…face à l’actuelle pandémie et aux nombreux abandons de chiens et de chats en Chine, on est en droit de se poser la question. Il n’y a pas un coronavirus mais des coronavirus ! Nos animaux de compagnie comme les chiens et les chats peuvent certes héberger des coronavirus mais il s’agit de virus différents de celui qui fait la une de l’actualité en ce moment. Les coronavirus qui affectent les chiens et les chats sont responsables de maladies digestives associées à des diarrhées. On les connaît depuis de très nombreuses années et aucune preuve scientifique n’a jamais fait état d’une transmission de l’animal à l’humain pour les virus qui affectent les chiens et les chats. A l’inverse, rien ne prouve à l’heure actuelle que les chiens ou les chats puissent être contaminés par le coronavirus SARS-Cov 2, le virus actuellement responsable de l’épidémie de COVID-19. En réalité, le terme de coronavirus est un terme générique qui englobe une très grande variété de virus qui ont la même apparence lorsqu’on les observe au microscope électronique. Ainsi, il existe d’une part des coronavirus qui affectent les chiens et les chats et d’autre part des coronavirus qui affectent les humains, sans qu’il n’existe de preuves du passage du virus de nos animaux de compagnie à l’Homme ni de l’Homme à l’animal de compagnie. Un seul chien testé positif à Hong Kong A l’heure actuelle, seul un chien appartenant à une sexagénaire hongkongaise malade du COVID-19 a été testé faiblement positif le 28 février dernier, ce qui a entraîné une mise en en quarantaine préventive de tous les animaux domestiques des personnes touchées dans l’île pendant 14 jours. Malheureusement, de nombreux foyers chinois ont dors et déjà cédé à la psychose en abandonnant des milliers de chiens et chats à leur sort au sein de plusieurs grandes villes chinoises tels que Wuhan, Pékin, Dalian ou Xi’an. Si l’on a retrouvé le virus dans les cavités nasales d’un chien, l’animal se porte cependant très bien et ne présente aucun signe de la maladie. Selon les spécialistes interrogés par 30 Millions d’Amis et selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il s’agirait donc d’une simple contamination environnementale et non pas la preuve d’une transmission entre un humain et un animal domestique. A la question les chiens et les chats peuvent-ils attraper ou transmettre le coronavirus responsable du COVID-19, la réponse est donc non…L'actuelle épidémie ne justifie donc en rien d'abandonner - ou pire, d'euthanasier - son animal !
SantéLes malades du Covid-19 pourraient contaminer leur chien (test PCR) chez 17 chats, 18 chiens et un furet. Tous les tests sont ressortis négatifs sauf un, dont le résultat était PARIS Le décollage de la nouvelle fusée de la Nasa pour la Lune, la plus puissante du monde, a été annulé lundi en raison d'un problème technique, mais pourrait toujours avoir lieu lors de la prochaine fenêtre de tir, vendredi, a estimé un responsable de l'agence spatiale américaine. Cinquante ans après le dernier vol d'Apollo, la mission Artémis 1 doit marquer le début du programme américain de retour sur la Lune, afin de permettre à l'humanité d'ensuite atteindre Mars. "Nous gardons l'option de vendredi", a déclaré lors d'une conférence de presse Mike Sarafin, en charge de la mission, sans vouloir s'avancer davantage. Il a indiqué que les analyses des équipes de la Nasa reprendraient dès mardi afin de se faire une meilleure idée du temps nécessaire pour régler les problèmes survenus, notamment concernant l'un des moteurs. Si le décollage n'a pas lieu vendredi, une autre fenêtre de tir existe lundi 5 septembre. Puis la possibilité de décollage est interrompue jusqu'au 19 septembre. C'est la première fois que la fusée orange et blanche SLS, haute de 98 mètres, doit voler. Les responsables de la Nasa avaient ainsi martelé tout le week-end qu'il s'agissait d'un vol test, et que des imprévus techniques pouvaient survenir à tout moment - malgré plusieurs répétitions générales ces derniers mois. "Je suis un peu déçu, mais ... je ne suis pas surpris", a déclaré à des journalistes sur place en Floride l'astronaute Stan Love, qui travaille sur le programme depuis deux décennies. "C'est un tout nouveau véhicule, il a des millions de pièces, toutes doivent marcher parfaitement." Température du moteur Le lancement était initialement prévu à 08H33 12H33 GMT depuis l'aire de lancement 39B du centre spatial Kennedy. Le remplissage des réservoirs de la fusée avec son carburant ultra-froid hydrogène et oxygène liquides avait commencé avec environ une heure de retard à cause d'un risque de foudre. Puis une fuite a entraîné une pause lors du remplissage de l'étage principal avec l'hydrogène. Vers 07H00 du matin heure locale, un nouveau problème, décisif, est apparu l'un des quatre moteurs RS-25, sous l'étage principal de la fusée, n'arrivait pas à atteindre la température souhaitée - condition nécessaire pour pouvoir l'allumer. Un souci de valve a également été rencontré, a indiqué Mike Sarafin. Le compte à rebours a alors été stoppé, et après plus d'une heure d'attente, la directrice de lancement à la Nasa, Charlie Blackwell-Thompson, a pris la décision finale d'annuler. Le fenêtre de tir ne s'étendait que sur deux heures, et le temps manquait pour continuer à tenter de régler le problème. "Nous ne décollons pas tant que tout n'est pas prêt", a déclaré le patron de la Nasa, Bill Nelson, juste après l'annulation. Les ingénieurs "iront au fond du problème, le régleront, et nous volerons", a-t-il assuré. Première femme sur la Lune Des milliers de personnes avaient fait le déplacement pour assister au spectacle, dont la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris. La mission doit propulser la capsule Orion sans équipage jusqu'en orbite autour de la Lune, afin de vérifier que le véhicule est sûr pour de futurs astronautes - dont la première femme et la première personne de couleur qui marcheront sur la surface lunaire. L'objectif principal d'Artémis 1 est de tester le bouclier thermique de la capsule, qui reviendra dans l'atmosphère terrestre à près de km/h, et une température moitié aussi chaude que la surface du Soleil. Au lieu d'astronautes, des mannequins seront à bord, équipés de capteurs enregistrant vibrations et taux de radiations. Des microsatellites seront également déployés pour aller étudier la Lune, ou encore un astéroïde. La capsule s'aventurera jusqu'à km derrière la Lune, soit plus loin que tout autre vaisseau habitable jusqu'ici. Un échec complet de la mission serait dévastateur pour une fusée au budget faramineux 4,1 milliards par lancement, selon un audit public et en retard de plusieurs années commandée en 2010 par le Congrès américain pour une date initiale de décollage en 2017. Vers Mars Après cette première mission, Artémis 2 emportera en 2024 des astronautes jusqu'à la Lune, sans y atterrir. Un honneur réservé à l'équipage d'Artémis 3, en 2025 au plus tôt. La Nasa souhaite ensuite lancer environ une mission par an. Le but établir une présence humaine durable sur la Lune, avec la construction d'une station spatiale en orbite autour d'elle Gateway, et d'une base à la surface. Là , l'humanité doit apprendre à vivre dans l'espace lointain et développer toutes les technologies nécessaires à un aller-retour vers Mars. Un voyage de plusieurs années qui pourrait avoir lieu "à la fin de la décennie 2030", selon Bill Nelson. Mais avant cela, se rendre sur la Lune est aussi stratégique, face aux ambitions de nations concurrentes, notamment la Chine. Lagence sanitaire déclare qu’il n’y a pas à s’inquiéter de la transmission homme-animal du Covid-19 : "A la lumière des connaissances Planète Coronavirus et pandémie de Covid-19 De faibles traces de virus ont été trouvées sur un chien dont la maîtresse était atteinte du Covid-19 à Hongkong, mais les autorités considèrent, pour l’heure, qu’il n’est qu’un porteur passif. Depuis l’annonce, le 28 février, que le chien d’une patiente atteinte du Covid-19 à Hongkong s’est révélé porteur de faibles traces » du coronavirus, les interrogations fusent sur l’éventuelle transmission entre les humains et leurs animaux domestiques. Mais, pour le moment, aucun élément ne permet de penser que chiens, chats et autres animaux de compagnie puissent être atteints du Covid-19 et transmettre la maladie à leur tour. Le petit chien de salon, de race poméranienne, qui est au centre de l’attention de la communauté vétérinaire de Hongkong et de l’Organisation mondiale de la santé animale OIE, avait été placé en quarantaine le 25 février, dès la confirmation que sa maîtresse, une femme de 60 ans, était malade. Les prélèvements effectués dans la gueule et le museau ainsi que dans les selles et dans la zone anale du chien avaient permis de détecter, dans les seuls échantillons buccaux et nasaux, une faible présence » du virus SARS-CoV-2. Cinq jours plus tard, le 2 mars, le virus n’était plus traçable que dans le museau, et toujours en petite quantité. Lire aussi D’où vient le coronavirus ? Comment s’en protéger ? Nos réponses à vos questions pour mieux comprendre l’épidémie Un animal faiblement contaminé » Les équipes scientifiques de deux universités de Hongkong, en coordination avec l’OIE sise à Paris, ont alors conclu que le chien était faiblement contaminé ». Le 3 mars, un test sanguin a également été effectué sur l’animal pour observer la présence ou non d’anticorps au virus, ce qui prouverait que le chien aurait été contaminé mais ne serait pas qu’un porteur passif. Les tests, négatifs pour le moment, ne sont toutefois pas concluants, car il faut plusieurs jours pour que le système produise ces anticorps. Le petit chien ne présente aucun signe clinique de maladie Selon la vétérinaire Jane Gray, directrice adjointe de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux SPCA de Hongkong, le fait que les résultats de ces tests, extrêmement sensibles », soient faibles » permet de penser que l’animal n’est qu’un end carrier », c’est-à -dire un maillon en bout de chaîne de transmission. Elle souligne également qu’avec de tels résultats, il n’est pas possible de savoir si le virus était intact ou si seuls des fragments non contaminants étaient présents dans les parois nasales de l’animal. Le petit chien ne présente d’ailleurs aucun signe clinique de maladie. Pour Sophie Le Poder, professeure de virologie à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, la présence de traces de virus dans son museau, y compris après quelques jours d’isolement, peut s’expliquer par l’environnement de la cavité nasale, dont la température moyenne et l’humidité sont favorables à la persistance du virus ». La vétérinaire note par ailleurs que dans le cas d’une infection active, on aurait plutôt une augmentation, après quelques jours, des traces d’ARN du virus, ce qui n’est pas le cas ici ». Des coronavirus alpha chez l’animal et bêta chez l’homme Pour l’enseignante-chercheuse, le chien est comme une surface qui a été contaminée. Il n’y a donc aucune raison qu’il retransmette le virus ». L’OIE partage cette confiance Il n’existe aucune preuve que les chiens jouent un rôle dans la propagation de cette maladie humaine ou qu’ils deviennent malades. » Chez l’animal, les infections induites par des coronavirus se traduisent davantage par des troubles digestifs que par des problèmes respiratoires De fait, chaque espèce animale a ses propres infections à coronavirus. Les chiens et les chats accueillent de nombreux coronavirus, de type alpha, alors que ceux qui attaquent l’homme sont de type bêta comme ceux du SRAS, du MERS ou le SARS-CoV-2. Jusqu’à présent on ne connaît pas de cas où un virus bêta aurait rendu malade un animal », indique Jane Gray. La vétérinaire rappelle que chez l’animal, les infections induites par des coronavirus se traduisent davantage par des troubles digestifs que par des problèmes respiratoires. Il y a beaucoup de causes pour faire tousser ou éternuer les chiens et les chats. Mais les coronavirus n’ont pas ce genre d’effet sur les animaux », ajoute Tom Mangan, président de l’association des vétérinaires de Hongkong HKVA. La question de la propagation entre espèces du SARS-CoV-2 pose toutefois celle de l’origine du virus, dont on soupçonne qu’il a été transmis initialement par un animal. Le phénomène de transmission interespèces est très compliqué. Il y a eu des cas de transmission, comme avec le SARS, passé de la chauve-souris à la civette, puis à l’homme. Une fois que le virus a pu s’adapter à un nouvel hôte, il se propage au sein de ces hôtes, explique Sophie Le Poder. Il faut comprendre pourquoi certains coronavirus changent d’hôtes car il y a plusieurs niveaux de freins et de barrières. C’est tout le travail de la recherche, qui prend du temps. » Lire aussi Article réservé à nos abonnés Le pangolin tient-il sa revanche avec le nouveau coronavirus ? » Appliquer les règles d’hygiène de base Pour l’heure, tout laisse penser que l’épidémie actuelle ne se transmet qu’entre humains. Les autorités hongkongaises rappellent qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter et encore moins d’abandonner son animal. Dans le doute et par précaution, elles préconisent néanmoins que les animaux domestiques des malades confirmés soient eux aussi isolés et mis en quarantaine. Des mesures d’éloignement qui ne sont pas partagées par l’OIE, qui recommande simplement aux personnes atteintes du Covid-19 de limiter les contacts avec les animaux », en évitant si possible les contacts étroits et en appliquant les règles d’hygiène de base à chaque manipulation d’un animal. L’Organisation de santé animale insiste Il n’est pas justifié de prendre des mesures à l’encontre des animaux de compagnie qui pourraient compromettre leur bien-être. » A Hongkong comme en Chine, certains maîtres pensent protéger leur chien en lui faisant porter un masque. D’autres emballent même leur animal dans des tenues de protection intégrale extravagantes. Même si l’intention est bonne, c’est une très mauvaise idée, disent les spécialistes. Que les gens s’habillent comme ils veulent pour se protéger du virus. Mais ils ne peuvent pas imposer cela à leur chien », s’alarme Jane Gray. Notre sélection d’articles sur le Covid-19 Retrouvez tous nos articles sur le SARS-CoV-2 et le Covid-19 dans notre rubrique Sur l’épidémie Et aussi Voir plus Mathilde Gérard et Florence de ChangyHongkong, correspondance Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Zoonoses Selon l'OMS, il est peu probable que le coronavirus Sars-Cov-2 puisse se transmettre via l'alimentation. Voici (quand même) les recommandations officielles. Ce mardi 11 août 2020, des La COVID-19 n’a épargné quasiment aucun pays. Et, les humains ne sont pas seuls êtres vivants vulnérables au SRAS-CoV-2. Plusieurs études montrent que de nombreux animaux proches de nous pourraient être infectés par le nouveau début de l'épidémie de la COVID-19, le pangolin avait été pointé du doigt comme vecteur du virus. Si cette hypothèse a été depuis abandonnée, de nombreux scientifiques jugent l'implication d’une ou plusieurs espèces de chauve-souris possible. Mais attention, les hommes ne sont pas la seule cible de ce virus aux origines toujours pas pleinement connues. De nombreux animaux pourraient aussi y être la protéine ACE2 au cœur de la transmissionLes scientifiques du département de Biologie structurale et moléculaire de l’University College de Londres UCL ont cherché à modéliser - via des outils informatiques - la façon dont le virus pourrait infecter les cellules de différents animaux. Ils se sont particulièrement intéressé à l'enzyme ACE2 à laquelle le virus s’attache pour infecter un ont ainsi analysé le code génétique de 215 espèces à travers le monde pour déterminer si elles disposaient des mutations nécessaires pour permettre la formation d’une liaison stable entre le virus et dans l'enzyme ACE2. Il est ressorti de ces travaux que 26 bêtes régulièrement en contact avec des humains étaient potentiellement susceptibles d'être infectées par le virus. L'auteure principale, la professeure Christine Orengo de l’UCL Structural & Molecular Biology, a expliqué "Nous voulions regarder au-delà des seuls animaux qui avaient été étudiés expérimentalement, pour voir quelles bêtes pourraient être à risque d'infection, et justifieraient une enquête plus approfondie et une surveillance éventuelle". "Les animaux que nous avons identifiés peuvent être exposés à des épidémies susceptibles de menacer des espèces en voie de disparition ou de nuire aux moyens de subsistance des agriculteurs. Les animaux pourraient également agir comme réservoirs du virus, avec le potentiel de réinfecter les humains plus tard, comme cela a été documenté dans les fermes de visons", prévient-elle. Toutefois, des travaux supplémentaires sont nécessaires. "Les détails de l'infection de l'hôte et la gravité de la réponse sont plus complexes que les interactions de la protéine de pointe avec ACE2, de sorte que nos recherches continuent d'explorer les interactions impliquant d'autres protéines du virus de l’hôte", précise l' et animaux de nouvelles découvertesLa liste des 26 animaux proches de l'Homme pouvant potentiellement attraper le coronavirus s’est depuis allongée par le biais d’autres découvertes. Les équipes scientifiques du Ministère américain de l’Agriculture viennent de trouver des anticorps contre la COVID-19 dans l’organisme d’un nouveau mammifère. Des zoos ont également rapporté des cas. Certains peuvent même le transmettre à l' point sur les espèces aussi menacées par le coronavirus dans notre étude, menée par des chercheurs de Princeton publiée le 19 novembre 2021, a révélé que les rongeurs comme les rats, les souris et les mulots peuvent être des porteurs asymptomatiques de la animaux posséderaient une "immunité génétique" qui leur permettrait d'avoir des agents pathogènes comme le SARS-CoV-2 dans leur organisme, sans développer la octobre 2021, trois léopards des neiges du parc zoologique situé à Lincoln, dans le Nebraska USA ont attrapé la COVID-19. Malgré un traitement à base de stéroïdes et antibiotiques, les 3 animaux n'ont pas survécu. Deux tigres de Sumatra de l'établissement ont également été infectés. Mais ils se sont chercheurs du département américain de l'Agriculture ont trouvé des anticorps COVID-19 dans des populations de cerfs de Virginie sauvages dans les États de Pennsylvanie, l'Illinois, le Michigan et celui de New York. Cela indique que les animaux ont été en contact avec le précise dans son papier parue en aout 2021 qu'il n'y avait aucune indication que ces mammifères jouent un rôle majeur dans la propagation du virus et que "le risque que les animaux transmettent la COVID-19 aux humains est faible".D'autres travaux parus en novembre 2021 rapportent que plus que plus de 80 % des cerfs de Virginie, testés entre décembre 2020 et janvier 2021 dans plusieurs régions de l’État d’Iowa, sont positifs au SARS-CoV-2. De plus, 40 % des échantillons sanguins prélevés sur les animaux présents dans le Michigan, la Pennsylvanie, l'Illinois et l'état de New York avaient des anticorps contre la dizaine de chiens -principalement infectés par leur maître malade - ont été testés positifs à la COVID-19. En revanche, l’animal ne semble pas présenter de risque pour l’ cas de chats infectés par le SARS-CoV-2 ont été rapportés ces derniers mois. En plus de pouvoir l’attraper, les félins sont susceptibles de transmettre le coronavirus à leurs congénères. En théorie, ils seraient aussi en mesure de contaminer l’homme, mais aucun cas n’a été cochon d'inde dispose des mutations de l'enzyme ACE2 pouvant le rendre susceptible d'être infecté par la COVID-19Le hamster aussi pourrait être infecté par le nouveau les chercheurs londoniens, le lapin pourrait devenir une espèce réservoir du nouveau n'est pas invulnérable face au SARS-CoV-2, selon l' animaux exotiques - comme le chameau - que l'Homme croise surtout dans les zoos, seraient aussi à risque face à la yack pourrait être infecté par le nouveau coronavirus, selon l'équipe félins peuvent attraper la COVID-19. Cinq tigres et trois lions d'un zoo du Bronx USA ont été testés positifs. Un des animaux était asymptomatique tandis que les autres souffraient d'une panda pourrait également avoir la COVID-19, selon l'article paru dans la revue Scientific polaire a aussi la protéine ACE2 qui le rend potentiellement vulnérable à la COVID-19. Mais aucune expérience n'a été menée pour confirmer les données des mouton dispose de la mutation du récepteur ACE2 qui facilite les infections au SARS-CoV-2 et le développement du COVID-19. Toutefois, comme pour beaucoup d'animaux de cette liste, la théorie des chercheurs n’a pas encore été vérifiée avec des tests d’ près de nous, les vaches seraient aussi susceptibles d'être contaminées par le autre animal de la ferme pourrait être touché par la cochon fait aussi partie de la liste inquiétante des cheval dispose de la mutation pouvant permettre la formation d’une liaison stable entre le virus et dans la protéine furet, présent dans de nombreux foyers français, serait aussi susceptible d'attraper la COVID-19, selon l' cas de COVID-19 ont été signalés dans une vingtaine d’élevages de visons aux Pays-Bas. Deux employés ont été “très probablement” contaminés par ces animaux. Plus de 570 000 visons ont alors été fait partie des animaux présentés comme pouvant être infectés par le renard a également été placé dans la liste des animaux qui inquiètent les on se fie au calcul des chercheurs londonien, le ouistiti serait susceptible d'attraper la COVID-19. Le macaque aurait un risque d'être touché par le nouveau coronavirus. Comme de nombreux singes, le chimpanzé serait vulnérable face à la un autre singe menacé par la gorille pourrait également être positif à la bonobo ne serait pas à l'abri de la spike protein predicted to form complexes with host receptor protein orthologues from a broad range of mammals, Scientific NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir rédaction vous conseille Coronavirus ces mesures d’urgence prises à l’étranger... Coronavirus les surfaces où il survit longtempsCoronavirus Furets, chats... Quels animaux ont le plus de risques de nous le transmettre ?Déconfinement 9 choses que vous ignorez encore sur le coronavirusCen’est pas une bonne idée, car on peut leur transmettre la maladie, selon une étude canadienne. Il était connu que les animaux de
Le coronavirus Covid-19 continue de se propager dans nos contrées, et beaucoup de familles avec chiens et chats se posent des questions au sujet de la santé de leurs animaux. Pour vous aider à y voir plus clair, voici les réponses de Thierry Bedossa, docteur qu’un Spitz allemand a été testé faiblement positif » au coronavirus à Hong Kong, de nombreux propriétaires de chiens et chats se demandent quelles démarches suivre vis-à -vis de leurs rédaction de Wamiz s’est adressée à Thierry Bedossa, Docteur vétérinaire à la Clinique vétérinaire du Pont de Neuilly à Neuilly-sur-Seine et Président de l'association Agir pour la vie animale, pour obtenir des éclaircissements sur la situation. Ses réponses claires sont les bienvenues en cette période incertaine !Les humains peuvent-ils transmettre le coronavirus aux chiens et chats ?Absolument pas ! Au vu des informations dont nous disposons en tant que vétérinaires praticiens, rien ne laisse penser que les chiens et chats puissent contracter le coronavirus animaux de compagnie peuvent-ils servir de vecteur du virus et le transmettre aux humains ?Bien qu’ils ne puissent attraper le coronavirus Covid-19 eux-mêmes, les chiens et chats vivant avec des maîtres atteints du Covid-19 peuvent héberger des gouttelettes dans leur pelage. Ces microgouttes, issues des éternuements et toux des humains, peuvent durer plus que plusieurs heures dans le pelage de l’ ce cas, il est préconisé de faire un bon shampoing à l’animal, en frottant bien son pelage, tout comme il est conseillé aux humains de se laver les mains pour éviter la propagation du tester les animaux de compagnie des personnes infectées par le Covid-19 ?Il n’existe pas de test commercialement disponible chez les chiens et revanche, les chiens et chats hébergent des coronavirus depuis très longtemps, qui leur sont propres et qui ne représentent aucun danger pour l’humain.>>> Lisez nos articles dédiés au coronavirus chez le chien et le chat pour en savoir propriétaires d’animaux inquiets du risque de coronavirus Covid-19 peuvent en revanche se faire tester eux-mêmes, pour s’assurer de ne pas être vecteur du mettre les animaux de compagnie en quarantaine ?C’est totalement inenvisageable à la lumière des informations disponibles aujourd’hui. Rien n’indique que les chiens et chats de compagnie soient des vecteurs significatifs du vous vous inquiétez pour la santé de votre animal, contactez une clinique vétérinaire. Mais si votre animal est un chat qui ne sort pas, ou un chien qui se balade en laisse et dont vous contrôlez les contacts avec les humains, il n’y a vraiment pas de raison de s’ y a plusieurs personnes dans un même foyer, dont certains sont malades et en quarantaine, et d’autres en bonne santé, l’animal peut-il toutes les côtoyer ?Pour le moment, ce sont aux personnes concernées de décider. Mais si un humain a contracté le virus, ou y a été exposé, le mieux reste de s’isoler les uns des l’intérieur de l’isolement le foyer familial, par exemple, il faut éviter de se voir car chaque humain peut être un réservoir pour les tout cas, le virus ne prolifère pas dans les voies respiratoires du chien ou chat. Il ne tousse pas, n’éternue pas, et après un éventuel contact avec une personne atteinte du Covid-19, un bon shampoing lui permettra de ne plus être contaminant, sauf s’il entre de nouveau en contact avec un malade ou un vecteur du seul agent vecteur identifié pour le Covid-19, c’est l’humain ! Et non le chien ou le protéger nos chats et chiens du coronavirus ?Si on est vraiment inquiet pour son animal, on peut tout simplement le mettre à l’abri des personnes ayant le votre chat sort sans surveillance, vous pouvez restreindre ses sorties, ou les surveiller. Il en est de même pour les chiens. Si les sorties de l’animal sont contrôlées par son propriétaire, il n’y a pas de raison qu’il entre en contact avec des humains atteints du coronavirus problème d’une épidémie, c’est que beaucoup de personnes en sont vectrices sans le savoir, car elles ne présentent pas ou peu de symptômes. Il reste donc possible d’isoler son animal des humains, tout en veillant à son bien-être et sa santé au quotidien, en lui permettant de se dépenser et se socialiser dans les meilleures conditions à chaque propriétaire de décider de ce qu’il y a de mieux à faire pour son animal. Et bien sûr, il reste possible de contacter un vétérinaire pour obtenir les éclaircissements dont on a besoin.***Comme toujours, restez informés en vous rendant sur le site du ministère de la santé ou celui de l'organisation mondiale de la santé des sources fiables en matière de santé !A lire aussi Coronavirus comment gérer mon chien ou mon chat si je suis en quarantaine ?Dr Thierry Bedossa Docteur vétérinaire à la Clinique vétérinaire du Pont de Neuilly à Neuilly-sur-Seine et Président de l'association Agir pour la vie animale4uSOD7.