabe qaba, une sorte de manteau destinĂ© Ă  affronter les tempĂȘtes de sable viendrait du Maghreb ou d’Arabie. Ce sont les Portugais qui l’auraient rapportĂ© dans leurs bagages au Moyen Âge. TrĂšs vite, ce manteau de laine impermĂ©able et efficace contre le froid a Ă©tĂ© adoptĂ© par les marins. Le caban comporte une double rangĂ©e de boutons qui permet de le fermer cĂŽtĂ© droit ou cĂŽtĂ© gauche, selon le sens du vent ! Astucieux ! Au XXĂšme siĂšcle, les crĂ©ateurs de mode s’en sont emparĂ©s et le caban est devenu un classique du chic français. Mais Ă  Paimpol, on n’a pas attendu Yves Saint-Laurent pour se lancer dans la confection du caban mais aussi du kabic, le manteau breton utilisĂ© par les goĂ©moniers au XVIIIĂšme siĂšcle. En 1922, Armand Le Guen a l’idĂ©e de fabriquer des vareuses pour protĂ©ger les marins qui partent pĂȘcher la morue en Islande. Dans les annĂ©es 50, son gendre HonorĂ© Dalmard et sa fille, lance la fabrication des cabans et des kabics qui vont faire la rĂ©putation de la maison. Quatre gĂ©nĂ©rations plus tard, Dalmard Marine est toujours lĂ  et le bĂątiment rouge et bleu a pignon sur port. Depuis janvier 2017, Maxime Dalmard a succĂ©dĂ© Ă  son pĂšre Thierry, mĂȘme si ce dernier et son Ă©pouse, Soizic restent trĂšs actifs au sein de la petite entreprise familiale. Les modĂšles sont conçus Ă  Paimpol mais le tissage du drap de laine a Ă©tĂ© confiĂ©e depuis des annĂ©es Ă  l’une des derniĂšres entreprises françaises du secteur situĂ©e Ă  Mazamet dans le sud-ouest. Quant Ă  la couture des vĂȘtements, elle se fait en partie en France et en partie en Pologne. Fini le temps ou le drap Ă©tait dĂ©coupĂ© Ă  Paimpol et cousu Ă  façon par des couturiĂšres de la rĂ©gion. Outre le drap de laine, Thierry et son fils tiennent encore Ă  choisir les fils ou les boutons des cabans, des boutons en mĂ©tal ou en matiĂšre naturelle, le corozo appelĂ© aussi ivoire vĂ©gĂ©tal car issu du fruit du palmier. DĂ©sormais, 30% du chiffre d’affaires de l’entreprise familiale 2,3 millions se fait Ă  l’export et les projets d’avenir ne manquent pas nouveaux modĂšles, nouveaux coloris et dans les prochains mois si tout va bien, une partie du drap sera tissĂ© avec de la laine de moutons
Bretons ! Une premiĂšre ! De quoi doper cette petite PME qui emploie douze salariĂ©s et sĂ©duire de nouvelles gĂ©nĂ©rations de marins et de citadins. Pour les papilles le beurre salĂ© C’est un paysan comme on aimerait en rencontrer plus souvent. Qui parle de son mĂ©tier avec passion et donne le temps nĂ©cessaire au travail bien fait, respectueux de la nature, des hommes et des animaux. Michel KeranguĂ©ven, sa femme Claude et leurs deux fils sont agriculteurs Ă  Hanvec dans le FinistĂšre. Depuis 20 ans, ils ont fait le choix d’abandonner leurs vaches Prim’Holstein au profit d’un tout petit troupeau de vaches bretonnes, Armoricaines et Froment du LĂ©on. Des vaches rĂ©putĂ©es pour la qualitĂ© de leur lait. Dans l’étable, elles ne sont que dix Ă  attendre patiemment l’unique traite de la journĂ©e, Ă  9h le matin. "Pas question de se lever Ă  l’aube, on prend du temps pour nous" confie Michel. Pendant que la traite commence, Claude, elle s’active dans la laiterie. Elle baratte les restes de crĂšme, trĂšs jaune, pour fabriquer une dizaine de kilos de beurre. La couleur "bouton d’or", c’est la marque de fabrique des vaches bretonnes. BarattĂ©, lavĂ©, Ă©gouttĂ©, pesĂ©, ne reste plus qu’à saler le beurre et Ă  le façonner en une grosse motte. "2% de sel, pas plus, le gout du sel ne doit pas cacher celui de la crĂšme" explique Claude. Fabrication du beurre salĂ© Ă  la ferme de Kerangueven Ă  Hanvec 29 / © I. Rettig L'aprĂšs-midi, c’est Pierrick, le fils de la famille qui est chargĂ© d’aller le vendre au marchĂ© bio de ChĂąteaulin Ă  cĂŽtĂ© des saucisses, pĂątĂ©, boudins, issus de l’élevage de porcs blancs de l’ouest de la ferme. Une petite production vendue Ă  des prix raisonnables pour le consommateur qui permet nĂ©anmoins Ă  Michel et sa famille de "bien vivre" "je ne travaille pas pour les nantis, explique Michel. Mes produits doivent rester accessibles. Moi, ce que je veux, c’est pouvoir nourrir les gens qui vivent prĂšs de chez moi". Il est salĂ© aussi, le caramel au beurre salĂ© ! Le caramel au beurre salĂ©, la petite faiblesse qui nous perd toujours / © I. Rettig À plusieurs dizaines de kilomĂštres de sa ferme, Nicolas et caroline utilisent aussi du beurre salĂ©, du beurre Bordier, pour confectionner la plus prisĂ©e des gourmandises bretonnes le caramel au beurre salĂ©. Ces deux jeunes pĂątissiers passĂ©s par les cuisines d’Olivier Roellinger, ont dĂ©cidĂ© en 2010 de se mettre Ă  leur compte et de crĂ©er leur petite entreprise. Sept ans plus tard, Caroline et Nicolas produisent des caramels sous leur propre marque, l’Ambr'1 mais fabriquent aussi le bonbon pour des Ă©piceries fines et quelques marques caramel au beurre salĂ© fĂȘte ses 40 ans Il a Ă©tĂ© officiellement mis au point par Henri Le Roux, chocolatier Ă  Quiberon en 1977 mĂȘme si en Bretagne, le caramel avait dĂ©jĂ  fait des Ă©mules bien avant. Comment ne pas citer les fameuses Niniches de Quiberon, créées en 1946, puis plus tard le Salidou. 40 ans aprĂšs, la recette du caramel au beurre salĂ© n’a guĂšre changĂ© mĂȘme si Nicolas Ă  sa propre technique et ses petits secrets de fabrication. Au sucre, Ă  la crĂšme, et au beurre, il rajoute du glucose pour la couleur. 1h30 de cuisson, une nuit de sĂ©chage et le tour est jouĂ©. Son petit caramel se dĂ©cline dĂ©sormais en dix parfums, du caramel nature jusqu’au caramel au piment d’Espelette en passant par le sĂ©same grillĂ©, la fĂšve de cacao et le citron de Menton, que le couple fait venir tout frais, du sud de la France. InstallĂ©e Ă  Minihy-TrĂ©guier dans les CĂŽtes d’Armor, leur petite fabrique emploie aujourd’hui cinq personnes mais l’entreprise devrait s’agrandir en 2018, avec l’installation dans un nouveau local plus grand, Ă  Pleudaniel . Trois ou quatre personnes devraient ĂȘtre embauchĂ©es et Nicolas envisage de dĂ©velopper la production de pĂąte Ă  tartiner et de pĂątes de fruits. Le Kouign Amann, le gĂąteau au beurre C’est sans nul doute Le gĂąteau breton le plus populaire de l’hexagone, celui qui passe aussi et peut ĂȘtre Ă  tort, pour ĂȘtre le plus riche en sucre et matiĂšre grasse le Kouign amann ! Le Kouign-Amann gĂąteau au beurre en breton est nĂ© Ă  Douarnenez en 1860. On le doit Ă  un boulanger, Yves-RenĂ© Scordia, qui un jour d’affluence avait dĂ» improviser une recette avec les ingrĂ©dients qu’il avait sous la main de la pĂąte Ă  pain, du beurre et du sucre. Le Kouign-Amann Ă©tait nĂ©. Depuis, son succĂšs ne s’est jamais dĂ©menti. À tel point qu’il existe Ă  Douarnenez depuis 1999, une Association du VĂ©ritable Kouign-Amann de Douarnenez. Elle regroupe quelques pĂątissiers de la ville attachĂ©s Ă  la recette traditionnelle. CĂŽtĂ© technique, il faut aplatir le pĂąton de pĂąte a pain, mettre au centre la plaque de beurre, l’envelopper dans la pĂąte et aplatir au rouleau, sucrer puis rouler Ă  nouveau ou passer au laminoir. Trois tours au moins sont nĂ©cessaires pour donner le feuilletage. Ne reste plus qu’à cuire le gĂąteau au four, entre 30 et 45 minutes avant qu’il ne ressorte dorĂ© et croustillant. Cela parait simple dit ainsi mais il faut en rĂ©alitĂ© de l’expĂ©rience et un joli coup de main pour y versions Aujourd’hui, nombre de pĂątissiers bretons proposent du kouign-amann Ă  leurs clients et Ă  chacun sa recette. C’est le cas d’Isabelle Vermeeren, qui confectionne des kouign-amanns depuis 17 ans et les vend sur trois marchĂ©s d’Ille-et-Vilaine. Elle a installĂ© son labo dans sa maison, Ă  Baulon et travaille avec son mari, chargĂ© lui de fabriquer la pĂąte Ă  pain, l’élĂ©ment de base indispensable. Cette annĂ©e, Isabelle a remportĂ© le premier prix au concours du meilleur kouign-amann de Bretagne, organisĂ© par la FĂ©dĂ©ration RĂ©gionale de la PĂątisserie. Isabelle prĂ©pare son kouign amann dans son atelier / © I. Rettig Il faut dire que son kouign amann dorĂ© et croustillant Ă  souhait rivalise sans problĂšme avec le kouign amann de Douarnenez. Seule ombre au tableau aujourd’hui, le prix du beurre qui a doublĂ© en un an et pĂ©nalise les industriels ou les artisans. Au final, c’est le consommateur qui pourrait payer plus cher sa part du gĂąteau dans les mois Ă  venir. Le kouign-amann sera peut-ĂȘtre un jour un vĂ©ritable produit de luxe. T'as ton bol breton ? Dans la sĂ©rie "objets bretons incontournables", on ne pouvait pas ne pas vous parler du cĂ©lĂšbre bol breton, avec ses deux oreilles et son prĂ©nom peint sur le cĂŽtĂ©. Un bol dans lequel tous les enfants de France et d’ailleurs ont bu un jour leur chocolat chaud. Ce bol est nĂ© Ă  Quimper au 18 eme siĂšcle dans les cĂ©lĂšbres faĂŻenceries de la ville, créées en 1690 par Jean-Baptiste Bousquet pour fabriquer des pipes en terre. Le bol s’inspire des Ă©cuelles des paysans pour la soupe du matin. Ce n’est que plus tard qu’on lui rajoutera ses deux oreilles bien pratiques. Les faĂŻenceries utilisent alors de l’argile de l’Odet. 330 ans plus tard, l’argile ne vient plus des rives de l’Odet mais d’Allemagne. Pour le reste, la technique est quasiment identique. Les bols sont moulĂ©s sous une presse, ils sĂšchent une journĂ©e avant d’ĂȘtre cuits une premiĂšre fois. Vient ensuite l’émaillage qui permet d’impermĂ©abiliser le biscuit. AprĂšs sĂ©chage, le bol peut ĂȘtre peint Ă  main levĂ©e selon la technique dite de la touche. Les ouvriĂšres sont formĂ©es durant 3 ans pour acquĂ©rir la prĂ©cision et la finesse du geste. C’est la plus belle marque de fabrique Henriot car les motifs peints sur les bols avec des oxydes mĂ©talliques -petits bretons ou fleurs pour l’essentiel- ne sont jamais vĂ©ritablement les mĂȘmes ce qui fait de chaque bol une piĂšce unique. La faĂŻencerie Henriot-Quimper, qui emploie seulement 17 salariĂ©s aujourd’hui contre 300 dans les annĂ©es 70 ne produit que 10 000 bols par an. Des piĂšces qui coutent aux alentours de 40 euros et s’offrent surtout pour les grandes occasions, mariages ou naissances. Aujourd’hui, le bol Ă  oreilles qui a pris le dessus au niveau des ventes, c’est le bol de la faĂŻencerie de Pornic, bien moins cher autour de 8 euros mais moins artisanal puisque c’est une dĂ©calcomanie qui orne le fond du bol. Le "bol Ă  touristes" comme certains l’appellent, est vendu chaque annĂ©e Ă  300 000 exemplaires. Toutes sortes de prĂ©noms y figurent aujourd’hui. Si LĂ©a, Emma, ThĂ©o ou Gabriel sont les plus courants, je vous laisse deviner le dernier en date Neymar ! Les bols bretons de la faĂŻencerie de Pornic / © I; Rettig La Bretagne sur le net et c'est le Gwen ha du le plus vendu Le bol Ă  oreilles ne fait pas encore partie des produits que Mathieu Turlan vend sur son site internet mais cela pourrait venir. Le jeune homme a crĂ©e sa start-up, en 2015. Il y propose plus de 2000 produits fabriquĂ©s en Bretagne de l’alcool au caramel beurre salĂ©, en passant par les pĂątĂ©s, les chips de galettes, les livres, les CD, les tee shirts et autres mugs aux couleurs de la Bretagne. Il approvisionne aussi plusieurs dizaines de magasins spĂ©cialisĂ©s dans toute la France. Et ce qui marche le mieux, c’est le Gwen ha du, le cĂ©lĂšbre drapeau breton qui se dĂ©cline sous de multiples formes autocollants, fanions, tasses, et mĂȘme un coin-coin masseur rĂ©servĂ© aux adultes. Rien Ă  voir cette fois-ci avec la tradition !
THw03Ev.
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/949
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/401
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/922
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/656
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/278
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/786
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/441
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/894
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/58
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/784
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/773
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/674
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/804
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/565
  • q4w7u2e8lg.pages.dev/370
  • 3 bigoudĂšnes sont parties prendre le car