Ehbien, notre emplacement exact est ici, mais sur la carte, vous trouverez l’île Maurice à l’est de l’Afrique et, plus précisément, à l’est de Madagascar. Notre voisine la plus proche est l’île de la Réunion, située au sud-ouest. Au nord, vous trouverez les Seychelles et les Maldives, et plus loin au nord-est se trouvent le
La municipalité de Tel Aviv-Jaffa aurait distribué une carte d’Israël dans les écoles de la ville séparant l’État juif et les territoires capturés en 1967, défiant un décret émis par le ministère de l’Éducation qui interdit les cartes montrant la Ligne verte. Le maire de Tel Aviv, Ron Huldai, a promis que les cartes resteraient sur les murs des salles de classe de sa ville. Selon un article publié mercredi par Haaretz, la carte a été produite par la municipalité qui a l’intention de les afficher dans les 2 000 salles de cours environ de la ville. Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite ! Sur la carte figure la ligne de cessez-le-feu de 1969 – elle est faite de points en rouge sombre – qui sépare Israël de la Cisjordanie, tandis qu’une ligne plus claire marque le plateau du Golan et Jérusalem, des secteurs saisis par Israël lors de la guerre des Six jours, en 1967 et que le pays a ultérieurement annexés. La légende correspondant à la ligne rouge en pointillé est Frontière de souveraineté ». Un encart montrant les centres de population majeurs de la région comprend également une ligne de séparation avec la Cisjordanie. Un autre encart montre Tel Aviv spécifiquement, avec un grossissement optique au niveau des rues. La barrière de sécurité à proximité de l’implantation de Beit Horon sur la Route 443 Crédit Kobi Gideon/Flash90 Si Israël n’a jamais annexé la Cisjordanie, qui avait été capturée à la Jordanie lors de la guerre des Six jours, en 1967, le pays s’est efforcé d’intégrer le territoire par d’autres moyens, en élargissant ses lois et ses normes aux secteurs qui ne sont pas placés sous le contrôle de l’Autorité palestinienne. Les cartes officielles du gouvernement ne montrent pas la Ligne verte même s’il existe un réseau de checkpoints militaires et de barrières de sécurité qui, dans les faits, séparent Israël et la Cisjordanie sur le terrain. Il est important à nos yeux que les élèves apprennent les limites de la souveraineté israélienne et la réalité complexe qui est celle des secteurs où les citoyens juifs d’Israël vivent aux côtés des Arabes sous le contrôle de l’Autorité palestinienne », a écrit Huldai, le maire, dans un courrier adressé aux écoles, selon Haaretz. La carte, a-t-il ajouté, peut être utilisée pour des conversations historiques, géographiques, linguistiques – et même sur des sujets d’actualité, sur les alliances, les accords, les conflits, les problèmes politiques qui sont au cœur du discours public ». Shai Alon, chef du conseil local de l’implantation de Beit El, a critiqué la carte, disant au site d’information Walla que l’initiative prise par la municipalité de Tel Aviv est le produit de l’instabilité politique et de l’absence d’horizon politique » donné aux Palestiniens. Un guide montre une carte d’Israël pendant une discussion pendant un randonnée à Ein Gedi, le 11 mai 2013. Crédit Sarah Schuman/ Flash90 Les parties variées… gèrent le conflit comme elles l’entendent et cela entraîne le chaos qui prévaut en ce qui concerne l’Autorité palestinienne », a-t-il ajouté. De son côté, le ministère de l’Éducation a rejeté l’utilisation de la carte, disant dans un communiqué émis lundi qu’elle n’avait pas été approuvée à des fins éducatives et même pas en tant qu’affiche à accrocher au mur ». Elle a qualifié la carte d’amateurisme » et elle a accusé la municipalité d’usage tendancieux » de l’expression frontière de souveraineté ». Le ministère a souligné que la seule autorité approuvée concernant la production des cartes officielles était le département d’enquête et de cartographie Survey of Israel SOI. Les cartes installées dans les salles de classe sont habituellement fournies par les autorités locales et sont, en général, celles du département SOI. Celles qui sont réalisées par des entreprises privées ne montrent pas non plus la Ligne verte. Le lancement de cette initiative contestée avait eu lieu il y a deux ans sous l’impulsion de l’adjoint au maire Chen Arieli et de la directrice de l’administration de l’éducation de la municipalité, Shirli Rimon. Une carte accrochée dans une salle de classe de l’école primaire Gamla à Katzrin, sur le plateau du Golan, le 22 août 2022. Crédit Michael Giladi/Flash90 Au lieu de censurer la réalité, la carte permet le dialogue », a dit Arieli à Haaretz. Nous ne pouvons pas forcer les écoles à utiliser la carte mais c’est notre devoir de permettre un débat à ce sujet. » En 2007, le ministre de l’Éducation Yuli Tamar, issu du parti Travailliste, avait ordonné que les cartes affichées dans les écoles montrent la Ligue verte, entraînant les critiques de la droite. Toutefois, l’initiative n’avait pas été mise en œuvre avant que Gideon Saar, nationaliste opposé à la fondation d’un État palestinien, ne prenne le poste deux ans plus tard.
Israëlet La Palestine, sur une carte représentant le Proche-Orient contemporain, rapporte le Huffington post Maghreb. Une erreur qui a fait réagir plusieurs médias israéliens. Les forces de sécurité israéliennes sont en état d’alerte près de la frontière nord, craignant que le groupe terroriste libanais du Hezbollah ne tente de perpétrer une attaque afin de saboter les pourparlers entre Israël et le Liban sur un différend frontalier maritime, alors que les parties seraient sur le point de parvenir à un accord. Israël et le Liban sont engagés depuis plus d’un an dans de rares négociations, sous l’égide des États-Unis, visant à résoudre un différend concernant les droits sur des gisements offshore censés receler de grandes quantités de gaz naturel. Les deux pays revendiquent une zone de 860 km2 située dans la mer Méditerranée. Le Liban affirme également que le champ gazier de Karish se trouve en territoire contesté dans le cadre des négociations en cours sur ses frontières maritimes, tandis qu’Israël affirme que la réserve de gaz se trouve dans ses eaux économiques telles qu’elles sont reconnues à l’international. Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite ! Le Hezbollah, un groupe terroriste chiite basé au Liban et soutenu par l’Iran, s’est opposé avec véhémence à toute concession dans les pourparlers avec Israël. Son chef, Hassan Nasrallah, n’a cessé de menacer de viser les installations offshore israéliennes. En juillet, Tsahal a déclaré avoir abattu trois drones du Hezbollah lancés vers une plate-forme gazière installée dans l’un des champs contestés. Les responsables de la défense israélienne craignent que Nasrallah ne cherche à provoquer Israël une fois de plus dans l’espoir de pouvoir se prévaloir de toute concession israélienne qui serait faite avant la signature d’un accord, a rapporté la Douzième chaîne, sans citer de source. Le reportage indique que les deux parties sont proches de la signature d’un pacte. Le chef du Hezbollah, Sheik Hassan Nasrallah, s’exprimant via une liaison vidéo, tandis que ses partisans lèvent la main, lors de la fête sainte chiite de l’Achoura, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, le 9 août 2022. Crédit AP Photo/Hussein Malla Amos Yadlin, l’ancien chef des services de renseignement israéliens, a averti dimanche que le Hezbollah devenait trop confiant dans ses provocations. Le groupe terroriste risque d’exagérer et de déclencher un conflit avec Israël, semblable à celui qui a précédé la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006 », a-t-il déclaré. Un responsable libanais, cité dimanche par le média russe Sputnik, aurait affirmé que Beyrouth attendait toujours la réponse d’Israël à sa dernière proposition, faisant toutefois part de son optimisme quant à la conclusion d’un accord le mois prochain. Nous sommes très proches de parvenir à un accord sur la démarcation de la frontière maritime avec Israël », a déclaré le responsable libanais dont les propos ont été repris par le média russe semi-officiel, et qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat. La question de la démarcation de la frontière sera conclue en septembre », a ajouté la source. Amos Hochstein, médiateur du Département d’État américain dans le conflit maritime entre Israël et le Liban, a dit au début du mois qu’il restait optimiste » concernant la possibilité de parvenir à un accord délimitant les frontières maritimes entre les deux pays, ce qui permettrait de lever les obstacles à la prospection d’hydrocarbures. De son côté, le ministre sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a expliqué que les négociations touchaient presque à leur fin ». Des progrès ont été constatés », a ajouté Bou Habib, estimant que ces progrès pourraient être qualifiées d’énormes ». Une corvette Saar Class 5 israélienne montant la garde autour de la plateforme installée par Energean dans le champ gazier de Karish, le 2 juillet 2022. Crédit Armée israélienne Le différend sur les frontières maritimes remonte à plus d’une décennie. En 2012, le Liban avait rejeté une proposition américaine visant à recevoir 550 km2, soit près des deux tiers de la zone, tandis qu’Israël aurait reçu le tiers restant. La zone contestée couvre le champ gazier de Karish et le champ de Qana. La dernière guerre entre le Liban et Israël remonte à 2006. Les deux pays n’ont pas de relations diplomatiques et sont séparés par une ligne de cessez-le-feu contrôlée par l’ONU. Ils avaient repris les négociations sur les frontières maritimes en 2020, mais le processus avait été bloqué par l’affirmation faite par Beyrouth de la nécessité de modifier la carte utilisée par l’ONU dans les pourparlers. Le Liban a absolument besoin d’un accord sur la frontière maritime en Méditerranée, car il espère exploiter les réserves de gaz offshore pour tenter d’atténuer ce qui est devenu la pire crise économique et financière du pays dans toute son histoire moderne. Israël maintient sa souveraineté sur le champ gazier de Karish et cherche à le développer pour se positionner en tant que fournisseur de gaz naturel de l’Europe. En juin, Israël, l’Égypte et l’Union européenne ont signé au Caire un protocole d’accord gazier qui permettra à Israël d’exporter son gaz naturel vers le bloc européen pour la première fois. uEpJC8.