Maisquand je suis sur scĂšne, je ne me sens pas Ă  ma place. Parfois je m'accroupis parce que je tremble trop ou je touche le public, seulement parce que je ne sais pas quoi faire d'autre."
J’entends de plus en plus souvent mes Ă©voquer l’absence de lĂ©gitimitĂ©. Le plus frĂ©quemment, les arguments riment avec la notion de confiance en soi. Et, tout aussi souvent, cette lĂ©gitimitĂ© » s’inscrit au plus profond de ce qu’ils ou elles ressentent d’eux ou d’elles-mĂȘmes. Cette carence » est d’autant plus marquĂ©e chez de nombreuses femmes. Comment comprendre ce sentiment d’illĂ©gitimitĂ© ? Qu’en dit la psychologie ? Peut-on considĂ©rer qu’il y ait un rapport entre lĂ©gitimitĂ© et confiance en soi ? Et, du coup, on en fait quoi ? Petit tour d’horizon de la lĂ©gitimitĂ© Permettez-moi une petite disgression explicative
 Lorsque l’on se penche sur le sens premier de la lĂ©gitimitĂ©, il se fonde textuellement dans le droit, la justice. Sa dĂ©finition se rĂ©fĂšre au droit naturel de ce qui est juste en soi » Ă  l’inverse du droit dit positif » le droit des lois Ă©crites qui dĂ©finit la lĂ©galitĂ© ». Si un systĂšme de prĂ©fĂ©rence dĂ©mocratique est lĂ©gitime au sens du choix consenti et Ă©clairĂ© des Ă©lites, il se doit d’apposer, Ă  son tour, des rĂšgles et des lois qui suivent des directives justes, Ă©quitables sur des bases toutes aussi Ă©thiques et morales. On va ainsi considĂ©rer qu’une dĂ©cision sera lĂ©gitime selon diffĂ©rents critĂšres come les circonstances, les personnes, les objectifs. Pourtant, dans notre vocabulaire commun, la notion de lĂ©gitimitĂ© est surtout connotĂ©e professionnellement. On va ainsi penser qu’une personne est Ă  sa place lĂ©gitime selon un certain bagage diplĂŽmes, expĂ©riences etc.. Il y aurait un rapport de cause Ă  effets entre ce que je possĂšde et ce que je suis. Ces liens directs entre compĂ©tences, diplĂŽmes et autres sont les moyens de valider une place, un emploi, un rĂŽle. Ils soulĂšvent rĂ©guliĂšrement la question de l’occupation de certains postes selon des critĂšres jugĂ©s objectifs mais qui peuvent, sous certaines autres conditions, bien subjectifs En effet, les mĂ©tiers avec des titres protĂ©gĂ©s ne peuvent ĂȘtre occupĂ©s sans leurs obtentions c’est le cas du mĂ©tier de psychologue En continuant les recherches, est sortie une autre dĂ©finition de la lĂ©gitimitĂ© celle des naissances dites lĂ©gitimes » issues d’une union reconnue par le groupe sociale via un rite comme le mariage. Pur mĂ©lange entre nature et culture quoi de plus lĂ©gitime qu’une naissance ?, elle soulĂšve la part du social dans les parcours pourtant libres et naturels entre deux adultes consentants. Le concept de lĂ©gitimitĂ© et la psychologie En approfondissant la question de la lĂ©gitimitĂ© en psychologie, ressortent des rĂ©flexions assez Ă©tonnantes. Soit vient celle concernant la lĂ©gitimitĂ© du psychologue en tant que ce qui en soit, a le mĂ©rite de faire grandir une science balbutiante et anciennement plutĂŽt critiquĂ©e. Soit Ă©merge le dĂ©bat sur la force des instances, croyances et autres sur ce qui est ou non lĂ©gitime. On pourrait alors en dĂ©duire que la lĂ©gitimitĂ© est surtout culturelle. En effet, si je me rĂ©fĂšre Ă  mon groupe d’appartenance plus ou moins Ă©largi pour me considĂ©rer ou juger quelqu’un de lĂ©gitime, je serai forcĂ©ment par tout ce que porte mon groupe de rĂ©fĂ©rence avec son lot de religion, repĂšres et rĂšgles plus ou moins explicites. Et, tout en restant au conditionnel, nous pourrions considĂ©rer que les rĂ©fĂ©rents Ă  la lĂ©gitimitĂ© ont plus Ă  voir avec la psychologie sociale et ses Ă©tudes des groupes qu’avec la thĂ©rapeutique
 Pourtant, ce mot revient en boucle dans les sĂ©ances. Et, quand on fait des recherches plus poussĂ©es encore, peu de rĂ©sultats concrets, scientifiques au sens premier du terme mais des sĂ©ries complĂštes d’interrogations entre lĂ©gitimitĂ©, confiance en soi voire imposture
 Mais, le terme n’est-il pas galvaudĂ© de fait ? AprĂšs tout, comme expliquĂ© plus haut, la lĂ©gitimitĂ© a d’abord un rapport avec la loi » bon, il nous faudrait lancer un grand dĂ©bat philosophique sur la lĂ©gitimitĂ© mĂȘme de ces lois
 !. Pourtant, il s’agit bien de souffrances quand elle est Ă©voquĂ©e. Donc, elle mĂ©rite d’ĂȘtre entendue et, mĂȘme, traitĂ©e. Je vais donc parler d’un sentiment de lĂ©gitimitĂ©. On s’attachera donc bien Ă  la partie affective de la personne et pas seulement Ă  une catĂ©gorisation en lien ni avec des codes ni l’espace professionnel. Petite tentative de dĂ©finition du sentiment de lĂ©gitimitĂ© Afin de bien distinguer la confiance, l’imposture et la lĂ©gitimitĂ©, nous pourrions poser qu’avoir le sentiment d’ĂȘtre lĂ©gitime ce serait se penser Ă  la bonne place et en empruntant un peu Ă  la justice dans son bon droit. Je prendrai 3 exemples directement empruntĂ©s Ă  des expĂ©riences partagĂ©es en sĂ©ances – Vous ĂȘtes Ă  un dĂźner. Tous les convives vous paraissent captivants, Ă©rudits. Vous les Ă©coutez et finissez par vous convaincre que vous n’avez rien d’aussi intĂ©ressant Ă  dire, Ă  apporter. Vous vous enfermez dans un silence poli mais qui vous plonge dans un absolu sentiment d’illĂ©gitimitĂ© Ă  ĂȘtre parmi eux. – Vous participez Ă  une rĂ©union avec d’autres parents au parc pendant que vos enfants jouent un peu plus loin. Un des parents fait une remarque plutĂŽt dĂ©guisĂ©e mais que vous pressentez parfaitement comme dĂ©sobligeante sur votre enfant. Le groupe entier rit. Vous restez mais, lĂ  encore, – Lors d’une rĂ©union, votre distribue les prochains dossiers Ă  traiter. Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  et votre le sait pertinemment. de vos collĂšgue refuse un des dossiers au prĂ©texte qu’il ou elle n’aime pas ce genre de dossier. Vous non plus. Pourtant, c’est Ă  vous qu’il sera donnĂ© parce que vous ne vous ĂȘtes pas Dans ces 3 situations, aprĂšs analyse, beaucoup Ă©voqueraient le manque de confiance en soi. Pourtant, le vĂ©ritable point commun ici est bien dans le positionnement par rapport aux autres. Dans l’exemple du dĂźner, ma patiente a scannĂ© » puis dĂ©duit les niveaux » des autres prĂ©sents sans jamais interroger sa valeur mais en Ă©valuant celles des autres. Pour la critique Ă  peine dissimulĂ©e sur l’enfant, le rire du reste du groupe a envoyĂ© un signal social il y avait une sorte d’accord entre les membres du groupe. Ce qui remettait en question son propre positionnement vis-Ă -vis du groupe en cas de dĂ©saccord de sa part. On comprendra plus tard que d’autres enjeux se jouent dans ce mĂȘme groupe. Et, enfin, pour la rĂ©union, le positionnement rapide du ou de la collĂšgue suivi d’un je n’aime pas » rend toute forme de nĂ©gociation compliquĂ©e entre postures professionnelles, reconnaissance par la hiĂ©rarchie et poser son non » face Ă  un je n’aime pas ». Le sentiment de lĂ©gitimitĂ© n’est pas toujours liĂ© au manque de confiance en soi qui est aussi Ă  rĂ©flĂ©chir. Mais bien Ă  sa difficultĂ© Ă  se positionner en se considĂ©rant en droit de le faire par rapport aux autres ! A la diffĂ©rence d’un systĂšme de lois qui dĂ©crĂšte ce qui est ou n’est pas lĂ©gitime, le sentiment de lĂ©gitimitĂ© me fait me positionner comme en subordination aux diffĂ©rents groupes dans lesquels j’évolue. Je vais me juger et non plus analyser de façon bienveillante la situation dans laquelle je suis. C’est parmi les autres que j’évalue de façons totalement subjective si je suis ou non lĂ©gitime. Aucun modĂšle, aucun code prĂ©dĂ©fini mais bien un sentiment subjectif de la situation que je subis. Le sentiment de lĂ©gitimitĂ© serait donc ma propre apprĂ©ciation de ma place et de mon droit Ă  la prendre. Outils et pratiques pour dĂ©velopper mon sentiment de lĂ©gitimitĂ© C’est ici que la psychologie en termes thĂ©rapeutiques intervient Il est important pour dĂ©velopper ce sentiment de lĂ©gitimitĂ© de repenser les places et positionnements que j’ai non seulement l’habitude de prendre mais aussi de donner Ă  autrui. Je peux le faire via l’analyse de mon histoire. GrĂące au travail sur soi-mĂȘme, la meilleure comprĂ©hension de soi et surtout la meilleure apprĂ©hension de soi, je vais pouvoir prendre conscience de la valeur que je porte Ă  mon environnement et Ă  moi-mĂȘme Ce sentiment de lĂ©gitimitĂ© se construit au travers de la qualitĂ© de nos attachements, eux-mĂȘmes en Ă©volution. Ainsi, en me comprenant mieux, je peux activer des leviers spĂ©cifiques pour dĂ©passer cette problĂ©matique. Les outils thĂ©rapeutiques et ceux issus de la psychologie positive sont parfaitement adaptĂ©s. Avec le ou la psychologue, cette rencontre avec moi-mĂȘme, me donne, enfin, le sentiment de toute ma lĂ©gitimitĂ©.
Je ne trouve pas ma place dans cette vie, je me sens inutile" Jacques ArĂšnes. PubliĂ© le 15/09/2014 Ă  12h08 I Mis Ă  jour le 15/09/2014 Ă  12h13. PARTAGE. Abonnez-vous Ă  partir de 1€ Je m THÉÂTRE – Je ne me sens bien, au fond, que dans les lieux oĂč je ne suis pas Ă  ma place Espace Culturel Bernard Dague, 18 mars 2022, Louvres. THÉÂTRE – Je ne me sens bien, au fond, que dans les lieux oĂč je ne suis pas Ă  ma place Espace Culturel Bernard Dague, le vendredi 18 mars Ă  2030 Lorsque le comĂ©dien Arnaud Agnel, a dĂ©couvert le livre d’Yves Charnet Lettres Ă  Juan Bautista », l’idĂ©e d’adapter l’écriture au théùtre, le mettre en scĂšne et l’interprĂ©ter est devenue une Ă©vidence. Livre sur l’absence, sur le manque, sur cet espace-temps qu’on cherche Ă  combler, et comment, sans jamais savoir vraiment. Juan Bautista, c’est un artiste 10€ Lorsque le comĂ©dien Arnaud Agnel, a dĂ©couvert le livre d’Yves Charnet Lettres Ă  Juan Bautista », l’idĂ©e d’adapter l’écriture au théùtre, le mettre en scĂšne et l’interprĂ©ter est devenue une Ă©vidence. Espace Culturel Bernard Dague rue du 8 mai 1945, Louvres Louvres Val-d’Oise Dates et horaires de dĂ©but et de fin annĂ©e – mois – jour – heure 2022-03-18T203000 2022-03-18T223000
DinaScherrer vous répond. Je suis actuellement chargé de clientÚle dans un cabinet d'assurance. Tout se passe bien mais je ne me sens pas à ma place. J'ai le sentiment d'avoir une personnalité trop complexe, à la fois artistique, créative et commerciale. Mes collÚgues me disent que j'ai constamment l'air fatigué alors que je peux
International Guerre en Ukraine Rafael Mariano Grossi On ne peut pas ajouter au drame de cette guerre un accident nuclĂ©aire » Le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Agence internationale de l’énergie atomique espĂšre pouvoir se rendre trĂšs prochainement sur le site, occupĂ© par les Russes. Read in English Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s AprĂšs avoir rencontrĂ© des responsables russes Ă  Istanbul, le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Agence internationale de l’énergie atomique AIEA, Rafael Mariano Grossi, Ă©tait Ă  Paris, jeudi 25 aoĂ»t, pour discuter avec Emmanuel Macron de sa future visite, probable », sur le site de la centrale nuclĂ©aire de Zaporijia, en Ukraine. Une mission dĂ©licate, explique-t-il dans un entretien au Monde, alors que la sĂ»retĂ© de la plus grande centrale d’Europe est mise Ă  mal par la guerre. Lire aussi Guerre en Ukraine Le personnel de la centrale de Zaporijia est Ă©puisĂ© et travaille dans des conditions trĂšs difficiles, ce qui augmente le risque d’erreur humaine » Vous ĂȘtes optimiste quant au fait de pouvoir aller rapidement Ă  Zaporijia. Tous les obstacles Ă  cette mission sont-ils levĂ©s ? Il y a des enjeux politiques, techniques et logistiques Ă  cette visite. Au niveau politique, auparavant, tout le monde n’était pas alignĂ©. Il y a d’abord eu des objections du cĂŽtĂ© ukrainien, puis du cĂŽtĂ© russe
 Mais, depuis mon intervention au Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies, le 11 aoĂ»t, j’ai senti une impulsion nouvelle. Ce jour-lĂ , les quinze membres du Conseil et l’Ukraine ont pris la parole. Et tous ont fini par se mettre d’accord, en dĂ©pit des diffĂ©rences politiques Ă©videntes et des accusations mutuelles, quant Ă  la nĂ©cessitĂ© de ce dĂ©placement de l’agence en Ukraine. La communautĂ© internationale a compris que le risque Ă©tait trop important on ne peut pas ajouter au drame de cette guerre un accident nuclĂ©aire. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Guerre en Ukraine la centrale nuclĂ©aire de Zaporijia frĂŽle de nouveau la catastrophe Reste des questions de logistique. C’est un long trajet, l’Ukraine est vaste et il faut la traverser dans des conditions de sĂ©curitĂ© qui ne sont pas idĂ©ales. Nous n’avons pas de blindĂ©s, nous devons compter sur l’appui des vĂ©hicules des Nations unies
 C’est une opĂ©ration oĂč les forces militaires des deux camps doivent travailler ensemble Ă  un moment donnĂ©, par la force des choses, nous passerons des mains ukrainiennes aux mains russes, qui contrĂŽlent Zaporijia. Il nous faut donc des garanties de sĂ©curitĂ©. Par ailleurs, mon intention est qu’aprĂšs cette mission, des experts de l’agence puissent rester en permanence Ă  Zaporijia, et je travaille Ă  un accord en ce sens. A quoi cette mission peut-elle servir ? Elle vise la sĂ©curitĂ© et la sĂ»retĂ© de l’installation, c’est-Ă -dire son fonctionnement normal et sans entrave. Nous commencerons par un Ă©tat des lieux de la situation avant de rĂ©parer l’essentiel, de remettre en route les systĂšmes de transmission qui ont Ă©tĂ© endommagĂ©s. Nous allons Ă©galement inspecter les piscines d’entreposage du combustible usĂ© et nous attaquer Ă  la question sensible de l’approvisionnement en Ă©lectricitĂ©, qui est indispensable au refroidissement des rĂ©acteurs. C’est un problĂšme rĂ©current depuis le dĂ©but des opĂ©rations militaires. L’accident de [la centrale nuclĂ©aire de] Fukushima [au Japon, en 2011] a d’ailleurs eu lieu parce qu’il n’y avait plus de systĂšme de refroidissement. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
MélanieLaurent : " Je ne me sentais pas à ma place" 0:57 Copié; Marion Ruggieri SAISON 2014 - 2015 17h27, le 10 novembre 2014, modifié à 18h07, le 10 novembre 2014 Mélanie Laurent
ï»żHĂ©ros de la musique Ă©lectronique et de la French Touch, c’est pour une raison tout Ă  fait diffĂ©rente que nous avons rencontrĂ© Boombass. En effet, lors de son passage aux Francofolies de La Rochelle, nous avons discutĂ© avec l’artiste de son roman, Boombass une histoire de La French Touch. L’occasion de revenir sur la crĂ©ation de son livre, mais aussi de parler de son futur dans la musique. LFB Eh bien du coup, bonjour Hubert ! Boombass Eh bien bonjour ! LFB La premiĂšre question que je pose toujours aux gens, c’est comment ça va ? Boombass Ecoute, je vais trĂšs bien. Donc c’est plutĂŽt cool. Petite fatigue de dĂ©mĂ©nagement, mais sinon ça va trĂšs bien. LFB On est lĂ  pour parler de littĂ©rature. Boombass Ah, ben tant mieux ! LFB Et du coup, je me demandais comment Ă©tait venue l’envie de ce livre que tu as sorti l’annĂ©e derniĂšre ? Boombass Eh bien
 Alors, ça je ne l’ai su un peu plus tard, mais je pense que depuis que je suis mĂŽme, je suis un lecteur. Je ne suis pas un Ă©norme lecteur, on va dire, mais j’ai toujours lu des bouquins, des livres. Et en fait, mes premiers Ă©mois, ça devait ĂȘtre La BibliothĂšque Rose, ou Le Club des 5, c’était des trucs, bon, qui datent maintenant, mais de mon Ă©poque, et en fait je me souviens, en ayant eu ces livres, que j’ai toujours eu envie de
 je me suis toujours dit que j’aimerais bien raconter des aventures. Et puis aprĂšs, la musique a pris le dessus, et je n’ai jamais osĂ© en fait me lancer. Et il y a quatre ans ou cinq ans, c’est une copine qui m’a dit un jour, comme ça Tu m’as parlĂ© un jour de musique, c’était hyper bien, tu devrais peut-ĂȘtre Ă©crire sur la musique ». Mon oncle a Ă©crit des livres de musique et tout, je me suis dit tiens, peut-ĂȘtre que je pourrais parler de musique, et puis j’ai commencĂ© Ă  faire
 J’ai vraiment Ă©crit de la merde pendant un an, sans queue ni tĂȘte en fait , et au bout d’un moment est venue cette idĂ©e, en me disant Mais en fait, je vais raconter tout ce parcours. Il y a peut-ĂȘtre un truc Ă  faire ». Tout ça, ça s’est fait sur quatre ans. Et au bout de trois ans, j’avais la matiĂšre, mais je n’avais pas de fin. Au bout d’un moment, j’ai arrĂȘtĂ©, en me disait mais en fait, ça n’a aucun sens, lĂ  j’arrive, on est en plein, on Ă©tait en train d’enregistrer Dreams, ça devient un journal de bord, etc. Et puis avec la catastrophe qui s’est passĂ©e avec la mort de Philippe, en fait tout d’un coup, Ă©trangement
 vraiment pour le coup, parce que c’était commencĂ© bien avant, Ă©trangement ce livre avait un sens, pour moi, pour nous et pour notre histoire musicale. J’aurais pu me passer de ça et ne pas le sortir. Mais bon, la vie a fait que c’était comme ça, et ça a donnĂ© un sens Ă  tout ça. LFB Moi, quand j’avais Ă©crit la chronique du livre, j’avais dit que pour moi, le titre du livre, Ă©tait un peu en trompe l’oeil, parce que plus qu’une histoire de French Touch, pour moi, c’était une histoire intime de la French Touch en fait. C’était ton histoire Ă  toi. Boombass C’est vrai . Alors, ce n’est pas moi qui ai eu l’idĂ©e. Je l’assume totalement, mais
 En fait, moi je voulais que ça s’appelle Boombass au dĂ©part, et mon Ă©ditrice m’a dit Boombass, c’est quand mĂȘme hyper
 spĂ©, quelque part ». Alors, elle me dit, on devrait mettre Une histoire de la French Touch ». Mais effectivement, c’est une super idĂ©e, ça aurait Ă©tĂ© bien une histoire intime ». Je ne regrette de pas
 Mais c’était pour mettre une flĂšche. Ca m’a un peu gĂȘnĂ© au dĂ©but, et puis aprĂšs, je me suis dit j’ai tellement travaillĂ©, j’ai tellement donnĂ©, je vais lui faire confiance. Et on m’en a souvent parlĂ©, effectivement, et Ă  chaque fois, j’explique ça, en disant Ouais, mais c’est un peu comme un sous-titre, pour celui qui saurait pas, mais que ça pourrait intĂ©resser ». Et ça a fait son
 ça a eu cet effet. LFB Et c’est drĂŽle, parce que ça m’a fait un peu penser au livre qui est sorti rĂ©cemment, Daft. Si on le lit le titre, on se dit ça va parler de la French Touch, l’autre on se dit ça va parler de Daft. Et en fait, l’un comme l’autre, c’est un peu, une sorte de mosaĂŻque, et des personnages secondaires en fait, qui apparaissent au fur et Ă  mesure, mais la vraie histoire, c’est ton histoire Ă  toi, et j’ai l’impression que quand on lit le livre, ta vie ça a Ă©tĂ© un peu une succession d’heureux accidents en fait. Boombass Ouais, c’est ce que ça m’a fait en fait. Parce que je t’avoue que je n’ai jamais
 Enfin, je pense que tout le monde, on ne doit pas ĂȘtre nombreux, je ne vois pas qui pense Ă  sa vie en
 Personne ne va s’asseoir Ă  un cafĂ© en se disant Ah ouais, quand j’avais sept ans
 » A la rigueur, tu racontes une histoire Ă  un pote ou Ă  une copine, prĂ©cise, mais tu ne fais pas le bilan de ta vie comme ça ! rires. Et lĂ , c’est devenu un
 Attends, qu’est-ce que tu disais ? LFB Une succession d’heureux accidents. Boombass Oui, et j’ai rĂ©alisĂ© qu’en fait, Ă  chaque fois, je pense qu’on a peut-ĂȘtre tous ça, c’est-Ă -dire j’ai cette image oĂč il y a des portes. On va dire deux portes. Ce n’est pas rĂ©gulier, mais dans ta vie, tu as plusieurs fois un moment oĂč tu te dis Tiens, si j’ouvrais celle-lĂ  ou celle-lĂ  ? » Et puis tu ouvres celle-lĂ , tu suis, et aprĂšs, je pense qu’on provoque quand mĂȘme un petit peu ces Ă©vĂšnements. Mais il y a quand mĂȘme eu, enfin, j’ai eu la chance
 Et en fait, tout Ă  l’heure j’étais avec Didier Varrod et lui m’a dit Tu as eu des tuteurs ». Il disait que Manouchian lui avait appris la musique avec des professeurs et aprĂšs avait fait son truc, et c’est vrai que
 Moi, j’ai eu des tuteurs. Avec Philippe, on a eu des rencontres comme ça, qui Ă  chaque fois ont ouvert ces portes, ou ont fait la marche de l’escalier en plus qui fait que t’avances. Et je pense que c’est le propre de beaucoup d’artistes en fait. Souvent, on ramĂšne Ă  nous l’Ɠuvre etc., mais c’est quand mĂȘme le fruit de rencontres avec plusieurs personnes. LFB En fait, quand on lit le livre, moi, je me suis ressenti comme un spectateur de tout ça, de ce que tu racontais. Et ce qu’il y a de marrant, c’est qu’on te voit toi vivre la musique de l’extĂ©rieur, avec la part directeur artistique, dĂ©couvreur, et ensuite la vivre de l’intĂ©rieur. Boombass C’est vrai. Parce que mon but au dĂ©part, c’était d’ĂȘtre musicien. En fait, je rĂȘvais d’ĂȘtre batteur de Michael Jackson. Mais vraiment, quoi. Mais bon, d’un Michael Jackson qui existerait quand je serais Ă  ce moment-lĂ . Et en fait je voulais vraiment ĂȘtre musicien et homme de studio. Et aprĂšs, je faisais chier mon pĂšre en disant Mais je ne comprends pas, pourquoi personne m’appelle pour ĂȘtre producteur »  J’avais dix-sept ans. Et il me dit Ben parce que ça se passe pas comme ça, hein, faut apprendre, qu’on sache qui tu es, tu dois apprendre les bases, et
 Moi, Ă  ta place
 Enfin, je pense qu’il faut que tu mettes les pieds dans un studio ». Donc j’ai commencĂ© d’abord dans un studio, et aprĂšs dans une maison de disques, ce qui est une chance incroyable. Bon, le studio, c’était directement sa vie, donc c’était plus facile, et la maison de disques, c’était grĂące Ă  un pote. Et en fait j’ai pu voir l’arriĂšre du dĂ©cor aussi professionnel, qu’il ne faut pas sous-estimer, puisque que c’est celui, quand t’es artiste, qui va t’accompagner – c’est-Ă -dire la maison de disques, le studio, le management etc. Tu es suivi toute ta vie par ça, donc ce n’est pas mal de connaĂźtre un petit peu la philosophie gĂ©nĂ©rale, quoi. LFB Et puis on revit une Ă©poque de la musique oĂč on Ă©tait dans un faste fou, avec des fĂȘtes Ă©normes
 Boombass Ouais . C’est-Ă -dire que les maisons de disques dĂ©pensaient Ă©normĂ©ment d’argent Ă  cette Ă©poque-lĂ  sur la sortie d’un disque auquel elles croyaient. Mais en gagnaient Ă©normĂ©ment aussi. C’était pour ça. LFB Et justement, question un peu bĂȘte, mais un peu drĂŽle aussi avec toutes les fĂȘtes et tous les excĂšs que ça implique, ça a pas Ă©tĂ© trop difficile de se souvenir de tout ? Boombass Et ben non, figure toi. J’ai beaucoup de photos, de famille, de studio etc., donc j’ai beaucoup regardĂ© de photos, j’avais quelques vidĂ©os pour resituer, mais aprĂšs, je me suis dit je vais faire, Ă  risque, confiance dans ma mĂ©moire. Et je sais qu’il y a certaines choses qui se sont pas passĂ©es comme ça. Mais que tu traduis
 C’est un peu comme tes vacances avec tes potes, tu vas raconter Tu te rappelles, c’est gĂ©nial, quand il y a eu ça et qu’on s’est Ă©clatĂ©s ? », et l’autre rĂ©pond Je ne sais pas, moi je me suis fait chier 
 Je suis content de ce que tu m’as dit, parce que j’avais envie que le lecteur soit spectateur d’une sorte d’aventure, qui a eue lieu, mais est-ce que tout vraiment s’est passĂ© comme ça ? Moi en fait je l’ai enrobĂ© Ă  ma façon de mon souvenir. Par exemple, ma mĂšre m’avait dit
 A un moment dans le bouquin, je crois que je l’ai changĂ© aprĂšs, mais sur une des versions, j’avais dit que c’était mes parents qui Ă©taient venus me voir en me disant Tu devrais arrĂȘter l’école pour la musique », et lĂ , je dis ça Ă  ma mĂšre, qui me dit Mais jamais de la vie, c’est toi qui nous a harcelĂ©s
 ». Et j’avais, j’étais intimement convaincu que c’était une idĂ©e de ma mĂšre. LFB D’oĂč l’idĂ©e d’histoire intime, en fait, vraiment,et de presque auto-fiction Ă  certains moments. Boombass Exactement. Auto-fiction involontaire, mais liĂ©e Ă  ton souvenir, qui je pense amĂšne ce petit cĂŽté  j’espĂšre, un peu livre. Pas juste tĂ©moignage journalistique d’une Ă©poque, tu vois. LFB Oui, mais c’est ça qui est passionnant aussi, c’est ça aussi qui fait que c’est un page-turner » . Quand on rentre dans le livre, en fait, on n’a pas envie de le quitter. Boombass Ah ben c’est trop bien. C’est pour ça que ça m’a pris beaucoup de temps, je me suis dit tant qu’il fera pas cet effet-lĂ , qu’il me fera pas cet effet-lĂ , ce n’est pas bon. LFB Et du coup, la question se pose, c’est est-ce qu’on apprend Ă  Ă©crire comme on apprend la musique ? Et est-ce que tu as envisagĂ© le livre comme on envisage une chanson, avec des drops, des moments plus calmes ? Boombass Alors, ça, oui. Il y a eu plusieurs pĂ©riodes. Il y a eu une premiĂšre pĂ©riode oĂč
 Et c’est trĂšs trĂšs proche, mais vraiment, trĂšs trĂšs proche de la musique dans une certaine direction. Et radicalement diffĂ©rent, parce que lĂ  tu mets des mots, et tu n’écris pas non plus une chanson, tu n’écris pas des paroles, et tu dois captiver. LĂ  oĂč t’es proche de la musique, c’est que tu sais que tu vas avoir, non pas un auditeur, mais un lecteur, donc c’est encore pire qu’un auditeur, parce que ce n’est pas du tout passif, la lecture. Si au bout de trois pages, tu t’ennuies, moi je le ferme le livre. LFB Pareil. Boombass Tout le monde, personne s’oblige à
 Non, je vais le lire jusqu’à la fin alors que c’est chiant » ! Alors qu’un disque, tu peux
 bon, tu te lĂšves, tu peux faire trois SMS, Oh, il est bien ce morceau ! », c’est trĂšs diffĂ©rent. Et oui, j’ai appris. Alors, le fait, c’est que j’ai fait comme la musique, comme j’ai quand mĂȘme pas mal lu. Je ne suis pas non plus un lecteur fou, mais j’ai lu plus que la moyenne. Je me suis nourri de tout ce qui a pu me servir, comme en musique, oĂč je me suis nourri des disques que j’ai Ă©coutĂ©s. Mais il a fallu apprendre. Alors j’avais un BLED, j’avais tous les trucs de grammaire, parce qu’à l’école, j’étais un cancre, et Ă  un moment, au bout de trente pages
 Pendant trente pages, tu te dis Ah, ben ça va ! ». D’écrire. Puis aprĂšs, tu relis cinquante pages, tu te dis Putain, le vocabulaire, la grammaire, lĂ  ça tourne en rond
 » LFB Les synonymes ! Boombass Les synonymes
 Tu dis 47 fois je », 37 fois ça, tu as mis de l’imparfait avec du plus-que parfait, c’est horrible. Tout ça
 Donc voilĂ , il y a eu une annĂ©e en fait de scolaritĂ© forcĂ©e rires, mais qui est gĂ©niale, qui m’a fait super tripper, et pendant laquelle j’étais dans le travail de mĂ©moire aussi quoi. LFB C’est comme apprendre le solfĂšge en fait quoi. Boombass C’est pareil en fait, c’est-Ă -dire qu’à un moment, tu te dis que c’est bizarre ton morceau, tu passes de sol mineur Ă  un truc majeur et c’est inĂ©coutable, mais parce qu’en fait, c’est des temps, etc. Donc il y a une grammaire musicale, et il y a une grammaire française, Ă©videmment. Donc il y a eu, ouais, une bonne annĂ©e d’apprentissage, de se remettre la tĂȘte lĂ -dedans. AprĂšs, j’ai une copine qui m’a quand mĂȘme pas mal aidĂ©. Pour des choses de structure, ou
 Parce que plus tu as de pages, et plus tu dĂ©couvres que c’est bien d’avoir un Ɠil extĂ©rieur qui te dit Mais lĂ , on s’emmerde, lĂ  c’est bien ». Et aprĂšs tu comprends, et donc voilĂ , c’est vrai que ça a Ă©tĂ© aussi long, mais passionnant. LFB Mais du coup, ça fait un peu
 On passe de la musique Ă  l’écriture, Ă  du montage de cinĂ©ma, quoi. Boombass La derniĂšre phase, c’était vraiment gĂ©nial On Ă©tait tous enfermĂ©s, lĂ . C’est qu’au dĂ©part, tout le livre Ă©tait Ă  l’imparfait, plus-que-parfait
 Genre un peu littĂ©raire. Et hyper chiant. Parce que je ne suis pas Proust, ni Romain Gary, quoi. Et en fait, Ă  un moment, j’ai regardĂ© ce film, qui s’appelle 1917, qui est un long plan sĂ©quence. Je l’ai vu deux fois, en me disant mais c’est ça que je dois faire, en fait. Un plan sĂ©quence. J’aimerais rĂ©ussir Ă  ce que tu commences le bouquin, et en fait t’avances dans le temps
 Et je me suis dit le prĂ©sent, c’est gĂ©nial ! LFB Et puis ça donne du rythme, en plus. Boombass J’ai tout réécrit. J’ai tout réécrit au prĂ©sent, et fait ce truc de montage lĂ , que deux copines m’avaient dit, et lĂ , je me suis Ă©clatĂ©. LĂ , c’était le meilleur moment du bouquin, c’est de couper, de mettre, de dire Ah ouais, lĂ  c’est cool ». Et lĂ , c’est trĂšs proche de la musique, quand t’as sept maquettes de quarante minutes, et que tu te dis Attends, lĂ , il est oĂč le refrain, il est oĂč le truc ? ». C’est vraiment passionnant. LFB Et du coup, on en parlait un peu tout-Ă -l’heure, mais il y a eu cet Ă©vĂšnement dramatique, type rupture, un peu. Boombass Ouais. Alors ça, c’était compliquĂ©. LFB Est-ce que le livre t’a permis un peu de
 clĂŽturer ce chapitre de ta vie, te soigner ? Boombass Ben totalement. C’est tellement incroyable, d’avoir lancĂ© ça, parce que j’aurais Ă©tĂ© totalement incapable d’écrire ce livre maintenant. Jamais de la vie je n’aurais pu me replonger
 Si, en m’auto-centrant, mais je veux dire, l’idĂ©e, c’était de raconter ce qu’on vivait. Mais au-delĂ  de ça, effectivement, ça m’a
 je ne sais pas si c’est forcĂ©ment beau comme terme, mais je pense avoir gagnĂ© du temps sur la guĂ©rison. Parce qu’une bonne partie, je m’étais dĂ©jĂ  plongĂ© dedans, en fait je n’ai eu qu’à pleurer, si on peut dire, pendant deux ans. Mais tout est
 C’est assez incroyable. C’était Ă©crit en fait, pour moi, et encore, bien sĂ»r, il n’y a pas tout, mais j’avais dĂ©jà
 Donc ouais, pour rĂ©pondre Ă  ta question, ça a Ă©tĂ© vraiment une guĂ©rison, une aide Ă  la guĂ©rison, et hyper saine, puisque que c’était antĂ©cĂ©dent. Mais mĂȘme si je pense qu’à quiconque ça arrive, si tu as la force de te mettre dedans, ça peut aider d’écrire. MĂȘme si tu n’as pas une vie musicale, mais on s’en fout. MĂȘme si tu ne lesors pas. C’est de mettre les mots, quoi. LFB Ouais, de verbaliser. Boombass Verbaliser, en fait, ça Ă©vite une psy, ouais. LFB Et est-ce que ça t’a aussi donnĂ© envie de retourner vers la musique ? Boombass Ah oui, ça, je ne l’ai pas perdu. C’est le premier truc que j’ai fait. C’est que je me suis retrouvĂ© dans une situation hyper Ă©gocentrique, en me disant je suis tout-Ă -fait capable de le faire tout seul, je suis hyper bon. Et j’ai fait un album que je ne sortirai pas, j’ai fait plein de musique en les aboutissant, en les finissant, en allant jusqu’au bout, pour me rappeler
 Un peu comme si tu perds la femme de ta vie ou si tu perds l’homme de ta vie, tout d’un coup, tu te dis Mais je sais faire Ă  manger, je sais tenir une maison, je sais partir en vacances
 Je sais faire tout ça tout seul ». LFB Et du coup, le Boombass » de la musique, ça va ĂȘtre Boombass », Hubert », ou ça va ĂȘtre quelque chose de complĂštement diffĂ©rent sur le futur ? Boombass Alors ça, c’est une bonne question. Mais je me demande
 je pense qu’il faut que je reste Boombass, dans le sens oĂč
 Je ne peux pas ĂȘtre Cassius, ça n’a aucun sens, on Ă©tait deux et rĂ©ellement deux. Ce n’est pas comme si il y en avait un qui Ă©tait sbire et qui pouvait tout faire tout seul et vice versa, donc ça, ça n’a aucun sens. J’ai hyper envie. On a beaucoup de belles choses, donc je pense que je prĂ©parerai un truc, je ne sais quand, pour clĂŽturer Cassius d’une belle façon. Mais je vais rester sous le nom de Boombass, parce que par contre, ce que je sais, c’est que c’est dĂ©jĂ  compliquĂ© de changer
 d’exister sous ce nom-lĂ , si je rechange aprĂšs, Ă  moins d’avoir fait un disque avec 6000 tubes, mais ce n’est pas du tout le but de ce que je veux faire
 Je vais rester sous le nom de Boombass. LFB Et justement, pour rester un peu sur la musique, moi j’ai adorĂ© ton remix de Bandit Bandit. Boombass C’est vrai ? Trop cool ! Moi aussi j’adore ! LFB Ouais, je l’ai trouvĂ© hyper
 Limite cauchemardesque. Boombass Il est cauchemardesque. Effectivement, ouais. LFB Et du coup je me demandais, comment est-ce que tu vois ces nouveaux artistes qui arrivent dans la musique et qui mĂ©langent un peu les genres, et qui s’autorisent justement Ă  faire ce genre de choses, et comment tu choisis tes remixes ? Boombass Eh ben fait, moi je vois ça trĂšs bien. En fait
 j’ai et on a fait notre carriĂšre sur le mĂ©lange, la mixitĂ© des cultures, ma famille est mixte
 Enfin tout ça, moi j’adore le mĂ©lange. Ca ne veut pas dire que c’est mieux, mais j’adore ça. Et je trouve ça super qu’aujourd’hui, justement la culture Ă©lectronique se mĂ©lange au retour du grunge, qui va se mĂ©langer Ă  la techno Ă  150 de tempo. Tout se mĂ©lange. AprĂšs, tout n’est pas bien, mais je veux dire, il sortira forcĂ©ment des choses importantes de toutes ces choses-lĂ . Donc moi, lĂ -dedans, je suis Ă  fond. Et aprĂšs, tu me demandais quoi, pardon ? LFB Comment tu choisissais tes remixes justement. Boombass Ah. Comment je choisis mes remixes, c’est assez simple. En gĂ©nĂ©ral, je reçois une dĂ©mo, j’écoute trente secondes. S’il y a une voix, je me dis si la voix est cool, et lĂ , j’adorais la voix, je me suis dit wow, il y a un truc Ă  faire, je l’ai pris. Et quand c’est des trucs instrus, si j’aime bien la personne, des fois je n’écoute mĂȘme pas le morceau. Je dis envoie-moi les trucs, et je vois s’il y a un truc que je pioche dedans
 LFB Et j’ai une derniĂšre question est-ce que t’aurais des coups de coeur Ă  nous partager, en musique, en films, en livres, des choses qui t’ont marquĂ© rĂ©cemment ? Boombass Ouais, en musique, lĂ  je suis en train de
 Je vais prendre Spotify,. J’écoute plein plein de trucs, hyper instrumentaux. Et il y a un mec que j’adore. Enfin, je dis un mec, c’est peut-ĂȘtre un groupe, c’est peut-ĂȘtre une fille d’ailleurs. C’est Felbn. Il fait des trucs instrus hyper cools, pas hyper connus, tu vois. Ça, c’est mon coup de coeur cette semaine, tu verras, il y a des trucs
 C’est trĂšs organique. Instru, mais vraiment dans le
 le matin, lĂ  j’écoutais ça dans le train, c’est hyper cool. Et c’est une direction en fait, pas lui spĂ©cialement, mais cette musique instrumentale, des fois sans beat et tout, c’est vraiment la direction que je vais prendre, lĂ . La musique pour kiffer, en fait. LFB Ouais. C’est important. Boombass J’adore le DJ, mais quand je dis que je suis trop vieux, c’est que je ne me sens plus Ă  ma place. Non pas par ringardise, mais je veux dire, ça fait trente ans que j’en ai fait. Alors par contre, faire kiffer chez soi, j’adore l’idĂ©e. LFB Et tu te verrais revenir avec un groupe ? Boombass Ah ça
 Je pense que ce sera le prochain truc. C’est que dĂšs que j’ai la musique, je vais monter un super groupe. LFB Eh ben on a hĂąte. Boombass En fait un groupe de gĂ©nies, et moi je voudrais faire le chef d’orchestre. Un peu comme quand Miles Davis faisait ses derniers concerts, tu sais, il faisait cinq minutes de solo, puis aprĂšs il dirigeait tous les autres. Sans comparaison avec Miles Davis. LFB J’ai hĂąte de voir ça. Ben Ă©coute, merci beaucoup. Boombass Merci, c’est moi. Retrouvez notre chronique du livre de Boombass par ici
Maisje n’étais pas moi. Je ne me sentais pas trop Ă  ma place. J’ai envoyĂ© la photo de la dotation Ă  mes copains, j’ai pris une photo de moi avec le coq sur le cƓur et c’était particulier. J’ai fait un stage pourri, j’étais nul, je n’étais pas Ă  l’aise et je n’ai pas Ă©tĂ© rappelĂ© pour la TournĂ©e. J’ai finalement
Trop souvent nous nous laissons contrĂŽler par notre humeur, ce qui nous mĂšne Ă  la procrastination, au manque d’exercice, Ă  une mauvaise alimentation, Ă  des distractions en ligne constantes, et plus encore. L’humeur est un mauvais indicateur quant Ă  ce que vous devriez faire ou non. ConsidĂ©rez les exemples suivants Vous voulez Ă©crire un livre, ou vous vous engagez Ă  Ă©crire tous les matins. Quand vient le moment d’écrire, vous ressentez plutĂŽt l’envie d’aller vous balader sur vos sites prĂ©fĂ©rĂ©s, et vous ne vous sentez pas trop d’écrire. Donc vous repoussez l’écriture. Toute bonne procrastination commence comme ça. Vous vous dites que vous allez faire du sport aujourd’hui
 mais au moment de faire du sport, vous ĂȘtes fatiguĂ©. Donc vous le repoussez et vous dites que vous le ferez demain. Vous prĂ©voyez de mĂ©diter, mais Ă  la place vous ĂȘtes distrait par votre tĂ©lĂ©phone. Jeter un Ɠil Ă  votre tĂ©lĂ©phone est toujours un truc que vous ĂȘtes d’humeur Ă  faire, mais c’est rarement le cas de la mĂ©ditation. Vous vous crĂ©ez un plan de repas sains, mais l’aprĂšs-midi vous avez envie de grignoter, donc vous mangez des chips ou des pĂątisseries. Vous n’ĂȘtes en gĂ©nĂ©ral pas d’humeur pour les lĂ©gumes, mais vous ĂȘtes toujours partant pour du salĂ©, du sucrĂ©, du frit, ou du gras. Laisser votre humeur dicter vos actions mĂšne Ă  la procrastination, Ă  la distraction, au manque d’exercice, Ă  une mauvaise alimentation, et Ă  de mauvaises habitudes. Comment s’y prendre pour arranger ça ? DĂ©cidez de vos actions plus intelligemment soit quelque chose va vous mener vers l’accomplissement de ce que vous voulez, soit c’est bon pour vous, soit cela va aider les autres. Prenez ces dĂ©cisions Ă  l’avance, et n’écoutez pas votre humeur. Quand vient le moment de passer Ă  l’action, au lieu de vous dire Je ne le sens pas » ou simplement agir selon votre humeur et ainsi cĂ©der Ă  la procrastination, dites plutĂŽt 1. Cela fait partie de mon plan, je dois le faire. 2. L’ancien moi a dit de le faire, et le futur moi va m’en remercier, donc je vais le faire. 3. Une fois que j’aurai commencĂ©, je serai content de l’avoir fait. Tout ce que j’ai Ă  faire est de faire le premier petit pas. 4. Je n’ai pas besoin de prendre une dĂ©cision ou d’y rĂ©flĂ©chir. C’est dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ©. 5. C’est un acte de compassion pour moi-mĂȘme. Un acte d’amour. Je vais agir par amour et ne pas cĂ©der Ă  la procrastination. 6. Je fais cela pour les autres, pour leur montrer l’exemple, pour rendre le monde meilleur. 7. Oui, le coup du juste pour cette fois » n’est pas bon pour moi. Il ne faut pas que je tombe dans mes vieux piĂšges. 8. C’est l’heure d’aller travailler comme un vrai pro. Les meilleurs Ă©crivains, athlĂštes ou entrepreneurs ne font pas leur travail ou leurs exercices seulement quand ils se sentent d’humeur. De mĂȘme, ils ne le font pas uniquement quand l’envie leur en prend. Ils se remuent tous les jours et vont travailler. C’est de cette façon que vous allez aborder vos dĂ©cisions Ă  partir de maintenant vous remuer comme il est prĂ©vu et le faire. Vous allez faire bien plus de choses, accomplir des choses incroyables, ĂȘtre en super forme, et mĂ©diter comme un maĂźtre zen. Quels supers bienfaits pour un petit changement d’habitudes en mode coup de pied aux fesses ». Article original Ă©crit par LĂ©o Babauta. Je vous invite pour finir Ă  voir la vidĂ©o suivante. Elle prĂ©sente deux techniques trĂšs simples qui peuvent vous aider Ă  arrĂȘter de cĂ©der Ă  la procrastination, peu importe votre humeur. CrĂ©dits photo © FJstudio – Fotolia Articles similaires Enloupant ses dĂ©parts, Max Vohland ne parvient pas Ă  signer mieux qu’une 8Ăšme place Ă  High Point. Le pilote KTM sait ce qu’il doit travailler pour tenter de faire mieux. Maximus Vohland : « Je ne vais pas te mentir, je ne me sens pas Ă  ma place en terminant 8Ăšme Ă  High Point. J’ai vraiment envie de montrer Ă  tous la vitesse Ă  La vie du solopreneur n’est pas toujours si tranquille qu’on le croit et dans les remous, pour tenir bon, ça aide de se sentir soutenue, surtout par son entourage proche. Il arrive pourtant que ce ne soit pas toujours le cas, et que nous ayons l’impression que notre entourage nous met plus de bĂątons dans les roues qu’autre chose. Intentionnellement ou pas, d’ailleurs ! Alors, comment reconnaitre que votre entourage ne vous soutient pas ? Comment tenir malgrĂ© tout, c’est ce que je vous explique dans cette vidĂ©o issue d’un de mes lives. Et pour celles et ceux qui prĂ©fĂšrent lire On dit que pour rĂ©ussir quand on lance son activitĂ©, on a besoin d’avoir autour de soi un cercle d’environ 10 personnes pour vous soutenir in-con-di-tio-nne-lle-ment. Cela inclus les personnes qui vivent sous le mĂȘme toit que vous ou votre famille proche sachant que les amies peuvent aussi faire partie de vos soutiens mais pas au mĂȘme niveau. Et pourtant il se peut que ce ne soit pas le cas et qu’ils le manifestent de diffĂ©rentes maniĂšres. Et dans ce cas, comment tenir bon ? 1- Ces signes qui vous montrent que votre entourage ne vous soutient pas â˜č Les petites phrases pas si anodines que ça du style quand est-ce que tu te cherches un vrai travail », eh bien, maintenant, tu vas pouvoir te chercher un travail » hey, mais j’en ai un, de travail ! MĂȘme si je dĂ©bute ! ou encore Tu sais, les autres ont du mal, alors tu crois que tu vas pouvoir y arriver ? ». Sous couvert de sollicitude feinte ? sournoise ?, ça aurait plutĂŽt tendance Ă  vous dĂ©courager, non ? â˜č La glaciale indiffĂ©rence dans ce cas, la personne ne montre aucun intĂ©rĂȘt pour votre activitĂ©, elle ne vous pose jamais de question sur ce que vous faites. Limite si elle sait ce que vous faites, d’ailleurs
 â˜č Les bĂątons
 dans les roues au lieu de vous soutenir dans ce cas, la personne en face de vous rajoute une contrainte supplĂ©mentaire Ă  tout ce que vous avez dĂ©jĂ  Ă  faire Non, je ne vais pas pouvoir te dĂ©poser comme prĂ©vu, va falloir que tu te dĂ©brouilles sans moi ». Super
 â˜čLe manque de reconnaissance pour vos compĂ©tences oui, ben, tout ça, tout le monde peut le faire » ou je peux le faire aussi bien que toi ». Ou Ă  la suite d’un tĂ©moignage client c’est parce qu’il a voulu te faire plaisir ». En somme, vous n’ĂȘtes pas capable de faire quelque chose de bien dans votre activitĂ© ! â˜čL’irrespect pour votre travail un peu comme le prĂ©cĂ©dent, mais lĂ , au lieu de dĂ©nigrer vos talents, on vous dĂ©range dans votre travail arrivĂ©e impromptue dans votre bureau alors que vous ĂȘtes en vidĂ©o-confĂ©rence, que vous aviez prĂ©venu et fermĂ© la porte, ou 10 appels + 5 sms alors que vous ĂȘtes en rendez-vous client
 Dans ces 2 derniers cas, le manque de soutien est un peu plus caractĂ©risĂ©, un peu plus frontal. 2- Pourquoi cette attitude ? – Si cela vient de votre ado, sachez que c’est tout Ă  fait normal ! Les ados sont tournĂ©s vers leur monde, et votre entreprise n’en fait pas partie. – Pour les autres, cela oscille entre la jalousie eh oui, mĂȘme dans votre famille ! et la peur que vous preniez trop de place dans la famille, que vous n’attiriez trop de lumiĂšre sur vous. En tout cas, quand les comportements citĂ©s plus haut sont rĂ©currents. 3- Comment tenir malgrĂ© tout ? Evidemment, on aurait envie de dire qu’il vaut mieux fuir ces personnes. Impossible car elles font partie de votre famille
 Dans ce cas, restez lisse, Ă©vitez de parler de votre activitĂ©, de toute façon vous ne recevrez rien de positif. Il vous faudra aller chercher un soutien Ă  l’extĂ©rieur amies, networking, coach
 Utilisez vos chiffres et faites leur dire ce dont vous avez besoin un tu sais, j’ai doublĂ© mon chiffre d’affaires par rapport Ă  l’annĂ©e derniĂšre » est assez radical pour contrer ce manque de soutien et ce, mĂȘme si vos chiffres sont petits ! Pas besoin de claironner le montant, restez gĂ©nĂ©ral
 Restez focalisĂ©e sur vos objectifs et votre vision d’entrepreneur, Ă  la condition que vous les ayez mis par Ă©crit et que vous les ayez rendus concrets pour en faire vos meilleurs alliĂ©s, et les intĂ©grer dans votre cercle de soutien. Je sais que ce n’est pas facile d’avoir Ă©laborĂ© sa vision d’entrepreneur, c’est pour cela que je vous invite Ă  rejoindre mon programme en ligne 5 jours pour mettre un tigre dans votre moteur d’entrepreneur ». GrĂące Ă  ce programme, vous allez crĂ©er une image concrĂšte de votre vision d’entrepreneur, dĂ©finir les actions qui vous permettront de la rĂ©aliser et
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Lafibromyalgie est une maladie qui se caractĂ©rise par des douleurs diffuses et multiples associĂ©es Ă  l’existence de points douloureux lorsqu’une pression est exercĂ©e. Ces douleurs chroniques s’accompagnent de troubles du sommeil, de fatigue intense et de troubles de l’humeur. La douleur est le signe constant de la maladie.
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